Cass Soc 26 Janvier 2005

celle-ci demeure étroitement surveillée par le juge (II). I – Une liberté conférée à l’employeur La Cour de cassation opère une distinction entre la modification du contrat de travail (A) et les changements dans les conditions de travail (B) (Cass. Soc. 10 juill.1996). La liberté de l’employeur et, partant, son pouvoir diffèrent dans les deux hypothèses. A – Une liberté subordonnée dans la modification du contrat de travail 1) La nécessaire acceptation du salarié a) Modalités de l’acceptation

touchent pas au contrat lui-même et ne modifient en conséquence en rien la situation du salarié. La jurisprudence est même venue ultérieurement simplifier la distinction par une modification de la dénomination des termes. Par deux arrêts du 10 juillet 1996[26], la Haute Juridiction ne parle désormais plus de modification des éléments substantiels ou accessoires du contrat, mais de manière beaucoup plus compréhensible de modifications touchant les conditions du contrat de travail et les modifications touchant

par la Cour de cassation : Quand la possibilité de renouvellement de la période d’essai n’est pas prévue par la convention collective applicable, la clause du contrat de travail prévoyant un éventuel renouvellement est nulle » (Cass. soc., 10 déc. 2008, no 07-44.153 ; Cass. soc., 2 juill. 2008, no 07-40.132, précit.). 2) Durée de la période d’essai a) CDD Article L 1242-10 - Le contrat de travail à durée déterminée peut comporter une période d'essai. Sauf si des usages ou des stipulations

d’astreinte. A défaut, l’employeur est susceptible de devoir verser à son employé des dommages et intérêts (Cass. Soc. 27.06.2012, n°11-13776). Cependant, si, au cours de l’astreinte, l’employé doit intervenir à la demande de l’entreprise, ce temps d’intervention devient un temps de travail effectif (Article L3121-5 du Code du Travail). Lorsqu’un temps d’astreinte devient un temps de travail effectif (Cass. Soc. 17/10/12) il donne bien entendu lieu à rémunération, mais aussi au paiement des heures supplémentaires

1 : Cass. Soc. 13 nov. 1996 (définition du lien de subordination juridique) Doc. 2 : Cass. Soc. 3 juin 2009 (Télé-réalité et prestation de travail) B. L’appréciation par le juge de l’existence d’un contrat de travail Doc. 3 : Cass. Soc. 19 déc. 2000 (principe de réalité, disponibilité de la qualification) Doc. 4 : Cass. Soc. 1er déc. 2005 (idem) II. Les clauses du contrat de travail A. Les clauses de non-concurrence Doc. 5 : Cass. Soc. 10 juil. 2002 (Conditions de validité) Doc. 6 : Cass. Soc. 17

exigence nous semble malvenue surtout en ce qui concerne l'effectif de l'entreprise mais ce n'est qu'un avis personnel. --------------------------------------------*** Cass. soc. 9 février 1977, Bull. Civ. V, n° 95; D. 1977, IR., p.113 ****** Cass. Soc. 14 novembre 1980, Bull. civ. V, n° 819 (2ème espèce) *********** Verdier (J.-M.), Dr. Soc. septembre/octobre 1991, n° 9/10, p.710 Le législateur va tout de même plus loin et il n'hésite pas, dans sa démarche, à restreindre au maximum le champ d'application

Vous avez dû faire appel à un service indépendant qui a constaté l’absence de la salariée à 10 du matin. En l’absence de la salariée en congé maladie, vous avez découvert, après avoir interrogé le service comptable de votre entreprise, que de janvier à juillet 2020, la directrice administrative a procédé à des virements à son profit sans autorisation à partir d'un compte de l’entreprise ainsi que l'incohérence des congés payés mentionnés sur les fiches de paye. Vous avez confié un audit à votre

l’efficacité de l’action de l’inspection du travail. Que l’ensemble des contributeurs en soient chaleureusement remerciés. Bernard BAILBE Directeur de l’INTEFP INTEFP – brochure IRP 2 Fiche 101 PRÉFACE L’alinéa 8 du Préambule de la Constitution du 26 octobre 1946, auquel se réfère le Préambule de la Constitution du 4 octobre 1958, proclame le principe du droit de tout travailleur à participer, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail et à la gestion

LIBERTE SYNDICALE Doc. 1 : Cass. Soc., 1er juillet 2009, n°08-40988, Bull. civ. V, n°166 Doc. 2 : Cass. Soc., 17 octobre 2006, n° 05-40393, Bull. civ. V, n° 306 Doc. 3 : Comp. : Cass. Soc., 10 octobre 2007 ; Cass. Soc., 29 mai 2001 Doc. 4 : Cass. ch. mixte 10 avril 1998, n°97-17870, Bull. ch. mixte, n°2 Doc. 5 : Cass. Soc, 15 novembre 2012, n° 12-27315 Doc. 6 : Cass. Soc., 14 avril 2010, n°09-60426, Bull. civ. V, n°100 II. LES REPRESENTANTS SYNDICAUX Doc. 7 : Cass. Soc., 28 novembre 2012, n° 12-13628

d'appel constatant que la dégradation des relations entre collègues au sein du service auquel appartenait la salariée n'était pas exclusivement imputable à celle-ci peut en déduire que son licenciement est dépourvu de cause réelle et sérieuse. (Cass. soc. 12 janvier 2012 n° 10-23.583)- Une cour d'appel a pu décider qu'en n'informant pas l'employeur de l'annulation de son permis de conduire pour perte totale de ses points, un chauffeur routier n'a pas commis de faute professionnelle propre à justifier son