Hume Contre Descartes

effet une preuve matérielle (le couteau), 2 témoignages, et l’alibi de l’accusé ne tient pas debout. De plus, le réquisitoire de l’avocat dit vrai, renforce ce sentiment de vérité, alors que la défense semble impuissante : on ne peut aller contre le réel, contre les faits. Toutes ces données forment un système cohérent, tout colle bien, et cela semble être en effet un critère fiable de vérité. On ne peut reprocher aux 11 jurés leurs certitudes concernant la culpabilité de l’accusé. Or c’est cette

change de personne à chaque fois que son humeur se modifie. Tout individu est donc le résultat de ses humeurs. Celle-ci (passions, douleurs, colère, amour, haine…) se succèdent donc contre notre gré, elles prennent possession , s’empare de nous et influence ainsi notre pensée. C’est ce qu’essaie de nous dire David Hume qui considère que nous dépendons de diverses impressions. Or on ne peut pas avoir des idées uniformes fondés sur diverses impressions. De plus qu’une impression se définit comme

Hume Enquête sur l’entendement humain SECTION 1 : Deux types de philosophie morale : • Homme = une être actif « influencé dans ses démarches par ses goûts et ses sentiments ». Distinction entre vertu et vice > l’homme doit être incliné vers l’amour. • Homme = être raisonnable «  qui s’attache plus à former son entendement qu’à cultiver ses mœurs ». Nature humaine → objet de spéculation. Hume → Homme > être raisonnable (science est son « aliment »), sociable, et actif (« esclave

Fontaine, Molière , Racine .Il y a 3 sortes d'auteurs qui suivent ce mouvement : les auteurs rationalistes ( Descartes , Leibniz et Spinoza ) qui pensent que tout ce qui existe peut être expliquer par la raison humaine ; les auteurs anti-rationalistes (Pascal ) ; Les auteurs empiristes ( Locke et Hobbes ) qui pensent que toutes connaissances vient de l’expérience . 1- DESCARTES : C'est un philosophe français du 17ème siècle , c'est aussi un mathématicien et physicien . Il est considéré

plus en deçà de Kant) SOUDAIN : si on essaye (comme Dumouchel) de montrer comment Kant construit son esthétique, mais il n’y a pas de précurseur à Kant. Rien n’annonce ce nouveau paradigme, même si le modèle classique commence à s’épuiser (avec Descartes et d’autres). DEFINITIF : car avec la parution de la 3eme critique, pour la 1er fois depuis les grecs, on se trouve en présence d’une position radicalement différente de ce qui est proposé dans le modèle classique. Avec Kant, il y a une nouvelle

véritable entreprise philosophique. De Socrate à Descartes, en passant par les sceptiques, en effet, on retrouve ce doute. Chez Socrate, le doute est synonyme de critique et de remise en cause de tout ce qui présente comme savoir (définitif). Chez les sceptiques, le doute est une attitude de suspens : on dit que, étant donné la nature (précaire) de l'homme, on ne peut rien affirmer avec certitude, mais qu'on doit au contraire douter de tout. Chez Descartes, on retrouve le même doute radical que chez

connaissance implique des procédures d’objectivation, n’est-elle pas par principe condamnée à manquer l’identité d’un sujet ? Et qu’est-ce que le sujet ou le moi en-dehors de la conscience qu’il a de lui-même ? Une fiction peut-être comme le montre Hume, auquel cas la conscience de soi n’aurait pas d’objet et si elle en a un, elle est disqualifiée par la réflexion précédente dans toute prétention à l’objectivité. Alors faut-il renoncer à la connaissance de soi-même ou bien faut-il comprendre que

de ces deux actions ne peut « entrer dans la conscience ». Mais tout d’abord, qu’est-ce que la conscience ? Le mot vient du latin « cum scientia » qui veut dire littéralement « avec connaissance », et selon les Principes de la philosophie de René Descartes cela signifie avoir la capacité de savoir ce qu’on pense. La conscience c’est donc avoir connaissance de nos perceptions et imaginations immédiatement ; en d’autres termes c’est posséder la connaissance directe (sans intermédiaire en d’autres termes)

rationalistes classiques, comme Descartes ou Aristote, pour qui la raison est innée pour tout être humain. En effet, il existe un certain nombre d'idées simples mais aussi de principes de la raison (principes d'identité, de non-contradiction, de causalité, etc.) qui sont absolument innés. Ce sont des conditions nécessaires au fonctionnement de tout esprit rationnel, c'est pourquoi on ne les acquiert pas par un apprentissage mais par une disposition naturelle. Descartes dit ainsi : « Le bon sens est

c'est-à-dire la construction et l’interprétation de celle-ci par la pensée. Que l’expérience ait besoin de présupposés rationnels, cela voudrait dire que pour qu’une expérience soit possible il faudrait une action nécessaire de la raison. Allant contre nos préjugés que ce que nous percevons est un donné concret que nous recevons tel qu’il est réellement, nous allons devoir nous demander si tout donné sensible n’est pas déjà une construction. Que vaut la somme de nos expériences sans la raison, a-t-on