Kant Les Deux Ignorances

a une fonction morale. Dans un premier temps elle nous dicte notre devoir, elle possède donc un rôle moralisateur dans la mesure où c'est elle qui implique la responsabilité, c'est à dire la capacité de pouvoir répondre de nos actes et nos pensées. Kant lui rattache la moralité a la conscience. Pas exemple en droit, lorsqu'une personne a commis une faute, pour pouvoir reconnaître sa faute et lui infliger sa peine le juge doit être sur qu'elle ai commis cette faute en ayant eu conscience de ses actes

fort domine le moins fort et s'il est supérieur à lui, c'est là le signe que c'est juste. De quelle justice Xerxès s'est-il servi lorsque avec son armée il attaqua la Grèce (1), ou son père quand il fit la guerre aux Scythes ? Et encore, ce sont là deux cas parmi des milliers d'autres à citer ! Eh bien, Xerxès et son père ont agi, j'en suis sûr, conformément à la nature du droit - c'est-à-dire conformément à la loi, oui, par Zeus, à la loi de la nature -, mais ils n'ont certainement pas agi en respectant

libre amène doucement la notion d'une volonté mauvaise qui par ce biais nous renvoi à un certain mal moral. En effet, Kant dans La religion dans les limites de la simple raison nous aide à assimiler ces deux notions en nous demandant si pour rendre compte du mal moral, il faut placer son origine dans une tendance au sensible ou bien dans la liberté. Dans un premier temps, Kant va tenter d'analyser la notion de ''mal moral'' afin de trouver la réponse sur son origine. Mais avant tout qu'est ce

pour se demander ce qui peut susciter le plus notre étonnement afin de commencer notre réflexion. On peut définir l’étonnement comme la prise de conscience que l’on ne sait pas. L’acte de s’étonner porte la marque de la prise de conscience de son ignorance. Aristote disait que « c’est l’étonnement qui poussa les hommes aux spéculations philosophiques : ils s’étonnèrent d’abord des choses étranges auxquelles ils se heurtèrent. » A la suite du philosophe, on peut considérer l’étonnement comme l’origine

changea : l'étude de la nature fit place à un questionnement sur l'homme et sa place dans la société. Apparaissent ici des personnages sans doute plus intéressants pour l'histoire que ce que la tradition n'en retient généralement : les Sophistes, dont deux représentants célèbres, représentés par Platon dans ses dialogues, sont Gorgias et Protagoras. Pour Protagoras, "L'homme est la mesure de toute chose", c'est-à-dire qu'il n'y a pas de vérité absolue, mais seulement des opinions relatives à l'homme

au cours de toutes les conversations qu’il eut avec ses concitoyens, de les interroger sur ce qu’ils croyaient connaître, et, en les mettant en contradiction avec eux-mêmes, de faire voler en éclat leurs convictions. La conscience de sa propre ignorance est le contraire du dogmatisme. Elle n’est pas spontanée, elle a demandé du recul. La maïeutique, du grec maieutikê « art de faire accoucher », est chez Platon l’ « art d’accoucher les esprits », comme la mère de Socrate, sage-femme, accouchait

LES GRANDES CITATIONS PHILOSOPHIQUES Héraclite Le soleil est chaque jour nouveau car quand il se couche, c’est qu’il est éteint. On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. Les hommes ne songent qu’à entasser des connaissances particulières, ils s’imaginent que la pensée commune à suivre est celle de la foule et ils se mettent à son école, pareils à des ânes. Tout fuit, rien ne demeure. Si la félicité résidait dans les plaisirs du corps, nous dirions

libre sans être jamais indifférent. » Pour Descartes, la véritable liberté est donc le résultat d’un choix éclairé ; la liberté d’indifférence étant le plus bas degré de celle-ci. L’être humain est influencé par sa connaissance de la réalité et ceci de deux manières : ou bien il est déterminé dans ses choix par une communauté d’essence avec Dieu, ou bien par la connaissance des choses que lui procure son entendement, c’est-à-dire pour Descartes, le pouvoir de connaître en général, dont la raison est la

choisies ou élaborées.   - Or, qu'est-ce qui rendrait possible une connaissance de soi sincère ?   B) Conscience de soi et connaissance de soi   - Pour que cette connaissance soit sincère, il faut d'abord que le sujet prenne conscience de son ignorance. Il faut donc un désir de savoir qui corresponde à une possibilité réelle, la question étant précisément de savoir si l'idéal de se connaître sincèrement peut correspondre à une réalité.   - Descartes : la conscience de soi se donne immédiatement

hommes recherchent d’être heureux ; cela est sans exception ; quelques différents moyens qu’ils y emploient, ils tendent tous à ce but. Ce qui fait que les uns vont à la guerre, et que les autres n’y vont pas, est ce même désir, qui est dans tous les deux, accompagné de différentes vues. La volonté ne fait jamais la moindre démarche que vers cet objet. C’est le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu’à ceux qui vont se pendre » Pascal Pensées. B 425. » Pour Pascal, le bonheur est la