L'eau des collines

par

Ugolin Soubeyran

Surnommé Galinette, petite poule, il porte un nom ancien et peu courant, qui fut celui d’un noble italien condamné à mourir de faim et qui aurait mangé le corps de ses enfants. Un tel nom de baptême ne lui porte pas bonheur. D’ailleurs, il compte plusieurs suicidés parmi ses proches ancêtres, signe d’une lourde hérédité. Au début du roman, il a vingt-quatre ans et vit dans l’ombre de son oncle. « Il n’était pas grand et maigre comme une chèvre » ; il a « une tignasse rousse et frisée », des « yeux jaunes bordés de cils rouges » ; « De temps à autres, un tic faisait brusquement remonter ses pommettes et ses yeux clignaient trois fois de suite : on disait au village qu’il “parpelégeait” comme les étoiles. »

Il se lie d’amitié avec Jean Cadoret, lui donne des conseils, et se trouve déchiré entre l’amitié sincère qu’il éprouve pour le bossu et sa famille, d’une part, et l’influence de son oncle qui veut la perte de son nouvel ami d’autre part. Le Papet lui fait porter une responsabilité trop lourde pour ses épaules : « Maintenant, les Soubeyran, c’est toi. »

Cependant, l’appât du gain est le p

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