Chrématistique

Quesnay et Smith (au 18ième siècle). Rapport au marché ? Importance qu’on lui accorde dans la représentation de la cité, de la société? Importance des relations économiques dans l’organisation de la société ? Questions : 1. Qu’est-ce que la chrématistique selon Aristote ? 2. Qu’est-ce qui caractérise la pensée économique médiévale ? 3. Qu’est-ce que le mercantilisme ? 4. Comment la pensée économique de Quesnay se distingue-t-elle des pensées économiques d’Aristote et Saint Thomas d’Aquin ?

échanges. b. Echange-t-on de l’argent où des marchandises ? 1. Dans Les Politiques I,3 Aristote dénonce ce qu’il appelle la chrématistique : alors que traditionnellement on échange des marchandises que l’on produit pour obtenir d’autres marchandises que l’on ne produit pas mais dont on a besoin (grâce à la monnaie qui sert d’intermédiaire universel). Dans la chrématistique on ne cherche à acquérir une marchandise que pour la revendre avec une marge : le but n’est plus alors que de faire de l’argent

structure sociale donnée et des interdépendances entre cette structure et ces mécanismes", Jacques Attali Un des premiers traités historiques traitant de l'économie est dû à Aristote. Remarquons que celui-ci distinguait alors l'économie de la chrématistique (de khréma-atos) qui est l'art de s'enrichir, si bien que selon lui, l'accumulation de la monnaie pour la monnaie était une activité contre nature qui déshumanise ceux qui s'y livrent (voir Les économiques et l'Éthique à Nicomaque) Hiérarchie

vue d'un auteur fondamental dans l'Antiquité, et qui aura une très grande influence durant toute la période médiévale. Aristote montre avec Les économiques et l'Éthique à Nicomaque la différence fondamentale entre l'économique et la chrématistique. La chrématistique (de khréma, la richesse, la possession) est l'art de s'enrichir, d’acquérir des richesses. Selon Aristote, l'accumulation de la monnaie pour la monnaie est une activité contre nature et qui déshumanise ceux qui s'y livrent : suivant l’exemple

bien dans la cité. Aristote théorise la justice, la prudence et l’amitié. Il oppose la chrématistique naturelle (acquérir des richesse naturelles à la vie) à la chrématistique mercantiliste ( posséder des choses non pas pr leur fonction mais pr les possédées). Il souligne que l’accumulation de la monnaie pour la monnaie est une activité contre-nature qui déshumanise ceux qui s’y livrent. Remarque : la chrématistique décrit la pratique visant à l’accumulation de moyens d’acquisition en général et plus

thèse dominante des Politiques : la cité a pour fin le plus haut de tous les biens, le Souverain Bien.  - Analyse détaillée des différents éléments constitutifs de la communauté génétique constituée par la famille : l’économie domestique. - La chrématistique comme forme non naturelle d’acquisition des richesses. Plan du livre 1 en référence aux problématiques traitées  (avec renvois à d’autres parties des écrits d’Aristote à étudier conjointement): 1 - La fin de la cité est le Souverain

commerciaux à travers la monnaie. Son invention aurait modifié quelque peu les données de l'échange en rendant possible un enrichissement par le biais de l'échange lui-même, sans passer par un accroissement de production. C'est ce qu'Aristote appelle la chrématistique. Dans les sociétés occidentales, il semble que les échanges commerciaux soient devenus le modèle de tout échange et bien souvent, le lien social se construit à travers la consommation. Cependant, même lorsqu'on échange en vue du besoin, on

communauté élargie, et : nomia, la norme), et la « chrématistique » (l’art de s’enrichir, d’acquérir des richesses). La première est naturelle et juste, car liée à la nécessité de pourvoir au bien-être de sa famille ou de sa (petite) communauté. En revanche, la « chrématistique » proprement dite, c’est-à-dire « purement commerciale », est blâmable. Elle est une activité contre-nature qui tend à déshumaniser ceux qui s’y consacrent. La chrématistique en effet substitue de l’argent aux biens ; l’usure

jusqu’à scolastique. De ces écrits se dégage un discours normatif qui traduit une inquiétude face au développement des activités marchandes qui risque de remettre en cause l’équilibre de la société : la cohésion sociale. A) Economique et Chrématistique chez Aristote 1) La place de l’Economique dans la pensée aristotélicienne (384-322 av. JC) On se base sur l’ouvrage « La politique » ou il traite des rapports entre ces deux sujets. Il affirme que l’Homme est par nature un animal politique :

jouait également un rôle politique sans pour autant globaliser et mondialiser le marché. 700 ans avant Jésus-Christ, la monnaie a commencé à être utilisée, non seulement comme moyen d’échange, mais comme moyen d’accumulation. C’est le début du chrématistique nécessaire, de l’accumulation de richesse. Doucement et délicatement, le marché capitaliste a transformé toutes les activités en marchandise. En effet, les relations humaines, l’éducation, l’agriculture, la culture en passant par l’intimité et