Le château de ma mère

par

L'hommage d'un fils à sa mère

Après le premier volet du triptyque où Joseph apparaît dans toute sa gloire, il en faut un deuxième où Augustine serait reine. C’est Le Château de ma mère. Augustine est plus douce, plus pragmatique, moins rigide que Joseph. Elle ne partage pas l’enthousiasme quasi général lors du retour à la ville à la fin des vacances, et cela touche Marcel, qui perçoit qu’au moins une adulte est de son côté : « je constatai avec fierté que seule ma mère ne blasphémait pas mes chères collines : elle avait au contraire un petit air de mélancolie si tendre que j’allais lui baiser furtivement la main. » Puis, discrètement, Augustine va agir pour que la famille monte au cabanon tous les dimanches : employant ce que Joseph désignera plaisamment comme son « génie de l’intrigue », elle va effectivement intriguer auprès du directeur de l’école pour que le tableau de service de l’école soit modifié au profit de Joseph. Cependant, elle est fragile, et cette fragilité est notable tout au long du récit, jusqu’à son acmé : l’évanouissement lors de l’incident avec le garde.

Pagnol réserve sa tendresse intacte de pet

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