Epictète

Aussi sommes-nous condamnés à les assouvir sous un mode illusoire de fantasmes et de rêves. L'Homme n'est pas libre de ses désirs. « Ce n'est pas par la satisfaction des désirs que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir. » Epictete, dans Entretiens. L'Homme est submergé par le désir, subissant alors toutes émotions et tous désirs. Le désir ne provient pas de sa volonté, au sens ou l'Homme choisit l'objet de ses désirs. La volonté est la capacité de se déterminer à agir et qui

harmonie. Cela suppose ne pas être tiraillé par ses désirs, être capable, grâce à la volonté et à la raison, de les maîtriser. Être heureux, c'est être serein. 1) Stoïciens Le but de la vie, donc de la philosophie - art de vivre -, est le bonheur. Épictète, un philosophe stoïcien de l'Antiquité, affirme qu'« il n'y a qu'une route vers le bonheur, c'est de renoncer aux choses qui ne dépendent pas de notre volonté." En effet, si nous nous révoltons contre l'ordre du monde, nous serons malheureux à cause

que je suis." Sartre. « Le désir est l'appétit de l'agréable » Aristote Le désir ouvre « la guerre de tous contre tous. » (Hobbes) « Il n'y a qu'une route vers le bonheur, c'est de renoncer aux choses qui ne dépendent pas de notre volonté... » Epictète "Le bonheur de l'homme n'est pas dans la liberté mais dans l'acceptation d'un devoir." Gide « Fais ce qui peut te rendre digne d'être heureux. » (Emmanuel Kant) « Le bonheur est à ceux qui se suffisent à eux-mêmes. » Aristote « Le bonheur est

par le devenir lui-même esclave de son esclave qui a les moyens de réaliser ses désirs. Or D’après Epictète : « Le maître d’un homme , c’est celui qui a le pouvoir de lui accorder ce qu’il désire , de lui enlever ce qu’il refuse , celui donc qui veut être un homme libre , qu’il ne désire rien , qu’il ne repousse rien de ce qui dépend d’un autre ; sinon il est esclave , c’est inévitable . » Epictète, Manuel (Chapitre XIV). » Se révolter n’est pas forcément un indicateur qui montre que l’homme se

écrit « Maintenant il faut parvenir à penser que, parmi les désirs, certains sont fondés en nature, d'autres sont vains. » L'homme doit également se rendre compte qu'il ne peut pas décidé de tout, il ne peut pas fonder le futur comme il l'entend et Epictète écrit dans Manuel, « Ne demande point que les choses arrivent comme tu les désires, mais désire qu'elles arrivent comme elles arrivent, et tu prospéras toujours. ». On peut donc se demander si les hommes peuvent réussir à contrôler leur désire pour

est le problème que résout Épictète dans ce court dialogue extrait de ses Entretiens. Le philosophe [stoïcien] veut montrer que le méchant étant dans l’erreur, il faut au pire le plaindre et plutôt se recentrer sur son propre parcours. Or, ramener la méchanceté à une erreur, c’est éliminer toute faute puisque l’une est involontaire alors que l’autre est volontaire. N’est-on donc pas en droit de faire des reproches aux méchants ? On verra d’abord en quoi selon Épictète la méchanceté est une erreur

nous souhaitons obtenir cet objet seulement parce que cette personne en particulier l’a possède, et non pour ce que l’objet représente. Epictète, philosophe de l’école stoïcienne, a beaucoup étudié sur la sagesse morale. Celui-ci estime que désirer ce qui ne dépend pas de nous est un manque de sagesse. Selon Epictète, ce qui dépend de nous représente ce qui est soumis à notre libre volonté, comme la croyance, le désir, le refus et ce qui ne dépend pas de nous est la santé,

Pour le philosophe et tout comme le disait Epictète, chacun est « une pauvre âme qui porte un cadavre » ; ainsi, la mort n’est autre que la continuité de la vie. Marc Aurèle établit donc un raisonnement hypothético-déductif où il démontre à tous que rien n’est effrayant dans la mort si ce n’est l’idée que l’on se fait d’elle. En effet, nous ne perdons, par elle, que ce que nous possédons. Or ce que nous possédons n’est que 1 ’instant présent, donc la mort ne nous ferait rien perdre d’autre que l’instant

de méditation conduisant à vivre en accord avec la nature et la raison pour atteindre la sagesse et le bonheur envisagés comme ataraxie, but ultime de l'existence de l'homme ( absence de passions qui prend la forme d'une absence de souffrances ). Epictète résume cette conduite stoïcienne à travers la maxime « Substine et abstine » qui signifie « Supporte et abstiens-toi. » Étymologie : Le nom de Stoïcisme vient du grec Stoa poikilê ou « porte poécile » c'est-à-dire « peinte », parce que ce portique

menace de mort, dis-tu, on me contraint ? Ce n’est pas cette menace qui te contraint d’agir, c’est l’opinion que tel ou tel acte est préférable à la mort ; c’est donc bien encore ton jugement qui t’y oblige ; c’est la volonté qui oblige la volonté. Epictète, Entretiens, livre I, chap. 17 On ne décide pas des circonstances, mais la situation étant donnée on a toujours le choix. Pour être libre il suffit donc de savoir distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas : Souviens-toi donc