Cour De Cassation Sncf

et la répétition de l’indu. La jurisprudence, au XIXe siècle, a rajouté un 3e quasi-contrat : l’enrichissement sans cause. Puis, pendant un siècle la Cour de cassation a affirmé qu’il n’y avait que ces 3 quasi-contrats, cela procurait de la sécurité juridique, car dans la définition du Code civil, il n’y a pas de conditions, et la Cour de cassation aurait pu inventer de nouveaux quasi-contrats. Ces 3 quasi-contrats avaient des points communs. Il s’agissait de faits volontaires licites, et spontanés

aussi par sa négligence ou son imprudence. Donc la faute civile peut être une simple imprudence, elle n'a pas besoin d'être intentionnelle. La Cour de cassation l'a dit très clairement dans un arrêt Civ 2ème 8 juillet 2010 : les juges du fond avait écartés la faute au prétexte que la partie n'avait pas délibérément violé le plan de chasse et la Cour de cassation rappel que l'article 1382 ne requière aucun élément intentionnel.L'article 1382 évoque la notion de faute, mais n'en donne pas de définition

des dommages. La Cour de cassation décide de ne pas faire droit à la demande de l’association, et s’attache à montrer en l’espèce que le forage a bien été exécuté et que donc par conséquent il n’y avait aucun risque de pollution. La Cour de cassation estime dans cet arrêt que le principe de précaution ne s’applique pas en l’espèce, mais reconnaît implicitement le droit de pouvoir invoquer ce principe. Cependant dans un arrêt du 18 mai 2011, le raisonnement de la Cour de cassation est inversé et

endurés et sincères, ont considéré durant de nombreuses années, que leur activité impliquait inéluctablement des sacrifices professionnels, A cela s'est également ajouté le régime probatoire qui, jusqu'au 28 mars 2000 (arrêt de la Cour de cassation FLUCHERE C/ SNCF), obligeait le demandeur et par là même le salarié, à rapporter la preuve de la discrimination syndicale invoquée. Aujourd'hui, un constat s'impose : le contentieux de la discrimination syndicale est voué à se développer. I. LE

obligé de sursoir à statuer. La loi du 10 juillet 2000 et la jurisprudence considèrent que le fait que la faute pénale ne soit pas établie ne fait pas obstacle à l’exercice d’une action en réparation d’un dommage. La Cour de cassation a du se ranger à cette position. ==} Cassation 1ère Civ. 30 janvier 2001 : Un pilote d’hélicoptère avait été chargé d’un reportage aérien. En s’approchant d’un voilier, l’hélico a sectionné le hauban du voilier et s’est écrasé en mer. Cela a provoqué la mort des

pas deux volontés, il n'y avait pas délit car ces gains ne nuisaient pas à autrui. La cour de cassation a admis dans un arrêt du 28 mars 95 que ces publicités pouvaient être analysées comme une engagement unilatéral à verser le lot promis. Il faut que les documents puissent être suffisamment clair pour qu’on puisse considérer que l’annonceur a l’obligation d’assumer sa promesse. La décision de la Cour de Cassation du 28 mars 1995 a créé cette notion d'engagement unilatéral pour que l'annonceur verse

L'arrêt du 17/01/1923, PICCIOLI à propos de terrains appartenant au port d'Oran, affectés à la manutention portuaire. L'arrêt dit que ces terrains appartiennent à l'état en visant les dispositions du droit de propriété du code civil.    La Cour de Cassation en 1934 juge que la propriété d'une dépendance du domaine public emporte la propriété du dessus et du dessous et donc applique la théorie de l'accession de l'article 544 du code civil.   Conseil d'Etat, 8/05/74, GIRO à propos d'un passage public

quelle est la position de la cour d’appel ? - le recours en cassation : qui forme le pourvoi ? Quels sont les « moyens du pourvoi » ? 3. Question juridique Formuler une question claire et synthétique permettant de dégager le principal problème de droit en cause devant les juges. Ne pas reprendre le nom des parties ni les éléments factuels. 4. Solution Donner la réponse de la Cour à la question posée. Puis argumenter, au besoin en complétant le raisonnement de la Cour. Finir enfin par cette phrase

entre l’ordre judiciaire et l’ordre administratif. La responsabilité civile est la responsabilité encourue par les personnes privées, physiques ou morales. Cette responsabilité relève des juridictions de l’ordre judiciaire, et donc de la Cour de Cassation. La responsabilité administrative concerne les personnes de droit public (par exemple : l’Etat, les Régions, les Communes, les Hôpitaux publics) lorsqu’elles agissent dans le cadre de l’exécution d’un service public. Cette responsabilité administrative

entre prise ne peut décider dans des rapports contractuels de nier ou limiter sa responsabilité au niveau de la responsabilité délictuelle. Ce principe a été disposé par une disposition de la formation civile de la chambre de cassation du 17 février 1955 dans une affaire SNCF contre la compagnie « La préservatrice ». Elle a ici exposé expressément que les articles 1382 et 1383 étant d’ordre public, leur application ne peut pas être paralysée à l’avance par une convention, par un contrat entre les