Arret Fraisse Et Sarran

progressivement, des tribunaux administratifs vont apparaître (la loi 7-11 septembre 1790 autorise certaines requêtes aux autorités locales). > Le tribunal des Conflits (qui règle les conflits de compétence) rend le 8 février 1873 un de ses premiers arrêts (NB : Le commissaire du gouvernement ( futur rapporteur public ), qui est indépendant, doit présenter une solution impartiale et justifiée en droit. Ces solutions sont généralement publiées) : L'arrêt Blanco : Sa fille est morte suite à un accident

administratif républicain 2) Le DA républicain : la soumission du pouvoir de l’administration au droit Idée de soumettre de plus en plus l’administration au droit, on retrouve les 2 acteurs, le juge et la doctrine. Pour le juge il va y avoir des arrêts fondateurs, la jurisprudence. La belle époque du DA (se termine en 1921), l’arrêt Blanco (TC, 8 février 1873). La belle époque car il y a eu la création du CE par la loi du 24 mai 1872, créée aussi le tribunal des conflits, avant même les lois constitutionnelles

de 1946 ; la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ; la charte de l'environnement. Dans l'ordre interne, les normes constitutionnelles prévalent sur toutes les autres, y compris les engagements internationaux (CE, 30 octobre 1998, Sarran). Les normes internationales Issues des engagements internationaux de la France et régulièrement introduites dans notre droit, elles s'imposent à toutes les normes de droit interne excepté celles qui ont valeur constitutionnelle. Cette primauté englobe

être autonome. 2. Le droit et la Religion En France, le droit français est laïc. Le droit ne favorise aucune religion. Il est neutre. Art. 9 du Code Civil : « Chacun au droit au respect de sa vie privée ». La 3ème chambre civile a rendu un arrêt en décembre 2002 concernant un litige : Des personnes, de confession juive, propriétaire d’un appartement dans paris, qui demandent, pour se protéger de certaines personnes indésirables, un système de protection à l’entrée. Or, le jour du shabbat,

fait par lui. Mais, qu’en est-il des lois constitutionnelles ? CE « SARRAN et LEVACHER » 1998 : si les lois sont inférieures aux normes internationales, la C°, elle est au dessus des normes internationales. Le juge doit-il alors renvoyer à la CJUE l’interprétation des normes C° ? Normalement, en DI, la norme internationale l’emporte sur toutes les lois nationales ⋄ CJUE 1964 « COSTA c/ ENEL » Le CE résout le pb dans un arrêt « ARCELOR et LORRAINE » du 8 février 2007[14] de la manière suivante :

juges administratif et C°L assurent le respect du préambule de la Constitution par l’autorité administrative et du législateur. Ainsi dans un arrêt EKY du 28 Octobre 1760 le CE a examiné un moyen tiré de la violation de l’article 8 DDHC selon lequel nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulgué antérieurement au délit. De même dans un arrêt du 16 Juillet 1971, le CC a affirmé que les règles relatives à la liberté d’association étaient au nombre des principes fondamentaux reconnus

dispositions: déclaration de droit et préambules constitutionnels ont valeur juridique. En effet, les juges administratif et constitutionnel, assure le respect du préambule de la constitution par l'autorité administrative et le législateur Ainsi ds un arrêt du 28 avril 1960 Eki, le CE a examiné un moyen tiré de la violation de l'art 8 de la DDHC selon lequel nul ne peut être punis qu'en vertu d'une loi établi et promulgué antérieurement au délit. De même ds une décision du 16 juillet 71, le CC a affirmé

réglementaires. 1. Les arrêtés. Ils sont hiérarchiquement sous les décrets. Pour déterminer leur autorité, il faut s’interroger sur l’auteur de ces arrêtés. Ils se classent en considération directe du rang hiérarchique de celui qui l’a pris. Au sommet de la hiérarchie des arrêtés se trouvent les arrêtés ministériels ou interministériels. Ils sont l’œuvre d’un ou plusieurs ministres. Viennent ensuite les arrêtés préfectoraux du préfet. Viennent enfin les arrêtés municipaux pris par les maires

Présentation des droits d’abstention Historiquement il s’agit des plus anciens, le droit est ici considéré come un rempart face à l’intervention de la puissance publique ; l’Etat doit s’abstenir d’entraver des libertés ou des droits, ne doit pas arrêter des personnes arbitrairement d’où parfois le terme de droits libéraux pour caractériser ces droits. Par exemple, le droit au respect de la vie privée est typique, il suppose un espace de liberté et la préservation de cet espace de liberté se fait

organisé et structuré de normes juridiques possédant ses propres sources doté d'organes et de procédures aptes à émettre, interpréter ces normes mais aussi capable de faire sanctionner les éventuelles violations de ces mêmes lois. La CJCE dans un arrêt du 15 juillet 1964, Costa contre Enel, a affirmé que le droit communautaire constitue un ordre juridique propre intégré au système juridique des Etats membres. On est véritablement face à un système juridique autonome avec ses propres institutions