Est Il Légitime De Désobéir Aux Lois

laquelle la nature nous donnerait des droits proportionnels à la force dont nous pouvons disposer pour nous imposer vis à vis d'autrui a été défendue par certains intellectuels grecs au temps de Platon (4ème siècle avant J.C.), les sophistes. En opposant lois positives (posées par les hommes, c’est-à-dire conventionnelles) et nature, ils prétendaient définir la justice par la conformité à la nature. La nature aurait donné plus de droits aux forts qu'aux faibles. Cette position se trouve illustrée par Le

spécificité du groupement politique. Cette spécificité d'après lui, tient à deux choses : le monopole de la coercition physique légitime : aucun autre groupement ne peut avoir recours à la violence sans s'exposer à la sanction du groupement de domination politique. Le pouvoir politique est spécifique en ce qui détient la possibilité de recourir à la coercition légitime. la continuité dans l'espace et dans le temps de la capacité monopolistique de la contrainte : ce monopole est stable dans le temps

«sitôt que c'est la force qui fait le droit, l'effet change avec la cause» «sitôt qu'on peut désobéir impunément on le peut légitimement»=> il faut fr en sorte d'ê le plus fort car a tjs raison; s'il faut obéir par force, on n'a pas besoin d'obéir par devoir; force=obligation => mot droit ne signifie ici rien du tout la force ne fait pas le droit, on n'est obligé d'obéir qu'aux puissances légitimes. Chapitre IV De l'esclavage "puisqu'aucun homme n'a une autorité naturelle sur son semblable

Rousseau au chapitre III du livre I du Contrat social : un brigand me surprend au coin d’un bois, j’obéis à son pistolet. Il s’agit alors d’une contrainte physique qui n’engendre aucune obligation. Je ne suis pas obligé d’obéir, car dès que je peux désobéir (si je deviens plus fort), je le ferai. La contrainte n’assure aucune stabilité dans l’obéissance : l’obéissance ne dépend que du rapport de forces, qui est précaire. L’obéissance n’est stable que si elle suppose le choix libre et volontaire :

certaines activités économiques. Certes, il existe encore des activités qui échappent au droit, comme l’amitié, l’amour, mais les relations familiales sont aussi des liens juridiques et par ex. l’apparition des « nouvelles familles » appelle de nouvelles lois (droits du beau-parent par ex.) ; cependant, quand un enfant traîne ses parents devant un tribunal ou l’inverse, c’est toujours le signe d’un ratage sur le plan humain. Il est néanmoins nécessaire de connaître ses droits pour éviter d’être exploité

Toutes les conceptions du droit naturel posent l’existence d’un droit naturel universel ayant vocation à fonder et à évaluer, du point de vue de la raison, l’ensemble des droits positifs. Ceci implique la possibilité, dans certaines conditions, de désobéir à une loi injuste ; - Un courant, appelé par les juristes « positiviste  » rejette toute idée d’un droit naturel transcendant vers lequel devrait tendre le droit positif ; le droit n’est rien d’autre que le droit en vigueur dans un pays et un temps

Justice sans Force est impuissante; Force sans Justice est tyrannique. Blaise Pascal Selon Pascal, la justice a besoin de la force pour s'appliquer, et la force à besoin de la justice pour être légitime. Il faut donc les assembler. Peut-on mettre la force au service de la justice sans que le processus ne s'inverse? Les hommes ne respectent-ils la justice que parce qu'ils y sont obligés? La justice peut-elle s'associer à la force sans en devenir dépendante? Le droit, qui est supposé être l'expression

Philosophie – Métropole www.sujetdebac.fr - Autrui, une double réalité. • Une réalité phénoménale : se caractérise par des attitudes plus ou moins prévisibles. • Une réalité nouménale : l’homme est celui qui peut se déterminer = faculté d’obéir à des lois qu’il se fixe lui-même liberté infinie d’être autre… que ce que je prévois ! - Rencontrer autrui, c’est le respecter (Mounier). J’ai le devoir de penser autrui comme un être libre, doué de raison. Prévoir les réactions des autres = en faire des choses

permettait aux lois dites inconstitutionnelle de ne pas être promulgué. Dans cet arrêt de 1986 le contrôle de constitutionnalité en France se faisait toujours a priori, il est donc normal que la cour de cassation ais refusé d’exercer un contrôle de constitutionnalité puisqu’elle n’était pas compétente pour écarter une loi contraire à la constitution, se refus d’appliquer un contrôle de constitutionnalité était donc tout à fait légitime. Mais

est dans ce seul fait : les Américains ont reconnu aux juges le droit de fonder leurs arrêts sur la constitution plutôt que sur les lois. En d'autres termes, ils ont permis de ne point appliquer les lois qui leur apparaîtraient inconstitutionnelles »... Ce court texte n'apprendra rien de plus que ce qui est déjà largement connu du contrôle de constitutionalité des lois - et plus largement du système judiciaire - aux Etats-Unis. Outre le fait que ces propos pourraient constituer un excellent commentaire