L Affaire Enron

processus qui génèrent un flux d’informations pertinentes et fiables en provenance de l’intérieur et de l’extérieur de l’organisation ; • aident à assurer la conformité aux lois et règlements ainsi qu’aux politiques internes relatives à la conduite des affaires. » Enfin, selon le CDR AMF, « le contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité. Il comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et d’actions adaptés aux caractéristiques propres

sociale de l’entreprise, au demeurant très séduisante, fait de plus en plus consensus. Pourtant, sa définition, un peu “fourre-tout”, soulève maintes difficultés et fait encore débat. Il existe pléthore de termes associés à cette idée, “éthique des affaires”, “entreprise citoyenne”, “entreprise durable”…, mais l’expression, très générique, de Responsabilité sociale de l’entreprise traduite littéralement de l’anglais Corporate Social Responsability s’est imposée. Contrairement à l’expression anglosaxonne

l'entreprise. Comment faire partager des valeurs à l'ensemble de l'organisation, c’est de la science politique dans l'entreprise. Fixation d'une ligne morale, le patron se doit d'être un modèle pour sa société. La perception est très importante. Affaires de corruption = mettent en jeu la notion de confiance. Il faut controler son image. Adapter l'entreprise aux nouveaux modes de communication = etre un homme de médias, parler devant les analystes, les journalistes, les actionnaires.

valeur peut être devenue entre temps très différente de cette valeur théorique. Cet écart entre valeur comptable et valeur marchande réelle des entreprise se traduit en particulier par des « survaleurs » enregistrées lors des opérations de fusion (affaire Vivendi). Pour limiter ces survaleurs, l’International Accounting Standard Board5 (IASB) a souhaité imposer la « Fair Value » (la juste valeur). Ainsi les élements du bilan des entreprises devraient être appréciés à leur valeur du marché (valeur actionnariale)

outre, l’instabilité des marchés financiers a rendu les agences de notation plus sévères et les banques plus prudentes, ce qui a rendu le financement plus coûteux. Enfin, la crise de défiance envers la gouvernance d’entreprise provoquée par les affaires Enron et Worldcom, a changé la perception de l’endettement. Ce mode de financement légitime des entreprises a cristallisé les inquiétudes des milieux financiers : prêteurs et investisseurs exigent davantage de garanties avant d’accorder un financement

aux entreprises cotées ou faisant appel à des investisseurs afin d’harmoniser la présentation et la clarté de leurs états financiers. Enjeux des IFRS[modifier] Après les scandales financiers du début des années 2000 en Europe et aux États-Unis (Enron, WorldCom…), les pouvoirs publics se sont attachés à renforcer la qualité de la communication financière afin de rétablir la confiance du public, des épargnants et des investisseurs. Ce vaste mouvement s’est traduit par l’adoption d’un ensemble de

des capacités relativement à un carnet de commandes, à des opportunités d’achat d’occasion ou de cession sur liquidation. On est souvent bien loin de la rentabilité. Ces choix doivent souvent être faits très rapidement et font appel au « sens des affaires » ou au « flair », phénomènes qui semblent plus intuitifs que scientifiques et qui mériteraient des développements. Dans cet exemple, le temps de la prise de décision est incompatible avec la modélisation d’un optimum économique. L’intégration dans

comparabilité et la transparence des états financiers des sociétés. Avant d’entamer les deux réformes, je vais essayer de mettre le point sur les principaux scandales financiers. 1- Les scandales financiers : 1-1 L’affaire d’ENRON : Créée en 1985, Enron fut l'une des plus grandes entreprises américaines par sa capitalisation boursière. Outre ses activités propres dans le gaz naturel, cette société texane avait monté un système de courtage par lequel elle achetait et revendait de l'électricité, notamment

Houston : chacun des bureaux avec ses portefeuilles de clients. Enron qui était un gros client que l’on considérait comme une entreprise du 21ième siècle. Mais ils ont trafiqué leurs chiffres. Le problème c’est que ces transformations n’a été possible qu’avec la complicité d’un certain nombre d’auditeurs du bureau de Houston. Il y a donc eu un disfonctionnement local (un seul bureau) à Houston tellement qu’il était dépendant de Enron. Ceci a entrainé une de crédibilisation du cabinet de Houston. Mais

banquiers, sans nécessairement s’y rendre, juste pour “faire des affaires”. Avantage : Finance / Balle de set… Aidés en cela par les petits pions épargnants en quête de rentabilité et des gouvernants qui protestent à la tribune, mais se montrent très complaisants par ailleurs, le capitalisme d’hier est devenu financier sans changer ses soldats, mais en les dotant simplement d’une arme nouvelle. En dépit d’affaires telles qu’ ENRON ou MADOFF, pourtant emblématiques de l’absurdité du système et du