Epictète

arbitre, un pouvoir de se déterminer soi-même. Pour avoir une liberté totale, l’Homme doit faire usage de sa raison tout en distinguant ce qui dépend de lui et ce qui ne dépend pas de lui. En d’autres termes, comme le dit Epictète, ce qui est nôtre œuvre et ce qui ne l’ai pas. Epictète, grec ancien, est un des représentants du Stoïcisme. Dans son ouvrage Manuel, il affirme que ce qui dépend de nous est l’opinion, la tendance, le désir, l’aversion. Et ce qui ne dépend pas de nous sont les corps, biens

tristesse, ni même d’ascétisme, mais de sérénité, d’absence de trouble, de contentement intérieur. De meme dans l'extrait de "Vaincre ses habitudes passionnelles", d'Épictète (50-130) La morale stoïcienne a notamment été élaborée par un esclave, Epictète, et par un empereur romain, Marc Aurèle : elle est donc proposée à tout homme, quelle que soit sa condition. Le texte qui suit a une portée méthodologique : il expose la marche à suivre pour se libérer des passions. "Toute habitude et toute faculté

de désir évoqué puisqu'il peut conduire l'Homme à faire de mauvaises actions pour les satisfaire. Il faut modérer ses désirs si l'on veut être heureux, satisfaire tout ses désirs peut entraîner être défavorable à l'Homme. C'est ce qu'explique Épictète quand il compare la vie à un banquet auquel nous sommes invités. Si nous mangeons tout ce que nous voulons sans modération, cela va déplaire au reste des invités qui nous trouverons malpoli et nous renverrons de ce banquet. De plus, l'épicurisme

monde est matériel mais vivant = matérialisme intégral, animation perpétuelle. Le sage est la personne qui ne rencontre pas d'obstacles, qui "ne se prend pas la tête", il est donc libre. à Epictète, le Manuel : l'esprit doit accepter toutes contraintes, sans tenter de détourner ce qui doit être fait. Pour Epictète, il a des choses qui dépendent de nous, et d'autres non : ce qui dépend de nous, ce sont nos jugements, nos tendances, nos désirs… ce qui ne dépend pas de nous, c'est la richesse, la célébrité

donne les moyens d’atteindre telle ou telle fin. Il s’agit de mettre en œuvre l’intelligence qui se donne un but précis et met au point la façon d’y parvenir. Il peut y avoir du désir dans la volonté mais la volonté le maîtrise rationnellement. EPICTETE, stoïcien du Ier siècle après J-C ne laisse pas voir ses sentiments. Il maîtrise les désirs par la volonté. On fait la différence entre les choses qui dépendent de nous et les choses qui ne dépendent pas de nous. • Les choses qui dépendent

LE STOICISME       Le stoïcisme est un eudémonisme. Il fait du bonheur la fin naturelle de l’existence humaine et de la sagesse la méthode du bonheur.        Mais Epictète ne définit pas comme Epicure le bonheur par le plaisir. Il le définit par la vertu. Le bonheur c’est la vertu et non ce qui est visé par la vertu. On peut être heureux dans le taureau de Phalaris pourvu qu’on soit vertueux. Ce qui conduit les stoïciens à séparer vertu et plaisir. La vertu, dit Sénèque, existe souvent sans

le bonheur par nos propres moyens et surtout, supprimer cette peur, source de notre angoisse, en acceptant la mort nous apporterait la sérénité. Ne resteraient que des émotions sur lesquelles nous pouvons agir : ambitions déçues, chagrins d’amour… Epictète, de son côté, recommandait de ne vouloir que ce qui est à notre portée (nos désirs, pensées, jugements…), de renoncer à « ce qui ne dépend pas de nous » (ce qui dépend donc en partie ou totalement du hasard comme l’argent, la beauté, la santé…) et

le Dieu des chrétiens) et citoyens du monde. Les honneurs sont à compter au nombre des choses indifférentes : ils ne dépendent pas entièrement de nous et de notre valeur réelle ; la mondanité et l’opinion en disposent. C’est pourquoi l’esclave Épictète a pu être admiré par l’empereur Marc Aurèle : par sa hauteur d’esprit, son courage, sa simplicité et son sang-froid, l’esclave montrait qu’il faisait parti des véritables maîtres, contrairement à ces personnages sinistres et creux qui singent dans

5 A. Dieu et le mal chez les philosophes antiques……………………………....p.5 B. Leibniz et la théodicée……..……………………………………………....p.6 C. Le tournant kantien et le mal radical……………………………………....p.8 III. Que faire du mal ? ………………………………………………………………..p.9 A. Epictète et l’acceptation stoïcienne …………………………………….….p.9 B. Hannah Arendt et la banalité du mal……………………………….………p.11 C. Paul Ricœur et le mal comme « pro-vocation »……………………………p.12 Conclusion………………………………………………………………………………...p.13 Bibliographie…………………………………………………………………………

enseigne en effet l’acceptation de tout ce qui est : abstiens-toi de gémir et supporte avec fermeté les coups du sort ! ● Le stoïcien Épictète distingue les choses qui sont en notre pouvoir (nos jugements, nos tendances, nos désirs) et les choses qui ne sont pas en notre pouvoir (le corps, la richesse, la réputation). L’unique souhait du désir, nous rappelle Épictète, est d’atteindre l’objet désiré. Or, si nous investissons de notre désir des objets qui ne dépendent pas de nous, il est fort probable