L'eau des collines

par

Jean Cadoret

Il est le fils de Florette Camoins. On le croit fils d’un forgeron de Crespin, le village voisin, mais il est le fruit des amours de Florette et César Soubeyran. Une fois enceinte, la jeune femme a informé César de son état, mais l’homme, soldat en Afrique, n’a jamais reçu la lettre. Le drame que relate le livre part de cette lettre égarée. Quand il arrive à la ferme de ses aïeux où il veut désormais vivre, il est très mal perçu par les habitants du village : non seulement il est un étranger, mais en outre il vient du village ennemi. Pour couronner le tout, il exerce le métier de percepteur, donc ce n’est pas un paysan. Enfin, il est bossu.

Pourtant, Jean Cadoret est plein d’espoir et d’illusions : « Après avoir beaucoup travaillé – je parle du travail de l’esprit – et après avoir longuement médité et PHILOSOPHÉ, je suis arrivé à la conclusion irréfutable que le seul bonheur possible, c’est d’être un homme de la nature. J’ai besoin d’air, j’ai besoin d’espace pour que ma pensée se cristallise. […] Je suis venu ici pour cultiver l’AUTHENTIQUE ». Il est l’ami du genre humain, il aime la musique et ra

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