Chrématistique

historique et aux valeurs qui sont celles qui entourent la théorie. 1.1) La naissance de l’économie politique Aristote est à l’origine d’une part importante de la pensée économie. Son influence durera pendant 15 siècles. Aristote condamne la chrématistique c’est-à-dire le régime de l’argent pour trois raisons : * Le commerce est improductif. C’est un mal nécessaire qui doit obéir à une étique d’équivalence. * Le prêt à intérêt est condamnable moralement car « L’argent ne fait pas de petits »

le plus influant fut le philosophe grec Aristote né en 384 avant Jésus Christ et précepteur d’Alexandre le grand. Aristote, dans ses théories sur le plan économique et social reprouve sévèrement le prêt à intérêt qu’il désigne sous le nom de chrématistique pure, car pour Aristote l’intérêt est une monnaie née d’une autre monnaie. Pour lui l’argent n’est qu’un utile instrument pour la facilitation des échanges commerciaux. Aristote trouve donc illégitime le fait de fructifier l’argent par la simple

politique: elle relève de la cité. Eco vient du grec oîkos = maison nomos = règles → L'économie serait l'ensemble des règles de conduite de la maison, des activités domestiques. Aristote précise que la science de l'acquisition des richesses, la chrématistique, est un élément de l'économie. Dès lors l'économie va apparaître comme la science qui étudie l'accumulation des richesse par un Etat. Tant que les Etats ont été contraints par des objectifs guerriers, il a fallu trouver des fonds pour fabriquer

utilitaristes) et également certains objets matériels. Néanmoins, il considère que c’est la finalité de l’échange qui va engendrer ou non du bonheur. 2types d’échanges : - Ceux tournés vers la satisfaction di bonheur - La chrématistique : condamnée par Aristote car réalisée pour s’enrichir personnellement au détriment d’autrui Cette pensée va connaitre une longue éclipse et va retrouver une affluence importante à partir du XIIIème siècle, période où l’Eglise Catholique est

ou d'un clan. La richesse est considérée du point de vue de l'abondance des biens produits et de leur utilité, non de l'accumulation de monnaie par l'usure ou le négoce dont les procédés font l'objet d'une autre discipline qu'Aristote appelle chrématistique (de khréma (la richesse) et -atos (degré superlatif)) et qu'il considère comme des activités stériles, voire déshonorantes dans l'Éthique à Nicomaque). L'Économique est explicitement distingué de la Politique, laquelle fait l'objet d'un autre

effet le mot économie provient du grec, « oîkos » qui signifie maison et « nomos » qui signifie règle. L'économie c'était l'ensemble des règles qui régissaient l'activité domestique. Puis en liaison avec le domaine de l'économique il existait la chrématistique, « chrématisticos » qui veut dire gestion des affaires et cette gestion des affaires a pour but l'accumulation des richesses de la famille. Quel objectif poursuivait l'économie? Cet objectif a-t-il évolué? Durant l'antiquité, l'économie

finalité = satisfaire les besoins. 2ème forme économie : la chrématistique (art d’acquérir des richesses) n’est pas conforme à la nature, pas de limite. Quand on est dans une économie domestique, on est obligé d’échanger mais c’est difficile lorsque l’on utilise le troc. D’où la naissance se la monnaie, car facilite les échanges, mais peut devenir un objectif en elle – même. Passe d’une économie domestique à la chrématistique. Commerce va se développer de plus en plus. Le gain intéresse le

dégénérer et peut se transformer en A-M-A' avec A' >A. A-M-A' Dans ce type d'échange, le but n'est pas l'argent. L’activité commerciale est une forme non naturelle de l'échange. Ce n'est plus la consommation mais l'enrichissement, c'est la chrématistique. On dénature la monnaie. Elle est inventée pour servir une fin en vue d'une consommation. Cela donne l'illusion qu'elle est demandée pour elle-même. L'enrichissement personnel est une menace pour la cité. En plus, il va y avoir une forme suprême

barrières tarifaires et encourageant les exportations. Le mercantilisme n'est pas un courant de pensée en tant que tel[1]. Il marque la fin de la prééminence des conceptions économiques de l'Église, inspirée d'Aristote et Platon, qui dénonçait la chrématistique (dont l'accumulation des richesses et le prêt) et qui voyaient dans l'activité économique un jeu à somme nulle dans lequel ce qui était gagné par l'un l'était aux dépens de l'autre. Le mercantilisme apparaît à une époque où les rois souhaitent

Jusqu’à récemment (XVIIIème siècle), ces activités étaient imbriquées dans les phénomènes moraux, religieux, … Pour Aristote (XIème avant Jésus-Christ), il y a deux types d’échange : celui pour la satisfaction des besoins, et celui pour la chrématistique. Il condamne le second, mais pour des raisons de philosophie politique et de morale (l’échange spéculatif crée des inégalités et est déstabilisateur politiquement). Aristote n’est donc pas un économiste. Au XIIIème siècle, Thomas d’Aquin, dans