Bachelard Connaissances Empiriques

Mots-clés de l’œuvre. Apprendre : Acquérir une connaissance ou un savoir-faire. Motivation : Ensemble des facteurs qui déterminent le comportement de l'apprenant. Apprentissage = Motivation x Habitude Motivation = Besoin x intérêt Pédagogies : La pédagogie désigne l'art d'éduquer. Le terme rassemble les méthodes et pratiques d'enseignement et d'éducation ainsi que toutes les qualités requises pour transmettre une connaissance, un savoir ou un savoir-faire. Empirisme : L'empirisme

erreurs, des mensonges ou des vérités. L’erreur est une faiblesse, le mensonge une tromperie, la vérité serait donc recherchée comme énoncé positif tant sur le plan de la moralité que sur celui de la connaissance. 6- Distinguez différents niveaux de vérité. Vérité factuelle ou vérité empirique : le discours doit être ici en adéquation avec les faits exemple le témoin d’un délit doit dire la vérité (ne pas mentir bien sûr, ne pas se tromper non plus. Vérité formelle et vérité matérielle Il

l’entendement. Elle est en ce sens une unité synthétique sous-jacente à tous nos comportements volontaires. Les éléments qu’elle contient, souvenirs, sentiments, jugements, dépendent d’un contexte culturel, ce qui fait de la conscience de soi une réalité empirique changeante et multiple. L’unité et la permanence du moi ne sont donc pas garanties par l’unité, peut-être seulement nominale, de la conscience. Le cogito cartésien ("je pense donc je suis") tend à exprimer l'état de conscience de celui qui s'exprime

de la vérité scientifique ? ». Cette question est curieuse à un double titre : d’abord il est question de vérité scientifique et non de connaissance ou de savoir scientifique, et ensuite on sous-entend que la vérité peut avoir une « qualité », une « dimension » scientifique. Le sens commun parlerait plus volontiers d’un progrès de la recherche ou de la connaissance scientifique – et à ce propos, il ne fait aucun doute pour personne qu’il existe bien un progrès de ce type. Après cette première réaction

les travaux de Menger (école marginaliste). A propos, Weber écrivait : « la méthode théorique et abstraite continue de s’opposer avec une raideur hargneuse et apparemment insupportable à la recherche empirique et historique ». Les sociologues pensent que la sociologie est à la base une science empirique. Il y a un clivage net entre deux conceptions. Il y avait un courant historien et parallèlement le développement d’une conception de l’économie formalisée, théorique. Elle parle du réel mais de manière

et que si l’on adopte l’une, l’autre est nécessairement exclue. De fait les religions proposent des croyances, des dogmes alors que la science se définit comme une connaissance rationnelle, méthodique et objective d’un domaine d’objets. L’une requiert la foi, l’autre ne reconnaît que la validité de la preuve mathématique ou empirique. L’une se distingue par le caractère foisonnant des croyances, chaque religion ayant son corps de dogmes et souvent des plus contradictoires, l’autre élabore des propositions

Un tel monde est opposé au monde sensible. Comme l’extérieur d’une caverne s’oppose aux ombres qui se déploient en elle ! Le projet philosophique enclenche une logique. D’abord, il faut que l’être soit rationnel. Il doit être accessible à une connaissance claire. Intelligible et explicable. Il doit être intrinsèquement conforme à la raison. Ensuite, il faut que la rationalité corresponde à la réalité. Dans ses procédures, la raison doit être assurée de « coller » aux choses. Ainsi Spinoza soutient-il

Lorsque nous disons : un tableau est vert, cette proposition est vraie. Nous savons que c'est un tableau parce que nous avons toujours associé ce mot à cet objet précis. La perception est un phénomène primitif et les sens nous donnent une connaissance immédiate des choses. Il n'y a ici nul besoin de l'activité de la raison, ce sont les sens et l'expérience qui nous permettent de savoir qu'une affirmation est vraie et qu'elle est en adéquation avec le réel.  L'idée de vérité est très familière

moyen d’intellection pour la science : en fixant l’Idée dans le discours – lequel est communicable, compréhensible et peut donc être connu et appris – la science permet la fixation des savoirs, et se pose ainsi paradoxalement comme préalable à la connaissance du monde. Il pourrait y avoir, originellement, inextricabilité entre science et discours, dès que la science s’est emparée du discours pour décrire et expliquer le monde, elle l’a emprisonné et rendu nécessaire pour cette même compréhension.

travail philosophique est donc constamment soumis à l’épreuve de réalité de mon métier, au sens où l’observation quotidienne de la matière numérique, de ses comportements, de ses réactions, de ses petites manies, est devenue pour moi un terrain empirique que je présuppose constamment. Et je le revendique. Mon objectif dans ce travail n’est pas de créer uniquement des concepts pour les philosophes, mais de créer des concepts philosophiques opératoires, que chacun peut mettre à l’épreuve de son