Kant Tu Dois Donc Tu Peux

côté, toute conscience de quelque chose est aussi en même temps conscience de soi. Car le sujet ne pourrait pas se reconnaître au travers de ses actes si, d’une certaine façon, il ne s’y savait pas déjà présent. La conscience de soi réfléchie suppose donc d’abord une conscience de soi non réfléchie. Et c’est parce qu’elle se précède en quelque sorte toujours elle-même que la conscience est impuissante à se ressaisir totalement dans une pure coïncidence avec soi. La conscience morale, quant à elle, est

liberté. Si je veux quelque chose c’est que j’en décide librement, rien (c’est-à-dire : ni les passions, ni l’inconscient, ni l’ignorance ne peut en être l’origine) ni personne ne m’y a poussé. La question de savoir si on peut vouloir le mal signifie donc : peut-on faire le mal en connaissance de cause, librement, en sachant que ce que l’on fait est mal ? Ou bien ne fait-on le mal que par aveuglement, à cause des passions, ou de notre histoire passée, en n’ayant pas vraiment conscience de faire le mal

conscience que certaines choses ne se font pas. Cela n'exclut pas l'idée d'une conscience morale a priori, c'est à dire l'idée que l'homme est par nature capable d'accéder à la moralité, capable d'agir autrement que dans un but purement intéressé. Pour Kant, il n'y a pas de tendance spontanée au bien mais une capacité de le vouloir qui s'actualisera par le moyen de l'éducation ( habitude prise de l'interdit et de la contrainte qui intériorisés, me rendront capable de m'obliger). La culture permet d'actualiser

optimistes, pour qui le bonheur comme "état de satisfaction totale" est possible (Spinoza, Montaigne, Diderot), voire facile (Épicure) et les pessimistes, pour qui il est difficile (Rousseau), voire impossible (Pascal, Schopenhauer, Freud). D'autres, comme Kant, opposent la recherche du bonheur et la réalisation de la loi morale (on ne peut pas chercher à être heureux en suivant la loi morale; néanmoins, on ne peut pas parler d'une condamnation de la recherche du bonheur). Nietzsche lui, la critique comme

la distinction entre la beautée naturelle et la beauté artistique. I : Kant nous dit que c’est possible, car le jugement de gout est partageable, donc qu’on a pas besoin de convaincre autrui que cette oeuvre d’art est belle. Si je dois convaincre autruit qu’une oeuvre d’art est belle c’est que nous avons pas les les memes gouts donc que l’on est pas forcement d’accord. Pour montrer nos differences de gout on peux utiliser Hume avec “ la norme du gout” Citation : "De tels

« connaît toi, toi même » donc l'homme libre c'est connaître sa place exacte dans la cité. Mais l'esclave, est soumis à l'autorité de son maître. Chez l'homme libre Grec il fallait qu'il soit d'abord bien éduqué, une éducation aussi bien morale qu'une instruction. Être libre c'est agir sans contrainte, pourtant cette définition ne suffis pas pour définir la liberté. Je puis en effet volontairement me précipiter dans la servitude, me laisser enfermer comme un animal. Je peux parce que je suis sans réflexion

et non par soif d'éloges mérite un respect. Ces devoirs obéissent à une règle unique énoncée par Kant qui dit qu'un devoir a pour source une règle de vie appliquée par tout le monde. Comme tout le monde possède la même raison alors les autres connaissent le même devoir que moi. Par exemple je sais que j'ai le devoir de ne pas mentir aux autres. Personne ne veut vivre dans un monde de mensonges. J'ai donc beaucoup de devoirs envers les autres. Mais pas seulement; mes devoirs ne se limitent pas à autrui

Termes : Architectonique : structure  Positivisme juridique : rejeter l’importance d’un droit naturel et affirmer que seul le droit positif (lois, jurisprudence…) a une valeur juridique. La loi serait donc la seule norme à respecter.  Jusnaturalisme : doctrine qui défend la notion de droit naturel. Selon le jusnaturalisme il y a des normes naturelles aux individus et ces normes sont au-dessus du droit en

le mérite de Kant d’avoir voulu le montrer. Que dit en substance la moralité commune ? Que la morale correspond à un ensemble de devoirs auxquels nous sommes tenus de répondre, car ils s'imposent à nous comme des obligations. Nous devons exercer notre raison pratique pour décider en fonction de principes clairs ce que nous devons faire. La raison peut incliner la volonté à se porter vers tel ou tel objet qui soit conforme à ce qu’elle pose comme fin. (texte)     La question est donc : qu’est-ce que

m’accompagne. Mais en même temps, la conscience est ce qui me place en position de sujet, seul, parmi tous les êtres vivants, à posséder le sentiment de mon existence. De Socrate (« Connais-toi toi-même ») à Kant, les philosophes classiques accordent donc à la conscience une place centrale : « Qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu’est ce que cela ? C’est bien une chose qui doute, qui connaît, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent » (Méditations Métaphysiques