Champ Lexical De La Prison

un seul ne rit ? . Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous les meules (2) ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d'airain (3), tout est de fer. Jamais on ne s'arrête

si le temps c’était arrêté (L.12). Emploi de l'imparfait → insiste sur la longueur de l'action alors qu'elle ne peut pas durer bien longtemps. Symbolique du décor : Cadre pas vraiment décris, pas de plans d'ensemble de la chambre → quelques plans champ de vision ( très limité) Tchen «  tas de mousseline blanche » (L. 3). Gros plan pied → revient plusieurs fois (regard Tchen). Arrière plan → devine l'univers urbain → lumière émanant du « building voisin » (L.6) ; « rectangle... » (L.6) ; «  Quatre

1ere poésie étudiée : Baudelaire : « Le spleen de Paris » Piste de recherche : tendance allégorique, type narratif. La poésie est rythmée, tempo. Le texte est en prose. Présence de ponctuation et de strophes. La richesse est représentée comme une prison dorée, un enfermement dans de multiples codifications. La pauvreté est dans ce texte le symbole de la liberté. L’esthétique est lié à l’étique. Développement d’une thèse sur l’innocence. Dans le préambule il y a une narration (variance discours/récit)

Utilisation des temps : 1er paragraphe à imparfait qui a une valeur descriptive ; 2e paragraphe à imparfait utilisé pour les actions de second plan Champ lexical du végétal : arbre, sol, racine, branche, transplanter, terrain. Racine = base de l’arbre, qui montre la structure de son apprentissage sur lequel il va s’édifier ; nature différente de prison Deux figures de styles : personnification du texte «Ils lui parlaient tous de sa chère Saint Yves » ; et une énumération : illusion, mode, caprice

ses immenses trainées d’une vaste prison imite les barreaux » Comparaison et évocation d’une prison v. 6) « chauve- souris » v. 11) « infâmes araignées » Animaux qui font peur • Utilisation d’un vocabulaire dépréciatif marqué par des hyperboles v. 4) « un jour noir plus triste que les nuits » Superlatif v. 4) « les nuits » v. 8) « plafonds pourris » v. 9) « immenses trainées » v. 11) « araignées » Pluriels • La progression de ce malaise est aussi liée à la prison qui est entrain de se dessiner et

La victime du ciel est l'esprit. « En proie » renvoie à la prison longs ennuis → est employé aux pluriel. Il est placé en tant que prisonié, que victime d celui qui subit son sort. L'idée de cercle renforce le couvercle → a prison. Champs lexical du sombre → nuit/ Noir/ sombre. Atmosphère orageuse tempétueuse, pesante, moite.... emploi du pronom personnel « nous » car il y a une idée de généralisation. Il désigne le poète mais aussi le lecteur. L'état de cette souffrance est quelque

Arthur Rimbaud qui va bouleverser le confort bourgeois dans lequel il s'était installé. Verlaine quitte son épouse pour suivre le jeune poète en Angleterre puis en Belgique. En 1873, il blesse Rimbaud d'un coup de revolver et est condamné à deux ans de prison, à sa sortie, il se rend à nouveau en Angleterre, en 1884, il publie un essai sur trois "poètes maudits" (Mallarmé, Tristan Corbière, Rimbaud) qui contribue à le faire connaître. A partir de 1887, alors que sa célébrité s'accroît, il plonge dans

Dans le recueil de poèmes Les Contemplations de Victor Hugo, le poème « Mélancholia » décrit le travail des enfants. Pour commencer, les enfants sont décrits avec le champ lexical de l'enfance : « (vers 11)joue », « (vers 23)âge tendre » , « (vers 27)jeunesse en fleur », « (vers 2)doux êtres pensifs » contraste avec le champ lexical du dur labeur « (vers 3) travail laborieux », « (vers 3)cheminer seules »et « (vers 10)travaillent ». L'usine fait peur avec les mots « (vers 7)sombre » et « (vers 8)ombre »

l’enfant et la vision qu’en a l’auteur. Le lecteur est d’emblée plongé dans le décor de l’industrialisation. Tout d’abord, la présence du verbe « travailler » (v4, 10) et du nom « travail » (v17, 20, 21) valorisent l’activité puis le champ lexical de l’usine situe l’action avec des termes tels que « des meules » (v4), « machine » (v7), «  fer » et « airain » (v10). Au vers 22, l’importance de l’activité est soulignée par les termes mis en parallèle : « peuple » avec « l’homme » puis « libre »

pour montrer cette vive satire, Voltaire montre l’autodafé comme un simple spectacle par une habile mise en scène. Il utilise un champ lexical de la gaité (« bel autodafé », « spectacle », « grande cérémonie », « belle musique », « cadence », « enchantait »), une périphrase valorisant le cachot (« des appartements d'une extrême fraîcheur ») et une ellipse sur la prison et une avec l’absence de procès-verbal. Aussi, Voltaire utilise le terme de « spectacle » pour parler de l’autodafé qui rend cette