Friedberg Le Pouvoir Et La Règle

Paru in CHUV Travailler ensemble, soigner ensemble. Actes du symposium, Lausanne, CHUV, Direction des soins infirmiers, 1996, pp. 19-39. Pouvoir et travail en équipe Philippe Perrenoud Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation Université de Genève 1996 Il est impossible de travailler ensemble sans être confronté au pouvoir. C’est évi­dent, dira-t-on, lorsque les personnes qui collaborent sont dans un rapport établi d’autorité. Mais entre égaux, dont aucun n’exerce d’autorité formelle

structure * Toute organisation nécessite des contacts informels préliminaires Il définit l’organisation informelle comme « l’ensemble des contacts et des interactions entre personnes et entre groupes ». Friedberg s’intéresse aussi à ces concepts dans son ouvrage paru en 1993, « Le pouvoir et la règle ». Il explique que, traditionnellement, l’analyse des organisations distingue une structure formelle et informelle. Il écrit que : « La première (structure formelle) correspond à la partie officielle et

partir des années 60, Michel Crozier et Erhard Friedberg analysent l’organisation comme un système politique résultant du jeu des acteurs. Les travailleurs, sont des acteurs qui tentent de défendre leurs intérêts à travers des opportunités de jeu. Le comportement des individus au travail est donc stratégique et le fonctionnement d’une organisation, la conséquence de ses jeux d’acteurs. Il ne peut y avoir d’organisation sans conflits, ni relations de pouvoir. Selon le modèle fonctionnaliste, les

Introduction Les relations de pouvoir renvoient à un champ d'étude très vaste. En effet, tout au long de notre vie nous sommes confronté au pouvoir, que se soit au sein de sa famille, dans la société ou bien dans l’entreprise où l’on travail, le pouvoir est partout autour de nous et se traduit de façon différente. La question qui se pose est de savoir quelles sont les différentes définitions et visions du pouvoir ? Et également, comment le pouvoir se manifeste-t-il au sein de l’entreprise

théorique de la relation de pouvoir…………………………………………………………………………………………………………. 3 Chapitre 1 : Notion du Pouvoir au sein de l`organisation .......................................................................... 3 1.1 Définition du pouvoir……………………………………………………………………………………. 3 1.2 Le pouvoir au sein de l’organisation…………………………………………………………………… 5 a) Caractéristiques d’une relation de pouvoir……………………………………………………………... 7 b) Les catégories du pouvoir …………………………………………..…………………………………

styles de management Autoritaire : forte centralisation, fonctionnement par la règle et le contrôle Consultatif : facilite le travail en équipe, les relations interpersonnelles mais peu de liberté dans la prise de décision Participatif : l'individu et le groupe participent à la prise de décision et à la définition d'objectif Pas de remise en cause de la possibilité de modéliser les comportements. Manque la variable "Pouvoir" Le système de production est à l'origine du choix de l'organisation (unitaire

avec Henri Amblard. P.Bernoux a utilisé de nombreuses références : Sur l’analyse stratégique et la sociologie des organisation - Michel Crozier et Erhard Friedberg, L’acteur et le Système, Paris, Ed. Du Seuil, 1977. - Erhard Friedberg, « L’analyse sociologique des organisations », revue Pour, 1972. - Erhard Friedberg, Le pouvoir et la Règle, Paris, Ed. Du Seuil, 1993. - J.G. March et H.A. Simon, les organisations, Paris, Dunod, 1964. - Pierre Morin, Le Développement des organisations, Paris, Dunod

permanent Uniformité des procédures Rapports impersonnels Le but de ces pratiques est de satisfaire, à la fois, les dirigeants et les exécutants. Les critiques Les facteurs humains ne sont pas pris en compte : phénomènes de groupes, relations de pouvoir, environnement externe, motivations autres que l’argent ne sont pas abordés. Vision purement mécaniste de l’entreprise. Cela entraîne un développement de l’absentéisme, de la monotonie du travail, des grèves, un fort turn-over qui, à l’aube des

travail qui passe par les acteurs et notamment par des groupes semi-autonomes. Dans les années 6à commence à émerger en France la sociologie des organisations avec des auteurs comme CROZIER ET FRIEDBERG qui met en évidence les relations de pouvoir dans les organisations, c’est ainsi que a question du pouvoir va être posé ainsi que la question de la liberté de l’acteur dans le système. Sociologie des organisations : sociologie de l’action se place dans la continuité de l’approche de Weber qui définie

l’économique et la nécessité de la convivialité sur l’efficacité. D’autres propositions montrent que pour l’Africain, le temps n’est pas l’argent. Le temps est élastique. Bourgoin (1984) écrit d’ailleurs à ce sujet que l’essence du Noir n’est pas réglée sur le temps. Le Noir prend le temps de vivre, il n’est pas pressé. Sans prétendre avoir mené une revue exhaustive de la littérature de gestion en Afrique, ce qui n’est pas l’objet premier de cette réflexion, nous avons voulu mettre l’accent sur quelques