Chrématistique

symbole de regroupement entre les notions de droit et d’économie. La première théorie « économique » est celle d’Aristote (-384-322). Il est inventeur des termes « oeconomia », qui est la reproduction de la maisonnée, de la vie quotidienne et « chrématistique » qui signifie la création d’une valeur avec de l’argent. C’est l’accumulation du capital. C’est le premier économiste moralisateur. Il ne présente que des éléments quelconques (seules quelques lois économiques apparaîtront plus tard, sous l’époque

existe 1 écart |e| aptitudes et besoins => ÷ sociale du T : cult /éco Troc/Nat M => M’ => M => A => M’ Argent = outil facilitant l’ |e| prdt. Le but est la valeur en usage/utilité : l’argent est 1 moyen, l’O la finalité. Chrématistique A => M => A’ > A Le but est la valeur en  : l’argent devient finalité, l’O médiation. * Disparition de la valeur en usage (calcul non objectif + dvllpt K∞) * Le T devient la mesure de la valeur en des prdt car il permet

formes primitives de l’échange ? un échange naturel 15 cet échange-là n’est ni contraire à la nature ni une espèce de chrématistique ; il existait en effet pour compléter l’autarcie naturelle. C’est pourtant de lui qu’est logiquement venue la chrématistique. ARISTOTE, Les Politiques, livre I, chap. 9, p. 115, trad. P. Pellegrin, © GF-Flammarion, 1990. 1. La chrématistique : en grec, désigne l’art de s’enrichir. On parlerait aujourd’hui de capitalisation. 2. Troc : échange d’objets (sans l’intermédiaire

notre réalité presque tout entière, sous l'effet d'une sorte de colonisation de toutes les sphères d'activité humaine par le modèle de ce qui est devenu l'économie. Le fil directeur de cette histoire sera pour nous le passage de l'économique à la chrématistique[1] sur la base de la conceptualisation par Aristote de ces deux types de logique économique. L’auteur nous rappelle que cette tangente prise par les sociétés humaines, bien qu'ayant des racines assez lointaines, est somme toute très récente en

macroéconomiques et approches micro - économiques. Introduction à la science économique « La chrématistique » est une notion créée par Aristote pour décrire la manière dont on accumule des richesses en général et plus particulièrement, la façon dont on accumule la monnaie pour une satisfaction personnelle. Aristote condamne cette attitude. Aristote (vers 384 – 322 av. J-C) souligne que la science « la chrématistique » (l'art de s'enrichir, d’acquérir des richesses), est un élément de la réflexion économique

réciprocité des rapports communautaires, de s’orienter vers une accumulation déraisonnable et passer hors l’enceinte de la cité. La chrématistique comme art de faire des profits est selon lui une procédure rationnelle même si les profits sont indus. Mais, poursuit Aristote, elle est un leurre car se développe dans un vide, sur la base d’aucune production. La chrématistique est l'art de l'acquisition de la monnaie pour elle-même : elle n'est plus liée à une action qui lui assigne sa fin et sa limite

partage avec le Moyen-âge chrétien une aversion de la pratique qui consiste à fabriquer de l’argent avec de l’argent : le prêt avec intérêt. Il s’agit la d’une chrématistique non naturelle. Pour lui l’enchainement bien-monnaie-bien est naturel, mais en revanche l’enchainement où la monnaie conduit à obtenir de la monnaie est une chrématistique non naturelle : acheter pour revendre n’est pas naturel, le commerce n’est pas naturel. Il est opposé à la notion du taux d’intérêt car pour eux, le temps appartient

il distingue deux types de richesses : la "vrai" richesse (biens indispensables à la vie) et la "fausse" richesse (la richesse pour la richesse, devenir plus riche tout simplement.) Il a fondé le terme de chrématistique qui est l'art d'acquérir des richesses. A cause de l'idée ce chrématistique mercantile (fausse richesse), il y a une condamnation de l'usure (faire payer un intérêt). Aucun digne d'intérêt. Paradigme : modèle d'ensemble => fondement d'une école = le modèle des modèles. Paradigme

Montesquieu • Marx sur l’argent Le plan : I. On gagne tout à échanger A. De quoi répondre à nos besoins vitaux : c’ets le besoin qui pousse à l’échange B. Des “liens économiques” : source de paix (Montesquieu) C. Du profit (“chrématistique”, Aristote) D. Idée de justice. Egalité arithmétique selon Aristote pour éviter d’être lésé (un acheteur = un acheteur) II. On ne gagne rien à échanger. A. Faux lien : le lien est extérieur et occasionnel. Seule la renaissance du besoin

travaux et l'économie rustique, l'autre par le commerce ; la première est indispensable et mérite des éloges, la deuxième par contre […] ne tient rien de la nature, mais tout de la convention. » Cette dernière conduit à la recherche d'une valeur chrématistique, c'est-à-dire d'une valeur qui n'a de sens que celle du pur profit pécuniaire qu'il condamne. Cette valeur paraît scandaleuse à Aristote parce qu'elle est produite de façon non naturelle. « L'argent, écrit-il, ne fait pas de petits. » Cette condamnation