Diffusionnisme

ou des fonctions qui le déterminent. Autrement dit, chaque élément de la culture possède une certaine tâche à accomplir -une fonction-, qui présente une part irremplaçable de la totalité organique. Ce courant s'oppose à l'évolutionnisme et au diffusionnisme. La culture doit être vue dans une perspective synchronique. Ce courant a connu ses limites, notamment sur le fait de réduire les réalités culturelles, néanmoins il subsiste encore aujourd'hui sa méthode de l'observation participante. Malinowski

recherche suffisamment cohérent pour permettre en l'occurrence d'utiliser ce terme) Jean-Pierre Olivier de Sardan, Anthropologie et développement. (1995) 105 [80] Premier point de vue anthropologique : le diffusionnisme classique du début du siècle Je n'évoquerai pas ici le diffusionnisme européen, en particulier allemand, autour de Gräbner et de la théorie des cercles culturels, resté souvent général et spéculatif, et donc peu intéressant pour notre propos, mais plutôt sa forme américaine, beaucoup

vivre dans des conditions extrêmes. - Ethnologie, éducation et évolutionnisme : il regarde les grandes étapes de l’évolution des sociétés à laquelle correspondent des formes éducatives (Marx, Durkheim.) - Ethnologie, éducation et diffusionnisme : va considère que l’éducation à une fonction (Malinowski). Ils regardent comment l’éducation peut varier d’une société à une autre. - Ethnologie, éducation et symbolisme : les symboles d’une société sont aussi importants que le matériel

l’importance, dans les débats scientifiques et publiques, des discours culturels. Revenons sur les différences et similarités de ces approches. D’un point de vue théorique, le modèle de la convergence s’apparentait d’une certaine manière au diffusionnisme culturel selon lequel certaines cultures s’étendent et « colonisent » d’autres formes culturelles. Le différentialisme lui, s’apparentait davantage au relativisme culturel pour lequel les cultures ne sont compréhensibles qu’en leur sein et intrinsèquement

faire reconnaître par lui, tout en acceptant les jugements et les universels-singuliers. Une culture n’est pas fixe, elle évolue et se transforme avec les individus qui la constituent mais également aux contacts d’autres cultures (métissage, diffusionnisme, acculturation). 1.2. Présentation et commentaire de textes  Nous allons présenter ici les textes de Wanda Dressler, « Dilemmes culturels des sociétés contemporaines entre modernisme et postmodernisme », et Tzvetan Todorov, « Le

évoluer dans des voies essentiellement semblables. « (The Rise of Anthropological Theory, Londres, 1969, p. 683.) Op. cit., Lowie, p. 441. 27 Raoul Makarius, “Présentation et introduction ” , La société archaïque (1971) 24 reconnaît au diffusionnisme toute sa valeur, le considérant comme un facteur d'évolution, mais qu'il a poussé très loin l'emploi de ce concept. Il attribue par exemple l'origine du système clanique, qu'il tient pour l'institution fondamentale de la société primitive, à un

parcourent le même itinéraire culturel. Même sil n’ont pas atteint le même niveau, ils ont les même capacités. Certains diront plutôt que cette théorie confirme la supériorité de la race banche qui a parcouru le cycle plus rapidement. 3. Le diffusionnisme Il se développe en contre réaction à l’évolutionnisme. Il défend la cause que les civilisations ne se seraient pas développées parallèlement mais plutôt grâce à des échanges interculturels et à des emprunts. a. L’école historico-culturelle

C. Darwin17 (culturalisme sociobiologique à partir d’un principe unique de passage de la « sauvagerie » à la civilisation). Le diffusionnisme considère les évolutions culturelles de façon plus « modérée » dans une sorte de gradualisme. Comme le signale R. Bastide dans l’Encyclopedia Universalis, dans le sens que lui attribue l’anthropologie culturelle, le diffusionnisme « se rapporte à la propagation de traits culturels, aussi bien spirituels (institutions sociales, mythes ou rites) que matériels

dites primitives (v. Ethnologie) ne serait donc que l’un des aspects de l’Anthropologie qui vise à la connaissance totale de l’homme (V. Anglais Anthropology). Il existe différentes écoles anthropologiques : le relativisme, le culturalisme, le diffusionnisme, les cultural studies, les gender studies, les postcolonial studies, etc. 23 Observation sur le terrain, description et analyse des groupes humains (suffisamment petits pour être totalement appréhendés par un nombre restreint de chercheurs

de la diffusion des innovations d’Everett M. Rogers (dont la première publication date de 1962), qui a insufflé un certain nombre de recherches. Les travaux de Rogers s'inscrivent dans une longue tradition anthropologique connue sous le nom de "diffusionnisme", dont le principal instigateur est un anthropologue, Kroeber (1923), qui s'est intéressé à la pénétration des innovations techniques dans le tissu culturel. Bien qu'ayant fait l'objet de nombreuses critiques et de quelques aménagements, les recherches