Epictète

philosophie 1 Le commencement du commencement : le sentiment du conflit Dans ce deuxième mouvement du texte, nous trouvons à la fois une argumentation et une explication des attributs retenus pour constituer le commencement de la philosophie. Épictète procède par question-réponse. La première réponse nous permet de mieux comprendre ce que peut être le sentiment du conflit. Il s'agit du sentiment lié à la découverte d'une opinion contradictoire. Nous sommes surpris, choqués de voir que d'autres

prône pour un hédonisme= jouissance des plaisirs simples de la vie. Les vertus sont recommandées car sinon cela déstabilise le plaisir. Le stoïcisme => bonheur par la vertu. Epictète=> il faut se détacher de ce qui ne dépend pas de nous pour ne désire que le bien qui dépend de nous. Veut la maitrise de soi Epictète, Lettre à Ménécée « il faut donc méditer sur ce qui procure le bonheur, puisque, lui présent, nous avons tout, et, lui absent, nous faisons tout pour l’avoir. » Dans les deux

désirs (naturels et nécessaires, naturels et non-nécessaires, non-naturels et non-nécessaires) qu’il faut satisfaire pour être heureux. Or il est impossible de tout satisfaire. Donc le bonheur est impossible à contrôler. Chez les Stoïciens (comme Epictète ou Marc-Aurèle), la notion de bonheur s’apparente à l’absence de plaisirs. La vie a pour but l’apathie (absence de passions). Un désir, lorsqu’il est satisfait, laisse la place à un autre désir donc la demande de satisfaction est infinie. De plus

Epictète: « Ce n'est pas par la satisfaction du désir que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir. » « Le bonheur ne consiste pas à acquérir et à jouir, mais à ne rien désirer, car il consiste à être libre.  » Sénèque: Qu'est-ce qui peut manquer à l'homme qui s'est placé hors de tous les désirs? De quelle ressource extérieure peut avoir besoin celui qui a réuni en lui tous ses biens?  Renonçons à vouloir ce que nous avons voulu. Pour ma part, je m'attache à ne pas désirer

vue que choisir est en quelque sorte dire "non". Un problème intervient alors: Savoir dire non de façon éclairé, est-ce vraiment être libre? Epictète fut un esclave très tôt affranchi. Il suivit à Rome les leçons du stoïcien Musonius Rufus puis ouvrit une "école" dans sa modeste cabane. Celui-ci considérait la liberté différemment: "La liberté, dit Epictète, dans les Entretiens, consiste à vouloir que les choses arrivent, non comme il te plaît, mais comme elles arrivent." Cette vision simpliste de

revanche ce qui dépend de nous ce sont les jugements que l’in porte sur ces événements. La façon dont nous mourront ne dépend naturellement pas de nous, mais notre attitude vis-à-vis d’elle, oui. C’est ainsi que dans les premières pages de son Manuel, Epictète exhorte à l’homme de cesser de désirer vouloir changer les événements afin de vouloir ce qui arrive et d’être libre. Ainsi détacher notre volonté, des choses extérieurs nous permet de supporter notre liberté, non pas en s’en détournant mais en acceptant

Travail sur le stoïcisme 1 – Entretiens 4 – La voix de la liberté Il s’agit ici de déterminer l’essence de la liberté selon Epictète – et, de fait, la condition sine qua non pour que liberté il y ait. La réflexion d’Epictète semble s’articuler en trois temps. Dans un premier temps, la liberté est évoquée tout à fait théoriquement, de sorte qu’il en résulte une vision manichéenne du monde : l’homme qui ne rencontre aucun obstacle à son désir et qui « a tout à sa disposition

deuxième topique de Freud, dans ce cours). Nos désirs rencontrent en lui une paroi marmoréenne contre laquelle ils peuvent s’user : ils échoueront toujours, se muant en envies, en rancunes, puis en malheur. Si donc nous voulons être heureux, explique Epictète dans son Manuel, le plus prudent est d’abord de supprimer tout désir. Cela fait, la pensée peut atteindre une représentation (phantasia) adéquate du monde (autrement dit, la lucidité sur l’ordre du monde). Reconnaissant le cours inévitable des événements

A. Pour être heureux, il faut apprendre à satisfaire les désirs qui peuvent l’être (d’après Epicure). 1. le Carpe Diem épicurien. 2. La libération des désirs vains. B. Du désir égocentrique à l’harmonie de la vie universelle. Avec Epictète, on peut soupçonner ce que Epicure nomme les désirs naturels nécessaires de ne pas pouvoir toujours être satisfaits. Cela met en cause notre survie elle-même : la famine, la maladie.. Si on veut vraiment rendre nos désirs cohérents, il faut donc

sociale pour acquérir une bonne estime de soi. « Homme, si tu es quelqu'un, va te promener seul, converse avec toi-même et ne te cache pas dans un chœur » disait déjà pourtant Epictète, philosophe au premier siècle. L’individu recherche donc la compagnie car il ressent le besoin de voir sa valeur personnelle reconnue, or selon Epictète et d’autres encore, agir de cette manière ne serait que se dissimuler dans la foule, sans montrer sa valeur propre. La différence entre la vision d’Epictète et celle de Maupassant