Conatus

en droit sur toute chose. Cet état représente ce que serait l'homme, abstraction faite de tout pouvoir politique, et par conséquent de toute loi. Dans cet état, les hommes sont gouvernés par le seul instinct de conservation - que Hobbes appelle " conatus " ou désir. Or, à l’état de nature, les hommes sont égaux, ce qui veut dire qu’ils ont les mêmes désirs, les mêmes droits sur toutes choses, et les mêmes moyens - par ruse ou par alliance - d’y parvenir. - À l'état de nature, l'homme est dénué de

du plaisir. Par là, celui-ci obéit à la loi de la nature qui veut que chaque être se conserve. L’homme se définit pour Spinoza comme un effort pour préserver son être : il agit en fonction de son conatus, à savoir en fonction de l’effort que je fais pour mon être. Ainsi, en mettant fin à ma vie, mon conatus baisse : je ne suis pas libre. Je me suis fais du mal. De même sans penser au suicide, l’homme anticipe souvent et a une obsession pour la mort qu’il considère comme le plus grand mal qu’il puisse

1) La capacité de tous les hommes d'être une menace pour chacun les rend égaux. Or leur plus puissant désir est de se conserver. Il faut donc sortir de l'état de nature pour satisfaire la passion fondamentale de cette même nature car chaque homme, peu importe le gabarit ne voit pas pourquoi il ne pourrait pas avoir ce qu'un autre homme pourrait avoir. Ainsi, étant donné qu'ils sont égaux, ils sont une menace les uns envers les autres car ils utiliseront la violence pour détenir ce qu'ils veulent :

Pour Pascal, il y a une vérité du cœur, il faut écouter sa raison et ses désirs aussi. Les désirs c'est ce qui pousse l'homme à agir, à construire, à être inventif, sans passions, on n'y arrive à rien. Les désirs à une force sur nous, c'est comme le conatus expliqué par Spinoza. Le désir est comme un moteur de l'humanité. On peut assumer ses désirs dans l'art, par exemple, grâce à l'objectivation de notre intériorité, cela canalise notre instinct. Désirer l'impossible est source d'action. Freud explique

artistes contemporains ne se pas dotés d’un don. Hegel : « L’homme de génie s’effondre comme une douille vide. » Ex : Van Gogh, otage et victime de lui même et de la société. Fragilité existentielle de l’artiste. Spinoza : l’homme est un être de désir (=conatus) Si on croit les propos d’Artaud ce n’est pas à cause de sa dégradation mentale, de sa pseudo folie c’est au contraire, la société ne supporte plus son extrême lucidité, sa vérité. « C’est ainsi qu’une société tarée a inventé la psychiatrie pour se

aspirer a ce qui ne dépend pas de nous. Caractères aléatoires expérience de la satisfaction, stable, durable. But stoïciens : Etat d’apathie, état sans souffrance Croyance : s’approprier un discours dans l’esprit critique, adhésion totale Conatus : Effort entrepris par un être pour exercer sa puissance d’exister, s’épanouir. Concupiscence : désire trop vif des choses terrestres Concept : Idée abstraite et générale qui permet d’établir des relations entre différents aspects de la réalité

d’une dépendance. Le désir est à la racine de toutes les passions et actions humaines et tous les désirs d’une même personne ne sont que les multiples expressions d’un même désir de vivre selon ses déterminations propres, c’est ce que Spinoza nomme « Conatus », qui est le désir de se conserver et de persévérer dans son être, ou effort par lequel toute chose tend à réaliser son essence. Le désir est le déploiement de la puissance d’exister. Dans le dernier paragraphe, l’auteur énumère une série de question

Ce qui est naturel serait alors ce qui est immanent à la nature. Les passions sont les propres de l’homme selon Spinoza => « l’homme est nécessairement soumis aux passions »· Passion qui aug notre puissance d’être = vont dans le sens du conatus · Passions tristes qui au contraire diminue notre capacité d’agir, d’être = jalousie, haine etc. => ces passions nous rongent · Ce n’est pas une volonté d’écraser l’autre

du devoir familiale. Si Antigone résiste c est également pour elle même pour exister en tant que liberté. Si bien que progressivement on a l’impression que Antigone résiste pour résister et sa lutte finit par perdre son sens. , (chez Spinoza le conatus : c est la volonté de persévère dans son être c est ce qu’ appelle la volonté de puissance volonté de s affirmer dans l existence.) La liberté d’Antigone a un prix : c est la mort C’est en défiant la mort qu’elle est reconnu comme liberté:

qu'il est l'essence de l'homme, qui apport à chacun son énergie vitale afin de « persévérer dans son être ». (Freud et la libido qui donne une vision globale de la sexualité humaine pour désigner l'énergie sexuelle issue de la pulsion) + idée de conatus de Spinoza selon laquelle « toute chose, autant qu'il est en elle, s'efforce de persévérer dans son être » ( citation ) : l'homme désire une chose parce qu'il la juge bonne « ce qui fonde l'effort, le vouloir, l'appétit, le désir, ce n'est pas qu'on