Epictète

barrière à notre liberté. C’est ce que pense le stoïcien Epictète. En effet, selon lui l’individu est soumis à son destin. Selon lui, nos sentiments représentent un trouble pour l’homme et nous empêchent d’atteindre le bonheur qui est lié à la liberté. Nos choix son ainsi dictés par nos sentiments. Il faut alors se détacher de tout jugement, de tout sentiment pour pouvoir nous concentrer uniquement sur ce qui dépend de nous. Ainsi, selon Epictète, nos sentiments représentent un frein nous empêchant

pense Épictète qui voit la philosophie comme un moyen de « se préparer aux événements ». Ces paroles ont bien sur un sens universel, il faut ici comprendre qu'il faut se préparer à la mort pour pouvoir la supporter. Chez les stoïciens, Il n'est pas non plus question de relativiser la mort. Bien au contraire, pour les stoïciens tel Épictète : c'est parce que la mort est si douloureuse qu'il faut apprendre à la supporter. L'homme doit selon les stoïciens s'exercer à cette pensée. Épictète nous rappelle

domine et à laisser aller le reste - Le malheur des hommes vient de ce qu’ils veulent avoir la main haute sur ce qui est hors de leur Épictète d’Hiérapolis (50-130 av. J-C) : - Il enseigne sous la forme de discussions et de remises en question - Il ouvre une école stoïcienne à Nicopolis qui connaît un grand succès Sa théorie : Selon Épictète, il ne faut pas se laisser affecter par les imprévus de la vie, pour ne pas en souffrir. Le bonheur et la sagesse dépendent de soi-même et

de pensée divergente. En résumé, un esprit libre est un esprit qui peut penser en toute liberté, sans menaces, mais aussi un esprit qui n’accepte pas les opinions déjà faites. Cependant, peut-on se satisfaire d’une définition aussi simpliste ? Epictète dans son Manuel traite de ce qui dépend de nous ou de ce qui ne dépend pas de nous. Ainsi il énonce que ce qui dépend de nous, c'est-à-dire toutes nos pensées, nos désirs, notre foi, et tout ce qui est lié à notre intériorité, est « soumis à notre

stoïcienne, et par la suite, nous allons élaborer la conception chrétienne. Ces deux conceptions visent à trouver le chemin du salut et ce, par des manières différentes. Selon les philosophes, « la crainte de la mort nous empêche de bien vivre. » De là Épictète affirme que le meilleur moyen de vaincre la mort et d’être libre, c’est de s’exercer contre elle. Il pense aussi que la maladie est en fait une entrave pour le corps, mais pas pour la liberté de choisir si celle-ci n’y consent pas. Ainsi, selon

philosophique de la Grèce antique, fondée par Zénon de Citium en 301 av. J.-C. C'est par la suite un courant philosophique hellénistique qui a traversé les siècles, subi des transformations (notamment avec Chrysippe en Grèce et à Rome avec Cicéron, Sénèque, Épictète, Marc Aurèle), puis exercé diverses influences, allant de la période classique en Europe (en particulier au xviie siècle, chez René Descartes) jusqu'à nos jours. Cette philosophie exhorte à la pratique d'exercices de méditation conduisant à vivre

permettre d’accéder au bonheur absolu, quelles que soient les circonstances. Mais il ne va pas sans difficulté. « Le bonheur est dans la restriction de nos désirs », voilà la thèse stoïcienne. 1. Modifier nos désirs Les Stoïciens (Sénèque, Epictète et Marc-Aurèle sont les plus connus) disent tout d’abord qu’il faut séparer ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous : Souviens-toi donc de ceci : si tu crois soumis à ta volonté ce qui est, par nature, esclave d’autrui, si

laquelle la souffrance et l’inquiétude n’existe plus , parce que le sage à su se libérer du désir. Vers 300 av J-C , c’est une pensée post-aristotélicienne , fondée à la fois en Grèce ( Epictète ) et dans l’empire romain ( Sénèque , Marc-Aurèle ). Le désir nous éloignerai de la sagesse , le moyen préconiser par Epictète , il faut distinguer deux choses , d’un part les choses qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas nous. La seule chose qui puisse dépendre de nous est le contrôle de la pensée

tous sont les fils de la Grèce. Les uns, comme Cicéron, reflètent indifféremment les idées du Lycée, de l’Académie ou du Portique : tel un fleuve reflète tour à tour dans ses eaux les objets qui se dressent sur ses rives. D'autres comme Sénèque, Épictète et Marc-Aurèle, adoptent en les marquant de leur empreinte personnelle les idées de Zénon. L'épicurisme eut aussi sa place, et elle fut considérable dans les mœurs. Les publications d’Amafinius, qui fut avec Lucrèce et Velleius Torquatus au rang

donc aussi distinguer les choses qui « dépendent point de nous [qui] sont les corps, la réputation, les dignités ; en un mot, toutes les choses qui ne sont pas du nombre de nos actions. » Epictète nous montre qu’il existe deux types de personnes : celles qui croient à cela et celle qui n’y croient pas. Epictète nous montre que ce qui fait la liberté du sage est que, sachant les limites des choses qui dépendent de lui, il n’entrave jamais ce qui n’est pas en sa possession. Par cela, le sage évite