Descartes Et Sartre

Jean-Paul SARTRE : L’Existentialisme est un humanisme (1946) Introduction à l’existentialisme sartrien 1. Les racines La réflexion de Sartre s'est nourrie d'influences complexes et souvent contradictoires : • d'abord celle de la philosophie allemande : il faut mentionner ici Hegel (tout particulièrement avec sa dialectique), Marx (théorie du travail humain et de l'histoire), Husserl (idée d'intentionnalité ) et Heidegger (sa notion de Dasein, d'être-dans-le-monde, influencera

- Le monde adapté à nous ou vice versa : l’idéalisme. - Le monde fait d’une première idée : l’existentialisme/idéalisme est le même. L’écrivain écrit à partir d’une idée sans tenir compte ce qui existe : l’existentialisme. Sartre : il y a une spontanéité. C’est le véritable qui va créer l’idée. C’est très intéressante la biologique, l’idée du homme, de la femme, de l’existence. A partir de la le véritable on fait un monde intellectuel. LA CAVE • C’est un dialogue

peut être, au même titre que tout objet, objet d’une analyse ou d’une intervention comme c’est le cas dans le domaine médical où le chirurgien répare le corps comme un mécanicien répare une voiture. b) C’est du reste ce que nous fait remarquer Descartes dans sa lettre au marquis de Newcastle du 23 novembre 1646. Ainsi affirme-t-il : « Enfin il n'y a aucune de nos actions extérieures, qui puisse assurer ceux qui les examinent, que notre corps n'est pas seulement une machine qui se remue de soi-même

elle différencie l’Homme de l’animal « Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l’Homme infiniment au dessus de tous les autres êtres vivants sur Terre » (Anthropologie du point de vue pragmatique). Seule certitude absolue, selon Descartes, cette conscience est évidente par la simple application du doute méthodique : la remise en cause de l’existence de cette conscience est pensée et donc conscience. Elle est donc à la base de toute pensée : cogito cartésien « Je pense donc je suis

même c'est donc penser que l'on existe même dans le doute de toute chose. Descartes, dans Méditations métaphysiques II , se force à considérer comme faux tout ce qui est douteux pour atteindre une certitude inébranlable. Il met entre parenthèse tout ce qui se présente à sa conscience ; il parvient alors à une certitude fondamentale : il existe en tant qu'il est un sujet pensant, car pour douter, il faut être. Ainsi Descartes prouve que nous sommes conscient de nous même et de nos actes. Aussi, pour

qu’il ne paraissait pas au contact de la société, et cesser de paraître ce qu’il n’était pas au regard d’autrui. Cette solitude recherchée se définit par rapport à autrui. La solitude n’est pas dans le donné naturel de l’homme. Comme le dit Descartes « nous avons été enfants avant d’être des hommes », or l’enfant ne vit que s’il est nourri, langé, soigné par un autre. Autre, qu’au début il ne connaît pas, et d’ailleurs à ce moment, il ne se connaît pas comme étant lui-même. Conscience, conscience

Jean-Paul Sartre et Jacques Prévert étaient des contemporains et, s’ils ne se sont pas influencés l’un l’autre, au moins il peut être documenté que Jacques Prévert était influencé de Sartre. Par exemple le poème « Le Sultan » de Prévert reflète les pensées de Sartre concernant la relation entre le bourreau et sa victime exprimée lors de ses écrits contre la torture en Algérie dans les années 1956-1962. Sartre avait décrit la relation entre bourreau et torturé comme une espèce de perversion sexuelle

est intuitive et immédiate, comme l'affirme Descartes, si c'est la seule expérience qui implique immédiatement l'existence de ce qui est expérimenté en elle, il faut alors en venir à la conclusion qu'il y a seulement un ego, que ma conscience est la seule conscience possible. C'est à cette conclusion fort logique qu'arrive Berkeley, qui est probablement le seul philosophe dans la tradition occidentale à maintenir, plus radicalement encore que Descartes, qu'il y a une solitude radicale de l'ego. Parce

sont des aspects de l’être psychique. Cette activité psychique est liée à des mécanismes physiques et chimiques du système nerveux. Pour autant, le psychisme n’est pas réductible à ces mécanismes : il n’est pas l’équivalent du cerveau. Au XVIIe, DESCARTES a identifié le psychisme à l’âme immatérielle, à la conscience qui est unifiée dans le moi.  Cette identification n’est t- elle pas une illusion ? Qu’est ce que le moi ? La conscience est elle souveraine ? La psychanalyse depuis FREUD considère

de soi. De prime abord, l’homme est nécessairement conscient de lui-même. L’expérience de la pensée fonde la conscience de l’homme. Descartes dans ses Méditations métaphysiques utilise la méthode sceptique (aussi appelée le doute méthodique) pour arriver à un objectif : fonder la science sur des vérités solides. Pour arriver à une certitude, Descartes procède en doutant de tout ce qui est incertain jusqu’à obtenir une vérité. Il commence par dire que les sens peuvent décevoir l’homme et