La Perfectibilite

satisfaire. Ne chercher à atteindre que ce qui semble plausible, ce serait sans doute réducteur par rapport aux capacités de perfectibilité de l'Homme. Rousseau, justement, dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les Hommes, met en lumière cette faculté qu'a l'Homme de pouvoir se perfectionner. Selon lui, ce qui caractérise l'Homme est sa perfectibilité. Ce faisant, par son imagination, l'être humain est à même de voir a priori quel désir il peut satisfaire, même si celui-ci

(1748), que l’homme doit s’inspirer des lois naturelles insufflées par Dieu pour fonder la société civile. Dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), Rousseau distingue l’homme de l’animal par sa perfectibilité. L’homme est bon, c’est la société civile qui l’a corrompu ; il lui appartient donc de retrouver les lois naturelles. La critique de la religion. La remise en question du mécanisme classique, autrement dit de la théorie qui assimile l’univers

amène les humanistes à traduire la Bible. UNE NOUVELLE IDEE DE L'HOMME L'humanisme installe l'homme «au centre de l'U-nivers» (Pic de la Mirandole). Les extraordinaires avancées intellectuelles de l'époque fondent une confiance nouvelle en la perfectibilité de la nature de l'homme. Le corps est réhabilité : la peinture renaissante exalte la nudité. Rabelais prône son épanouissement physique : «Un esprit sain dans un corps sain». LES IDEAUX L'éducation, préoccupation majeure des humanistes, se

l’homme de s’améliorer par le progrès avec son concept de perfectibilité. En effet, d’une manière similaire au « roseau pensant » de Pascal, l’homme serait à l’état de nature un animal « métaphysique et moral » libre et doué d’une faculté de se perfectionner. Il considère que l’homme naît dans un état de félicité et que, la création de la société civile et le développement de la civilisation engendre l’utilisation de cette perfectibilité. Il ajoute que l’homme à l’état de nature ne se préoccupait

naissance un instinct. (Canguilhem) Ceci a pour l’animal la conséquence d’être parfaitement aliéné aux conditions naturelles. Il n’y a pas de milieu naturel à l’homme : par son travail l’homme invente son propre milieu. Il est donc contraint à la perfectibilité, il est contraint à « s’inventer lui-même. » - On peut aussi donner un sens moral à cette maxime. A la naissance nous ne sommes originellement rien : c’est après, après l’existence que nous allons devenir et ce que nous deviendrons aura des conséquences

ce que l'on a des raisons de faire. Il n'y aurait pas de liberté sans connaissances de la réalité et de nos projets et il n'y aurait pas de liberté en société sans une politique propice à son déploiement. I. Liberté et humanité La perfectibilité. Il n'y a pas de liberté animale car l'animal agit par besoin, par instinct au lieu d'agir par volonté, par intention. (texte « Je ne vois dans tout animal qu'une machine ingénieuse » Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de

mots. 2) Est-ce que Rousseau vous semble avoir la même vision de l’animal que Descartes? Répondez oui et non et dites pourquoi en vos propres mots. « Il serait triste pour nous d’être forcés de convenir que cette faculté distinctive, [la perfectibilité], presqu’illimitée, est la source de tous les malheurs de l’homme ; que c’est elle qui le tire, à force de temps, de cette condition originaire, dans laquelle il coulerait des jours tranquilles et innocents ; que c’est elle, qui le faisant éclore

coupable. Les philosophes des Lumières ont une toute autre vision : L’être humain est pour eux naturellement bon et surtout la nature humaine est commune à tous - La foi dans le progrès : Les Lumières croit au progrès infini de l’être humain, à sa perfectibilité intellectuelle et morale Il pense que le progrès des sciences et des arts va contribuer aux bonheurs de l’humanité c) Que veulent les philosophes des Lumières - Le bonheur pour la religion chrétienne le bonheur ne peut exister après la mort

centrales: -Triomphe de la Raison et de l'esprit critique et désir de renverser les systèmes de croyances erronés et les superstitions -Conviction que la nature est source de justice et de bonté et que l'homme est naturellement bon -Croyance en la perfectibilité de l'homme et au progrès -Cosmopolitisme -Systématisation des connaissances (esprit encyclopédique) LIEN ENTRE LES DEUX : Les Lumières sont décrits comme amoureux du genre humain et croient en son génie et ses progrès. Cependant, le 18e a

fins pr�cises, connues � l'avance, mais bien pour lui-m�me. ex : scientifiques = ma�triser la vie elle m�meIII - Peut - on bien user de la technique ?   a) La technique caract�rise l'humanit� elle m�me qui, comme le dit Rousseau se d�finit par sa perfectibilit�. Ainsi, renoncer � la technique, ce serait renoncer � une dimension essentielle de l'humanit�.  b) Technique = libert�, il faudrait en d�finitive qu'elle garde sa place de moyen et que l'homme renonce � voir en elle le sens m�me de son existence