Friedberg

d’adaptation mécanique aux contraintes extérieures même si elles existent. On prend en compte les contraintes extérieures mais ca ne sera jamais automatique. C’est l’inverse d’une contrainte déterministe. 2 auteurs: Michel Crozier et Erhard Friedberg. Pour eux, l’organisation est : - l’instance qui va produire des jeux d’acteur libre. Tjs dans la métaphore du jeu. Les acteurs sont libres d’agir comme ils veulent dans le cadre des règles du jeu. - un creuset d’apprentissage organisationnel

l'identification des acteurs en jeu, celles des objets qui médiatisent leurs interactions, la mesure de ces interactions, etc. Une pierre angulaire de cette construction est constituée par la définition d'une clôture, pour reprendre le terme de E. Friedberg. Selon cet auteur, le phénomène d’externalité est, pour les sociologues, a priori omniprésent et inévitable lorsqu’ils s’intéressent aux mécanismes de coordination et de coopération. L’externalité apparaît dans ce contexte comme un coût que les coopérants

Rôles, relations et pouvoirs sont des éléments liés dans le fonctionnement d'une organisation. Tout changement de rôle entraine un changement de pou- voir et une modification du type de relations entretenues avec les autres ac- teurs. Crozier et Friedberg (1977), Bernoux (1995) ont bien montré que ces éléments tendent à acquérir une certaine permanence avec le développement d'une organisation et qu'en cas de changement, une forte attention sera prêtée aux personnes qui vont

qui relèvent de « l’environnement 2 technique » alors que l’approche néo-institutionnelle conçoit l’organisation comme une réalité socialement construite et met en avant les éléments cognitifs et normatifs qui déterminent sa structuration (Friedberg, 2001). Depuis le début des années 70, la théorie de la contingence est le cadre théorique dominant en théorie des organisations (Donaldson, 1996) et en contrôle de gestion (Hopper & Powell, 1985). D’inspiration fonctionnaliste, cette théorie considère

simultanément les paradigmes du management et de l’administration, pour n’écarter aucun paramètre d’évaluation et, a contrario, les évaluer ensemble pour arriver à une perception globale du rôle du contrôleur en tant qu’acteur du système (Crozier et Friedberg, 1977), des dysfonctionnements révélés par la pratique ainsi que des comportements inhérents à ces derniers. La pression budgétaire a permis ainsi, sous un angle managérial, de comprendre davantage la responsabilité des directions générales dans

vis-à-vis de l’usager est secondaire, c’est la conformité stricte à la règle qui prime. Un second auteur va s’attacher à montrer que cette obéissance stricte à la règle est nuisible et est un frein aux performances de l’administration. Il s’agit de Friedberg qui dans son œuvre L’acteur et le système montre que cette conformité absolue à la règle est une forme de protection. C’est un respect borné qui est une stratégie des agents, or cela n’a rien de rationnel ce concept étant pourtant à la base du modèle

politique. Dans tous les cas, l'influence de chaque haut fonctionnaire dépend de la situation qu'il occupe dans le système, et qui varie selon plusieurs critères, notamment: 4 CROZIER Michel et FRIEDBERG Ehrard, 1977, rééd. Seuil, coll. « Points essais », 1992 Page 5 - Le degré de proximité avec le décideur politique. Au niveau local comme national, ce sont les fonctionnaires que leur rang hiérarchique met en contact permanent avec les élus

différente permet d'éviter la cristallisation des rôles mais cela risque de créer des zones d'incertitudes. Ces espaces groupaux sont des espaces d'expérimentation humaine, créatif. On a la possibilité de changer les choses. Cf : CROZIER et FRIEDBERG « l'autre et le système » * Le groupe primaire Plusieurs conditions, mais il n'est pas nécessaire qu'elle soit réunie en même temps : * nombre restreint de membres pour exister, de nombreux échanges individuels * poursuite de buts

négocier entre les coalitions d’acteurs. • Les processus de prise de décision dépendent ainsi de la répartition des pouvoirs dans l’organisation et sont en permanence affectés par les stratégies d’influence, voire de ruse, des acteurs. Crozier et Friedberg (1977) ont également souligné l’importance des jeux politiques et des stratégies individuelles dans le fonctionnement des organisations. Les degrés de liberté des individus sont des zones d’incertitudes pour les dirigeants. Il est difficile de prévoir

ils constatent un glissement d’une logique à une autre. Deux facteurs ont un rôle dans ce glissement : le premier est le « contexte » (Pettigrew, 1988. In Cornet et Delhaye, 2007, p. 10) et le second est « l’influence des acteurs » (Crozier et Friedberg, 1997. In Cornet et Delhaye, 2007, p. 10). Enfin, l’article développe les raisons d’un changement de logique. L’environnement évoluant constamment, la logique en place peut se heurter à des tensions et des contradictions et, pour en sortir, l’entreprise