Arrêt Meyet

les ministres, ceux-ci estiment que le requérant doit s'adresser préalablement à eux avant d'aller devant le conseil d'état : théorie du ministre juge. Pour contrer cette interprétation le conseil d'état va affirmer dans un arrêt de principe : Conseil d'état 13 décembre 1889 arrêt Cadot. Dans cette affaire : en l'espèce la ville de Marseille avait supprimé l'emploi de M. Cadot qui réclame des dommages et intérêts, après le refus de la municipalité de Marseille il saisit le juge judiciaire qui se déclare

administratif ? Oui …11, 36 18. Quels ouvrages de droit administratif le professeur conseille-t-il ? …Voir bibliographie. 19. Dois-je retenir tous les arrêts cités dans le cours ? Non. 20. Quels sont les arrêts que je dois retenir ? Ils sont signalés à la première page des dossiers de travaux dirigés …10 21. Que rapporte un devoir où ne figure aucun arrêt ? …En principe, une note inférieure à la moyenne. 22. Dois-je retenir toutes les définitions données dans le cours ? …Oui, et ces définitions se trouvent

qu'aux lois proprement dites, il convient d'ajouter d'abord les décrets dont la prolifération a correspondu à la montée du pouvoir réglementaire, en particulier sous la Vème République, et bien évidemment le considérable agrégat constitué par les arrêtés ministériels, préfectoraux ou municipaux, les décisions des autorités administratives indépendantes, les circulaires émanant tant du pouvoir central que des autorités décentralisées, enfin le flux considérable de normes engendrées par les institutions

compétence du président de la République. Mais il est arrivé que certains décrets soient signés par le président de la République alors qu’ils n’avaient pas été délibérés en conseil des ministres. Cela entache-t-il le décret d’illégalité ? Dans un arrêt Sicard (CE, Ass., 27 avr. 1962, Sicard), le Conseil d'Etat a estimé qu'un tel décret n’est pas entaché d’illégalité si, outre le signature du président, il comporte aussi celle du Premier ministre (le Premier ministre doit contresigner la plupart

devenue proche de la juridiction judiciaire. Décision du Conseil de constitutionnalité du 22 juillet 1980 : indépendance de l’administration. De plus, des règles spécifiques : Décision du 8 février 1873 du tribunal des conflits, l'arrêt Blanco (1er arrêt du GAJA) «La responsabilité de l’Etat ne peut être régie par les principes qui sont établis dans le code civil» «Cette responsabilité a ses règles spéciales» Consécration de l’autonomie du droit administratif, il va se caractériser par des prérogatives

présente que le Conseil d’Etat abandonne la théorie du ministre juge ou va directement auprès du juge administratif. B – Les Grands Arrêts Fondateurs du Droit Administratif. L’arrêt réellement fondateur du droit administratif est une décision du Tribunal des Conflits, l’ Arrêt CE 08 février 1873 Blanco suite à l’accident d’une fillette renversée par un wagonnet. Cet arrêt fonde le caractère exorbitant du droit commun, c'est-à-dire différent du droit civil. Les solutions trouvées face à la situation

possible qu’un texte pour être valide doive être signé par plusieurs autorités administratives, exemple un arrêté inter ministériel pris par plusieurs ministres ,on peut trouver aussi les arrêtés inter préfectoraux, aussi il est possible que 2 autorité locales décentralisé soit amené a prendre un acte commun exemple un arrêté relatif a une voie publique à la limite de 2 communes, il peut s’agir d’un arrêté qui est pris par un président de conseil général et président de conseil régional. D’autre part un

l’entreprise publique) Recueil Dalloz D DA Revue Droit administratif (supplément au Jurisclasseur) GAJA Grands arrêts de la jurisprudence administrative (NB : les références mentionnées dans les développements renvoient à la 17ème édition) Information rapide IR JO Journal officiel RDP Revue de droit public Rec. Recueil (des décisions du CC ou des arrêts de la CJCE) RL Recueil Lebon Spéc. Spécialement LES SOURCES DU DROIT ADMINISTRATIF INTRODUCTION L’étude

                INTRODUCTION  :  Le  Droit  Administratif       Ouvrages  :     Droit  Administratif,  J.  Maurand  de  Villers   Les  Grands  arrêts  de  la  jurisprudence  administrative  :  GAJA,  Dalloz       L’administration  est  assujettie  à  un  droit  qui  conditionne  à  la  fois  son  organisation  et   son

ministres, un décret du 1er Ministre, la matière de ce décret restera dorénavant dans la compétence du président de la république et donc le 1er Ministre ne peut plus le modifier. (Conseil d’état, 10 septembre 1992, Mr MEYET, p 327, recueil) Quelle conséquence a cette jurisprudence MEYET ? Si systématiquement le PDR appelait le 1err Ministre pour faire monter les décrets en CDM, progressivement le 1er Ministre risque d’être dépouillé de son pouvoir règlementaire. Il faut savoir que ça n’a pas eu