La Cohabitation Vue Par François Mitterrand

publique... se serait introduire sans aucune utilité des éléments de troubles dans la société politique moderne...” Certains sondages effectués en 1965 (De Gaulle) et en 1974 (Giscard d'Estaing) estimaient que si les femmes ne votaient pas, c'est François Mitterrand qui l'aurrait remporté les deux fois contre De Gaulle et Giscard. En 1936, les femmes n'avaient pas encore le droit de vote. Trois femmes ont accédé au Gouvernement. En 1944, De Gaulle prend une ordonnance reconnaissant le droit de vote aux

politique que mène (autres élections durant le mandat du président, notamment parlementaires) ou a menée un président (si le président se présente pour un second mandat). Néanmoins, François Mitterrand a refusé de démissionner après les élections législatives favorables à la droite en 1986 (ce qui provoqua la première cohabitation) ; de plus, lors de réélections, la sanction d'une politique menée par le président n'est pas un facteur unique, ni même toujours le plus important (le chiffre record de 82,21

des pairs », sous la monarchie de juillet. Section 2 : Le pouvoir exécutif Paragraphe 1 : Le Président de la République {text:soft-page-break} La situation du Président de la République est contradictoire. Elle résulte d’une divergence de vue entre républicains et monarchistes. Chacun ayant adopté la Constitution en étant convaincu qu’il parviendrait à en imposer une interprétation conforme à ses convictions. Soucieux de préparer le retour du Roi, les monarchistes ne se soucient pas de

diriger le gouvernement. Si De Gaulle n’est pas investi, Coty démissionne. Le 1er juin 1958, De Gaulle est investi, les communistes votent contre et quelques individualités issus du centre gauche qui le considère comme un possible dictateur. Mitterrand est dirigeant de l’union démocratique et socialiste de la résistance, vote contre. Pierre Mendès France redoutait le pouvoir de De gaulle. Le 3 juin 1958, l’assemblée nationale vote 2 textes : 1/ Un premier qui donne au Général De Gaulle les

ministre. Les gouvernements changent, le Président reste, et c’est d’abord la raison qui est avancée pour justifier que le Président signe des actes parmi les plus importants de l’exécutif. C’est le premier élément qui nous fera dire que, du point de vue des rédacteurs, le Président n’avait pas vocation à exercer politiquement ces compétences. Au contraire : par la signature du Président, l’acte délibéré en conseil des ministres est délivré des contingences politiques, il n’est pas l’acte d’un gouvernement

contribution essentielle au régime politique mis en place. Son projet politique avait été dévoilé le 16 juin 1946 lors de son discours de Bayeux. Il se réclame des principes organisateurs de la souveraineté populaire, de la séparation des pouvoirs, en vue de briser l’absolutisme parlementaire. Il prône un chef de l’exécutif, arbitre national au dessus des contingences politiques. Pour lui, le Président doit être élu par un collège électoral élargi (plus large que le Parlement). Il doit nommer les

altération du pouvoir où il pourrait être sanctionné pour le vote d’une loi. L’inviolabilité : il est protégé contre les risques d’arrestation arbitraire. La mise en examen d’un parlementaire est possible mais son arrestation ou sa mise en garde à vue sont soumises à l’autorisation du bureau de l’assemblée dont le parlementaire est membre (avant 1995 il fallait l’accord de toute l’assemblée). Si ce bureau donne l’autorisation, on dit alors qu’il lève l’immunité parlementaire. De plus, l’assemblée

interprétation et une analyse de notre part sur la base de l’ensemble des infos, enseignements et cours qui nous auront été proposés. Cours 1 : L’analyse de la crise de la représentation politique (P. Perrineau) La démocratie représentative, telle que vue au moment de la rupture révolutionnaire en france, s’est tt de suite organisée autour de l’acte électoral. Pr les philosophes des Lumières, pour ceux qui discutent de la constitution à donner à la France, les constituants réfléchissent à la place que

référendum de 1962, a conduit à une présidentialisation du régime. Depuis le référendum du 24 septembre 2000 modifiant la Constitution, la durée du mandat présidentiel est passée de 7 à 5 ans. Aujourd’hui, le président de la République française est François Hollande depuis le 15 mai 2012. I. les différents pouvoirs du président de la République Française  Introduction  Les pouvoirs du président de la République sont défini par la Constitution du 4 octobre 1958, qui octroie certains pouvoirs

étaient altéré par les révisions successives. Chapitre 1er – La Constitution de la Vème République Section 1- Les origines de la Vème République La Constitution de la Vème République a aujourd’hui plus d’un demi siècle, elle est donc d’un point de vue historique l’un des régimes les plus longs après celui de la IIIème République qui a duré 70 ans, elle est donc dans la moyenne des Constitutions démocratiques occidentales (Italie : 27 décembre 1947 ; Allemagne : 23 mai 1947 ; Espagne : 29 décembre