Juge Et Déni De Justice

1803-03-05 promulguée le 15 mars 1803. L'article 4 dispose : « Le juge qui refusera de juger, sous prétexte du silence, de l'obscurité ou de l'insuffisance de la loi, pourra être poursuivit comme coupable de déni de justice ». L'article 5 quand à lui dispose : « il est défendu aux juges de prononcer par voie de disposition générale et règlementaire sur les causes qui leur sont soumises ». On remarque donc que l'article 4 oblige le juge à suppléer à une carence de la loi, mais que l'article 5 précise

culpabilité du juge s’il ne se prononce pas pour trancher un litige ayant pour cause la clarté de la loi. Par opposition, l’article 5 interdit au juge de créer la loi, c'est-à-dire qu’en l’absence de loi, le juge ne peut une décision que l’on appelle jurisprudence, il ne peut créer sa propre loi afin de trancher le litige. On constate que l’article 5 est contradictoire à l’article 4 et limite ainsi le pouvoir du juge. Nous nous interrogerons sur le rôle complexe dont dispose le juge. Dans un premier

début de l’art 1. Il introduit ensuite une réserve, « or les cas où la loi en dispose autrement » -> ce sont les cas de saisine d’office du juge : les mesures d’assistance éducative ordonnée par le juge des enfants et le placement sous tutelle du mineur soumis au régime d’administration légale par le juge des tutelles => 2 cas de saisines d’office qui tempèrent le principe d’initiative selon lequel seules les parties introduisent l’instance. Les

impartiale de rendre justice (« nul ne peut se faire justice soi-même »), pour éviter l’anarchie. Ce tiers, c’est l’état (service public de la justice), qui est là pour assumer la résolution des contestations. Il se compose de différents organes, auxquels participent de nombreuses et diverses personnes. C’est ceux-là qui composent les institutions judiciaires, qui met en œuvre la fonction de juger. C’est organes sont appelées « juridictions ». Les personnes qui participent à la justice sont appelés les

JUSTICE FRANQUE. A l’aide de vos recherches et de vos connaissances personnelles, commentez les textes suivants. Texte 1. Loi des Wisigoths, II, 22 (Vème siècle - VIIème siècle) : Que le juge étudie bien la cause et interroge d’abord les témoins ; qu’il examine ensuite les pièces écrites pour arriver plus sûrement à la vérité et qu’on n’en vienne pas facilement au serment, car le véritable moyen de parvenir à la connaissance de la vérité est de la demander aux écritures et de ne jamais recourir

9,15) Si le principe reste la substitution de la responsabilité de l’Etat à celle du juge défaillant (I), il existe néanmoins diverses possibilités pour mettre en cause directement la responsabilité des juges (II). I) La substitution de la responsabilité de l’Etat à celle du magistrat défaillant. Par principe, la responsabilité de l’Etat ne peut être engagée qu’en cas de faute lourde ou de déni de justice (doc 2, 6, 8, 15). La mise en œuvre de la responsabilité de l’Etat (A) lui offre toutefois

FSJP/UCAD  INSTITUTIONS JUDICIAIRES INTRODUCTION LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA JUSTICE AU SENEGAL  ES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA JUSTICEAU SENEGAL • SOURCE : La Constitution • LA JUSTICE : UN POUVOIR indépendant garant des droits et libertés individuels • LE SYSTÈME JUDICIAIRE : principe d’unité et de hiérarchie hiérarchie • LA JUSTICE : UN MONOPOLE ETATIQUE (= égalité, gratuité -accessibilité à tous et toutes, continuité) • FONDEMENTS

Jurisprudence Doc 1 & 2 La Jurisprudence, c'est l'ensemble des décisions de justice sur un pb de droit donné. Art 4 → pose l'interdiction du déni de justice Art 5 → pose l'interdiction aux juges, de fait de prendre des arrêts de jugements Art 1351 → définition de l'autorité de la justice n'a de force qu'à l'égard des partis 1°/ En vertu de la séparation des pvrs, les juges ne peuvent empiéter sur les autres pvr. Le juge peut présenter un risque par rapport aux autres pvr et peut même être substitué

Docteure d’Etat en droit Chargée d’enseignement FSJP/UCAD INSTITUTIONS JUDICIAIRES INTRODUCTION LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA JUSTICE AU SENEGAL LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA JUSTICE AU SENEGAL • SOURCE : La Constitution • LA JUSTICE : UN POUVOIR indépendant garant des droits et libertés individuels • LE SYSTÈME JUDICIAIRE : principe d’unité et de hiérarchie • LA JUSTICE : UN MONOPOLE ETATIQUE (= égalité, gratuité - accessibilité à tous et toutes, continuité) • FONDEMENTS DU POUVOIR JUDICIAIRE

droit quant à une même affaire, ayant le même objet. Il concerne également le domaine de responsabilité. 4. La portée de l’arrêt. La portée de cet arrêt est d’une part l’existence d’un Tribunal des Conflits qui apparaît en cas de litiges comme juge du fond, et d’autre par la responsabilité des services d’intérêts publics d’un côté par rapport à l’administration mais également par rapport à leurs utilitaires. C’est donc la responsabilité des services publics ainsi que la répartition des compétences