Conatus

peux donc désirer selon moi, spontanément. Ainsi, je désire ce qui me fait du bien, ce qui me procure du plaisir ou du bonheur. Et ce serait nier ma singularité de dire que mon bonheur est le même que celui d’autrui ! Comme introduit Spinoza avec le conatus CITATION, il faut se connaitre pour désirer, pour se faire du bien. Car nous avons des désirs propres à nous même, notre profondeur, à notre personnalité à notre définition du bonheur (et il existe autant de définitions du bonheur que d’individus)

peuvent être associés et même coexister. Spinoza admet notamment une forme de liberté : il pense qu’être libre est possible à condition d’agir conformément à sa nature propre. En effet, être libre est, pour lui, le fait de se déterminé en suivant son conatus, sa nature. Spinoza allie donc la liberté et le déterminisme, la nature propre de l’homme étant déterminée. Kant, dans Critique de la raison pure, propose un modèle affirmant que notre perception des objets n’est pas la réalité. Il nomme « noumène »

plus "naturelle", i.e. la plus conforme à la nature (Ibid. : 267-69). En assurant en effet l’équilibre entre la souveraineté de l’État et celle de l’individu, entre l’obéissance et la liberté, elle serait la plus conforme à l’essence désirante du conatus humain. C’est également ce système qui, du point de vue politique (i.e. de la conservation des États), assure le mieux la survie et la pérennité d’une société. Quelques années plus tard (entre 1675 et 1677), le Traité politique (inachevé) donnera

intéressé. Le conatus, explique t-il en des termes qui résonnent avec le « je suis, je vis, j’existe » de Zilia, « est effort, il est aussi fondamentalement intérêt – l’intérêt de la persévérance dans l’être, c'est-à-dire du maintien dans l’existence et dans l’activité. Le conatus est l’intérêt à effectuer ses puissances et à les augmenter. Il est intérêt parce qu’il est expression d’une chose impliquée dans son existence même33 » (c’est Lordon qui souligne). Quelle est la relation entre conatus et don 

le bonheur ? II / On en vient à se demander, puisque le désir est source de malheur, s’il ne vaut pas mieux y renoncer. Mais l’homme serait-il encore un homme s’il ne désirait plus rien ? Selon Spinoza le désir est l’essence de l’homme, appelé conatus. Il s’agit là d’un désir de conservation, de persévérer dans son être, le désir est illimité et seule la mort peut le stopper. Mais si le désir est le propre de l’homme, certains désirs nous aliènent. Les désirs engendrés par la société de consommation

doit le sujet peut atteindre la béatitude à condition d'une parfaite autonomie loin de toute dépendance. Ainsi si on ne limite pas ses désirs on peu atteindre un bonheur parfait. Pour Spinoza le désir est l'essence même de l'homme: il parle de Conatus qui est un effort perpétré par le sujet pour «persévérer dans l'être». Il affirme que le désir définit la véritable valeur des choses c'est à dire que le sujet ne désir pas une chose car il la juge bonne mais qu'il juge cette chose bonne car il la

raisonnable et c’est pourquoi, parallèlement, il redoute la violence d’autrui qui peut s’emparer de son désir le plus cher : son désir de vivre. C’est ce désir de vivre, se transformant, face à la violence d’autrui, en crainte de la mort (à l’image du conatus de Spinoza), qui pousse l’homme à pactiser : je renonce à mon pouvoir de violence (et donc à la réalisation potentielle de tous mes désirs), à condition qu’autrui y renonce également, afin de préserver mon désir suprême, celui de vivre. Il ne

cela veut dire que il est héritier si au contraire il désire poursuivre dans une voie professionnelle totalement différente, il est déshérité. C’est une notion importante que Bourdieu met en avant, en effet, l’héritage est la transmission d’un « conatus » ou projet de vie. Pour continuer, les documents 1 et 2 montrent que le projet initial déterminé par le père va être ensuite poursuivi, développé par le fils. C’est héritage est, certes, souvent professionnel mais il résulte aussi d’une culture comme

par essence soit libre arbitre. Or, il est apparu qu’une telle conception devait être abandonnée car elle implique à la fois la croyance en la transparence absolue de la conscience et une conception du désir comme manque. Si on pense le désir comme conatus et le libre arbitre comme une illusion, alors désirer est essentiellement la même chose que vouloir.

voulons, n’appétons ni ne désirons aucune chose, parce que nous la jugeons bonne ; mais, au contraire, nous jugeons qu’une chose est bonne parce que nous nous efforçons vers elle, la voulons, appétons, et désirons ». C’est ce que Spinoza appelle le « Conatus ». C’est l’effort conscient d’exister et de persévérer dans l’existence. Il englobe tous les désirs particuliers. Ce désir est positif, il est producteur ; il n’est donc pas l’effet d’un manque en nous. Il précède et détermine tout jugement sur les