Calvin et Hobbes

dans De l’autorité temporelle et des limites de l’obéissance qu’on lui doit «  Si quelqu’un voulait abolir tous les droits et le glaive temporel, tu peux imaginer ce que ferait un tel homme. Il briserait les lies et les chaînes des bêtes féroces ». Calvin lui était plus pondéré, la piété interdit sans doute d’épandre le sang, mais ne faut-il pas protéger les honnêtes gens ? Derrière eux des réformateurs plus absolus opposaient à la peine de mort un refus catégorique au nom des exigences de la charité

c’est-à-dire à l’image du dieu dont la Volonté est loi. La « volonté générale » de Rousseau et de Robespierre est toujours cette « Volonté divine qui n’a besoin que de vouloir pour produire une loi ». Des oeuvres de Cardin le Bret, de Bodin ou de Hobbes, il ressort que la loi vient du souverain et donc qu’elle n’est qu’un commandement du pouvoir, qu’elle n’a pas d’autorité propre. Si Hannah Arendt s’intéresse tant à cette question, c’est que des juristes et des philosophes n’ont pas été sans remarquer

problème posé par Thomas Hobbes. La violence et les passions : une menace permanente pour l'ordre social. « A l'état de nature, l'homme est un loup pour l'homme » T. Hobbes. Pour Hobbes, les passions menacent de dégénérer en « guerre de tous contre tous », il faut donc réguler les passions, les contenir, les divertir... La problématique de la régulation des passions est donc fondamentale pour la philosophie politique libérale. A. Smith traitera aussi de cette question. Pour Hobbes il y a deux moyens pour

romain : expression de la vertu de prudence. - La doctrine sociale de l’église avant Rerum Novarum. - La question sociale de Rerum Novarum a Quadragesimo anno. - Applications du principe de la dignité humaine dans les relations sociales. - Calvin et le calvinisme. - Anglicanisme et identité nationale. - La réforme est elle à l’origine du capitalisme? - La reforme est elle un facteur de l’essor du capitalisme ? - Luther et l’histoire du droit. - L’école germano-hollandaise, droit

Traité de Madrid entre François Ier, alors prisonnier, et Charles Quint (rejeté par le Parlement en 1527) Confession d'Augsbourg Acte d'union : réunion officielle de la Bretagne à la France Fondation par Ignace de Loyola de la Société de Jésus. Calvin, L'Institution chrétienne (première édition française en 1541) Ordonnance de Villers-Cotterêts Concile de Trente (contre-réforme catholique) Henri II, roi de France ; création par Henri II de la Chambre ardente au Parlement de Paris (chargée de juger

entre François Ier, alors prisonnier, et Charles Quint (rejeté par le Parlement en 1527) 1530 Confession d'Augsbourg 1532 Acte d'union : réunion officielle de la Bretagne à la France 1534 Fondation par Ignace de Loyola de la Société de Jésus. 1536 Calvin, L'Institution chrétienne (première édition française en 1541) 1539 Ordonnance de Villers-Cotterêts 1545-1563 Concile de Trente (contre-réforme catholique) 1547 Henri II, roi de France ; création par Henri II de la Chambre ardente au Parlement

victorieuses, c’est parce qu’il a bénéficié d’un rapport de force qui lui est favorable. Le spirituel n’a pas à déterminer le pouvoir temporel, même si les deux existent, mais ils sont désormais séparés. Toute la pensée réformée qui émerge (Luther Calvin) s’engager à la suite de guillaume d’Ockham sur la question du fondement de l’autorité politique. Au 14ème et surtout 15ème siècle, on peut discuter l’autorité de celui qui, sur terre prétend avoir les pouvoirs célestes de Dieu. Ainsi va s’engager

cet état de Nature, la société sera un mal ou un bien, ou bien encore un état intermédiaire. Il y a trois positions : — Hobbes, philosophe anglais du XVII° siècle, pose dans son ouvrage le Leviathan que l’état de Nature, c’est l’état de Guerre (« l’homme est un loup pour l’homme »). Il faut donc contraindre les hommes à passer à l’état civil, puis les obliger à y rester. Hobbes justifie ainsi le despotisme, un pouvoir fort « pour leur bien ». — Locke a une position intermédiaire. Dans l’état de

car sa nature dépend de l’origine qui lui est assignée. Enfin, précisons de quel niveau normatif il s’agit ici. Rousseau cherche la norme du pouvoir politique et en aucun cas une norme morale. Les penseurs politiques modernes depuis Machiavel, Hobbes, Spinoza ont bien dit qu’on ne devait pas chercher à la fois à réformer les hommes et à conduire un Etat : morale et politique sont deux domaines distincts. On doit donc prendre « hommes tels qu’ils sont » (entame du livre I) sans espérer les changer

c’est-à-dire à l’image du dieu dont la Volonté est loi. La « volonté générale » de Rousseau et de Robespierre est toujours cette « Volonté divine qui n’a besoin que de vouloir pour produire une loi ». Des œuvres de Cardin le Bret, de Bodin ou de Hobbes, il ressort que la loi vient du souverain et donc qu’elle n’est qu’un commandement du pouvoir, qu’elle n’a pas d’autorité propre. Si Hannah Arendt s’intéresse tant à cette question, c’est que des juristes et des philosophes n’ont pas été sans remarquer