La Perfectibilite

leurs sociétés). Aussi l'homme n'est pas uniquement l'ennemi de son semblable, si sa dignité est un devoir, si elle est à faire, c'est donc son affaire! L'être humain peut perdre ce qu'il a acquis, la raison de cette réalité réside dans sa perfectibilité. C'est la source des progrès mais aussi des erreurs d'un homme à fois tyran de lui-même et de la nature. Si l'homme n'est rien d'abord, c'est que son essence dépend de lui. Dans l'état de nature, la lutte pour la survie au quotidien conduit

se « suffi[t] à lui-même ». Enfin, l’homme sauvage n’a que « les sentiments et les lumières propres à cet état », d’où l’absence de passions. Ce type d’homme n’est pas destiné à vouloir se changer : il n’a pas la faculté de se perfectionner (perfectibilité ; faculté propre à l’homme socialisé). De ce fait, l’intelligence de l’homme sauvage « ne fai[t] pas plus de progrès que sa vanité » : il aspire seulement à sa propre conservation.

Par ses instincts, l’animal est dès sa naissance tout ce qu’il peut être. L’homme est indéterminé, il est capable par sa raison, son imagination, ses désirs… de se définir pour le meilleur comme pour le pire. C’est ce que Rousseau appelle la perfectibilité. En transformant la nature qui n’est alors qu’un moyen, l’homme accède à la liberté en réalisant ses propres fins. Une place « à part » sans privilège L’homme dépend en un sens de l’environnement et des autres animaux (pour sa survie

des lumières, ne croit pas au progrès mais uniquement à la « perfectibilité de l'individu ». Nous pouvons nous référer à « Émile », ou nous partons du principe que l'homme est à son état de nature. Il se trouve donc au niveau le plus bas de son développent et ne peut que se perfectionner. Ce petit garçon apprend par lui-même en regardant sa mère, ce qui d'après Rousseau, développe ses cinq sens et sa manière de déduction. La perfectibilité de l'homme étant réversible, il peut soit s'améliorer, ou au

Régis Nicolas PHILOSOPHIE 1) Dans ce texte de Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’Inégalité parmi les Hommes, on retrouve deux idées importantes, l’Homme, où l’on se questionne sur sa différence avec l’animal, et la perfectibilité, ses caractéristiques et ses aspects, ce qui donne à l’Homme ce qu’il est aujourd’hui. 2) Se perfectionner est acquérir des notions, des informations, de les assimiler dans le but d’être plus performant, d’atteindre un niveau ultime, de détenir plus

se perfectionner", propre à l'espèce humaine. L'homme évolue au cours de sa vie alors que l'animal reste inchangé. Rousseau considère la perfectibilité de l'homme comme négative car cela le pousse à évoluer alors qu'il aurait préférer qu'il reste à l'état sauvage. L'homme, en évoluant, se rabaisse, perd ses qualités. Rousseau pense que la perfectibilité est la raison de l'insatisfaction perpétuelle et le malheur de l'homme civilisé. L'homme sauvage, heureux, n'est pas encombré pas des besoins

dont l'homme doit se libérer pour être lui-même ? Cependant, comme le dit Jean-Jacques Rousseau dans Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, publié en 1755, ce qui distingue l'homme de l'animal, c'est-à-dire la perfectibilité, résulte de la culture. C'est pourquoi on peut se demander si, au contraire, la culture n'est pas souhaitable pour permettre à l'homme d'arbitrer et de prendre des décisions par lui même ? L'homme serait alors responsable de ses choix et agirait

sagesse pratique Autonomie morale : être capable de se donner des règles à soi-même. L'homme peut choisir des règles pour orienter sa vie dans le sens du bonheur. Existence : se projeter en avant de soi-même. Les hommes sont sur la voie de la perfectibilité (= amélioration de la vie). C'est pourquoi la sagesse est un élément qui aide à la réalisation de la vie heureuse. III - Caractéristiques de la conscience réfléchie A - La conscience comme pensée : le cogito cartésien "Je pense donc

de ne pas obéir à un commandement de la nature. Il n’est pas asservit à ses instincts, par exemple : puisqu’il vit en société il n’a pas besoin de penser à comment avoir de la nourriture, car il en sans effort. Alors cela entraine une certaine perfectibilité ainsi qu’une nature transformable. Les deux auteurs ont des thèses différentes sur se sujet puisque l’un dit que c’est la production des biens matériels qui nous distingue et le deuxième philosophe explique que c’est notre liberté de ne pas être

sépare de lui-même. Devenir plus humain, c’est retrouver sa nature d’homme qu’il avait perdue. Antithèse : Les sciences humaines peuvent-elles forger une définition de l’homme ? a) L’homme ne se caractérise-t-il pas de façon essentielle par sa perfectibilité ? L’homme n’est-il pas essentiellement un être en devenir et donc la vocation est de réaliser son humanité (i.e. les vertus propres à l’homme, à commencer par la raison et la morale) ? En cela, l’homme incarne donc une valeur ou une exigence