Justice Vengeance

danger, superviser les actions de l’autre. L’autorité, la justice régit le bien être d’une cité, d’une communauté. La société est organisée selon des lois. Mais pourquoi faut-il surveiller et punir l’homme ? En le punissant sommes nous entrain de l’aider à distinguer le bien du mal ? Toutefois il est important de préciser qu’une société utopique sans punition reste envisageable mais peu réalisable. Quel est le rôle justement de la justice ? N’est elle pas qu’une apparence ? L’homme n’est il pas

vérité et la vengeance. La vérité et la justice Le thème qui surplombe tous les autres est la Vérité, celle qu’ignore Electre (elle ne sait pas que son père a été assassiné) et qui apparaît avec le jour : la vérité de son histoire familiale mais également la vérité sur chacun des personnages qui se révèle peu à peu. Sur ce thème se pose la question très délicate de la justification de la vengeance : doit-on tout sacrifier à la justice et cette justice n’est-elle que dans la vengeance ? La pièce n’apporte

d’adultère) on ne parvient pas a faire une preuve incontestable, mais on ne parvient pas à ce convaincre de son innocence.  L’innocence n’est pas présupposée. La justice n’est pas une chose publique ou pas parfaitement publique, en dehors de la justice on est dans le cadre de la vengeance et l’expérience des peuples est telle que la vengeance est destructrice. On n’individualise pas la personne. Epreuve de la femme adultère dans un sac jeter dans un fleuve si elle arrive à s’en sortir elle est

situation de l'action tragique qui se prépare. Oreste revient d'exil et rentre au pays avec l'intention de venger la mort de son père Agamemnon, assassiné par Clytemnestre (sa femme et mère d'Oreste) avec la complicité d'Egisthe. En faisant ce voeu de vengeance sur le tertre du tombeau de son père, le choeur des femmes entre sur l'orchestra portant les libations destinées à l'apaisement des âmes des morts (choéphores ou offrandes funèbres) . Le Parodos: le premier chant du choeur des choéphores (330-331)

Année 2015-2016 Plan (1) : Introduction : Justice et symbolique 1ère Partie : Le citoyen, acteur ou sujet passif du droit ? Chapitre 1 : La justice rendue par le peuple Section I – La vengeance 1°) Système vindicatoire et système pénal (Antiquité) 2°) La vengeance contrôlée (Moyen Age) 3°) La vengeance impossible (période moderne et contemporaine) ? Section II – La justice négociée 1°) La justice contractuelle au Moyen Age 2°) Arbitrage et justice publique sous l’Ancien Régime 3°) Illusions

Etat et Justice 1ère partie : «  Avons-nous le droit de discuter le droit ? » ou : « A quelles conditions peut-on contester la loi ? ». « Peut-on se faire justice soi-même ? » I-/ Les conditions du conflit. Qu’est-ce qui peut amener à désobéir ? La différence entre le légal et le légitime, c’est-à-dire entre le droit positif et le droit naturel Le droit positif : Il dit ce qui est permis ou non. C’est la loi qui parle. Il délimite ce que les lois permettent et ce qu’elles interdisent

sert à éviter la justice divine, par l’expiation des fautes (voir l’histoire du bouc émissaire). Voler les viscères de ce bouc correspond à un crime, car l’animal est entièrement donné à Dieu. De plus, on lisait dans les viscères du sacrifié l’avenir. Voler les viscères correspond à voler le pronostic sur l’avenir : c’est un énorme crime. Relations Parents/enfants : Les « vendettas » (tuer la descendance pour un meurtre commis par les ancêtres), la perpétuation de la vengeance d’une génération

JUSTE PEUT NE PAS CORRESPONDRE PARFAITEMENT AVEC LA JUSTICE SOCIALE OU RELIGIEUSE A) Critique de l'universalité de la justice B) La notion de juste est vague et mal définie C) On peut savoir où est son devoir mais il est dicté par l'éducation ou la croyance religieuse III. L'UNIVERSALITÉ DU SENS DE LA JUSTICE EST UN LEURRE A) Le sens de la justice ne correspond pas forcément à la loi B) L'immédiateté et l'universalité du sens de la justice est un effet de simplification C) Il y aurait des

jugement plus que d’autre ? Dans ce domaine, chacun s’estime compétent, bien que chacun ne puissent justifier son jugement. Dès lors, qui peut dire la justice et la faire appliquer ? Trois cas particulier de jugement peuvent retenir notre attention. Il est vrai que la justice à laquelle on pense d’abord est l’auto-jugement, le fait de se faire justice soi-même. Cependant, les juges et les forces de l’ordre semblent plus à même de procéder à un jugement légitime. Néanmoins, ces deux premiers jugements

de tout système de droit primitif. Le droit quand il apparait est un droit répressif. Si on réfléchit à la naissance du droit dans l'histoire de l'humanité on arrive vite à l'idée que cette naissance est lié à la volonté de l'homme de dépassé la vengeance individuelle et incontrôlée et à ce moment-là, est adopté un système rudimentaire de régulation de la violence. On dépasse cette violence individuelle pour réguler la violence quand des règles fondamentales qui permettent la survie du groupe ont