Koyré

commence à s'intéresser aux fous littéraires. 1931 Il écrit dans la La Critique sociale, revue communiste de Boris Souvarine. Autre petit job : place des nappes publicitaires. 1932 Il commence à suivre les cours publics d'Alexandre Kojève, d'Alexandre Koyré et Charles-Henri Puech (philosophie, histoire des religions). Il commence aussi plusieurs années de psychanalyse. Voyage en Grèce, où il entame son œuvre littéraire. 1933 Parution du Chiendent, qui sera bien accueilli par la critique et qui lui vaudra

prémisses avec le procès de Galilée en 1632. En effet, plus que le jugement d’un homme, c’est l’opposition entre la religion et la science qui se dessine. C’est aussi, la scission entre la représentation de l’ancien monde et du monde moderne. Le livre de Koyré, Du monde clos à l’univers infini expose magnifiquement bien les enseignements de la physique moderne, contribuant à forger une nouvelle représentation de la nature. L’univers commence à être pensée et perçue dans une configuration nouvelle. Elle

qui participeront à l’élaboration des théories postérieures. De la Renaissance aux Lumières Attention à ne pas attribuer une rationalité exagérée à la Renaissance. C’est aussi une période de crédulité sans borne, imprégnée de pensée magique (A. Koyré). La science à la Renaissance, c’est la volonté de restauration du savoir antique. Cela passe par le retour des mirabilia, une « culture de la curiosité » selon la formule de Krzysztof Pomian, amplifiée par les découvertes. Se développent ainsi les

annulerait la signification économique du détour, du délai temporisateur, du «différer». Une remarque, ici, au passage. Je la dois à une lecture récente d’un texte que Koyré avait consacré, en 1934, dans laRevue d’histoire et de philosophie religieuse, à « Hegel à Iéna » (reproduit dans ses Etudes d’histoire de la pensée philosophique). Koyré y fait de longues citations, en allemand, de la Logique d’Iéna et il en propose la traduction. Or, à deux reprises, il rencontre dans le texte de Hegel l’expression differente

pas d'hier. Il était clairement dénoncé dans le livre prémonitoire d'Alexandre Koyré (1892-1964), Etudes Newtoniennes, dans lequel le grand philosophe des sciences - élève d'Husserl, de Bergson et de Brunschvicg - s'alarmait de voir la science abandonner l'homme à lui-même, en se désintéressant de "toutes considérations fondées sur les notions de valeur, de perfection, d'harmonie, de sens ou de fin". Un disciple de Koyré, directeur de recherche au CNRS, relaie aujourd'hui cette inquiétude en posant

Thomas Kuhn sur les révolutions scientifiques, il porte moins sur la notion de révolution scientifique, qui est antérieure – la plus ancienne occurrence à ma connaissance remonte à D’Alembert, mais le terme a été théorisé et popularisé par Alexandre Koyré, pour désigner la révolution scientifique, au singulier, qui a correspond au tournant du XVIIe siècle. La nouveauté de Kuhn, c’est la pluralité des révolutions, l’approche en termes de structure et la volonté de dégager un schéma commun au déroulement

sur la science moderne. L'Europe passe ainsi avec Nicolas Copernic d'une image du monde géocentrique1 à une conception moderne héliocentrique (la terre tourne autour du soleil), d'un « monde clos à un monde infini » selon l'expression d'Alexandre Koyré. De l'alchimie à la chimie Science ésotérique depuis l'Antiquité, l'alchimie donne naissance, à la Renaissance, à la chimie moderne, même si c'est avec Lavoisier surtout, au XVII e siècle, que le divorce sera effectif. En proposant un classement

à l'homme. Pour Alexandre Koyré, si Platon écrit des dialogues c'est parce qu'il veut faire participer le lecteur, parce que les dialogues ont un côté dramatique, parce que pour Platon « La science véritable, seule digne ce ce nom, ne s'apprend pas dans les livres, n'est pas imposée à l'âme du dehors ; c'est en elle-même, et par elle-même, par son propre travail intérieur que celle-ci l'atteint, la découvre, l'invente » 54. Pour Monique Dixsaut comme pour Alexandre Koyré ce qui distingue les dialogue

"collectif" ; l'effacement du "sujet" par les structuralistes dans les années 70 (Michel Foucault, Gilles Deleuze) ; "on" me pense, ce n'est pas moi qui pense, mais la langue, les "structures". On ne peut pas échapper à son époque. - Alexandre Koyré explique, de son côté, que la pensée grecque, par exemple, repose sur les caractéristiques spécifiques de la langue grecque ; les problématiques scientifiques, philosophiques, éthiques... seraient donc étroitement liées à la langue que nous avons apprise

scientifique, c'est la révolution copernicienne La représentation du monde change : elle passe du modèle géocentrique au modèle héliocentrique défendu par Nicolas COPERNIC. Ce changement a des résonances philosophiques, selon les termes d'Alexandre Koyré « il fit passer l'humanité d'une vision d'un monde clos à un univers infini » . Ces élements ont des influences remarquables : l'homme se sent décentré, dans un univers infini et plein d'incertitudes. La notion de baroque Depuis le XXe siècle,