Démocratisation Massification Scolarité

Sujet : Dans quelle mesure l’école est-elle source de mobilité sociale? Introduction : Depuis Tocqueville et surtout depuis les lois scolaires de Ferry (1881,1882) sur la scolarité laïque, gratuite et obligatoire, le moteur démocratique de l’ascension sociale, où la possibilité pour un enfant de pouvoir accéder à un statut social supérieur à celui de ses parents, s’identifie à l’institution scolaire. Dans cette logique “l’égalisation des conditions” représente non seulement un objectif

en premier lieu reconnaitre l’échec scolaire pour imaginer des stratégies, des politiques de lutte contre celui-ci. Il dépend de l’environnement scolaire et économique des élèves. Il est présent dans toute la France et à tous les niveaux de la scolarité : primaire, collège et lycée, mais son aspect le plus visible est au collège. La notion d’échec scolaire est d’apparition récente : 1950. Avant il n’y a pas de notion d’échec car il est normal de ne pas réussir scolairement quand on est issu de

« discriminations négatives ». Reconnaître que le talent et l’effort résultent d’un construit social, à l’origine d’inégalités scolaires trop fortes. Principe postulé Il faut garantir l’égalité d’accès à l’école afin que tous enfants bénéficient de la scolarité et que les inégalités scolaires ne soient plus que la juste rétribution du talent et de l’effort. Il faut se concentrer aux pratiques relevant d’inégalités de traitement à l’école (orientation, redoublement, pratiques de notation). Pour être juste

l’ASSU qui verra son effectif passer de 600 000 à 900 000. Cela s’explique dans un premier temps par la massification scolaire car à partir de 1959, l’école est rendue obligatoire jusqu’à 16 ans contre 14 ans avant mais aussi par des lois/programmes concernant le matériel sportif (entre 1960 et 1965, construction de plus de 2000 terrains de sport, 500 piscines, 1000 gymnases etc.). La massification scolaire qui s’explique également par le baby-boom des années 50 (augmentation des moins de 20 ans

population les moins élevées, mais les inégalités se renforcent par le jeu des filières (A. Prost, 1983). Dès les années 90, après la démocratisation du collège (1975), puis la massification du lycée, l’Éducation nationale a dû traiter le nombre de collégiens inaptes à entrer au lycée, défini encore comme le lieu de l’intelligence et de la sélection élitiste. Le seuil de la scolarité obligatoire étant à 16 ans, il fallait trouver les voies de sorties possibles pour les élèves qui ne pourraient pas atteindre

fondamentales, et en 1881, il y a une gratuité totale de l’école primaire qui doit être prise en charge par la municipalité et il y a une laïcisation (locaux, programmes, enseignants, etc.) et en 1882, l’école primaire est obligatoire et jusque 12ans (scolarité plus régulière et plus longue), il y a donc plus d’élèves et donc il faut plus d’écoles et d’enseignants : c’est le développement quantitatif de l’école. Mi 19ème – Fin 19ème : la situation sociale des instituteurs s’est améliorée et n’ont donc

Les enfants de la démocratisation scolaire Stéphane Beaud L’auteur du livre, Stéphane Beaud ,maitre de conférence en sociologie, chercheur au laboratoire de sciences sociales de l’école normale supérieur ,a étudié plus particulièrement les transformation du milieu ouvrier, ainsi que l’identité sociale des enfants d’immigrés, ce livre en lien avec le thème de ses recherches analyse le phénomène de massification a l’enseignement secondaire, ses

= mobilité totale - mobilité structurelle  → fluidité socialeGénération née vers 1945 : forte mobilité structurelle dans les 30 glorieuses, forte mobilité sociale ascendante → élévation de la qualification des emplois mais massification scolaire encore limitéeDernières années : faible mobilité structurelle, croissance importante du nombre de diplômés et ainsi réduction des places disponibles pour une mobilité ascendante → déclassement scolaireConséquences : sentiment de frustration

d’étudiants dans le second cycle ou à l’université. Dans le second cycle, toutes les catégories sociales profitent des évolutions, mais le décalage de ces dernières se maintient d’environ 40%. Le BAC n’est pas un bon critère. Il existe une démocratisation de l’enseignement dans le sens d’une diversification. Les évolutions jouent sur le type de cursus, sur le redoublement. En cursus normal (jusqu’à la 3ème sans redoublement), on retrouve 93% d’enfants de cadres supérieurs, 51% d’enfants d’ouvriers

phénomène de massification de l’enseignement » et qui permet de reconnaître aux élèves un certain nombre de droits. Les élèves ne sont plus alors de simples usagers du service public mais ils sont considérés comme des futurs citoyens que l’école reçoit pour mission de former en conséquence. Il peut être intéressant de se demander un instant si ces nouveaux droits sont apparus naturellement dans le paysage éducatif, en quelque sorte comme une conséquence logique à la fois de la massification, de l’allongement