La Compassion

»= effet de réel avec « sanglant », « entrailles », «sang » : insistance sur l'horreur renforcé par l'annonce « horrible ». Mais décalage, puisque ce qui marque Fabrice est plus la douleur du cheval que les deux hussards précédemment touchés. La compassion de Fabrice ne porte pas vers ceux envers qui il devrait sentir un lien mais vers un animal. Hussard : soldats appartenant à la cavalerie légère. Focalisation zéro : le narrateur connait toute l’histoire il est omniscient. Conclusion : Nous

confondent dans l’esprit de Gorgio en une seule personne, dont le visage est tant semblable à celui de la culpabilité : « Les visages de ces deux femmes se touchaient, se rejoignaient, se confondaient. Il éprouva pour l’une et l’autre une profonde compassion […] Il ne savait plus pour laquelle de ces femmes il courait si vite » l. 17 à 22 chap. 40. Par conséquent, il tente de se porter au secours de Marie afin de se racheter non seulement auprès de cette dernière, mais aussi de sa mère.

Finalement, Oenone endosse, prend sur elle une part de culpabilité de Phèdre : « C'est toi qui l'a nommé ! » a) Horreur et compassion Horreur : « Tu vas ouïr le comble des horreurs », « A ce nom fatal, je tremble, je frissonne », « Contre moi-même enfin j'osai me révolter », « crime », « terreur » -> hyperboles, elle se compare à une criminelle, sentiment de dégoût d'elle-même. Compassion : « D'un incurable amour remèdes impuissants ! », « Ô haine de Vénus ! », « Cruelle destinée ! » ->  Phèdre se présente

| Description physique (L 1-2-3) | Homme mutilé dans un état de dénuement, à terre donc il a perdu toute sa dignité. | Ponctuations/Interjections (L 3) → Candide | Candide est stupéfait, il a de la compassion pour l'esclave. Cela peut aussi entrainer de la compassion de la part du lecteur. | Hyperbole (L 13) | L'esclave se compare aux animaux, sa situation est pire que celle des animaux. Voltaire emploie que des termes négatifs : malheureux et non heureux. | Champ

incommensurable des jeunes amants. Au contraire, dans le texte de Flaubert, le point de vue est omniscient : le narrateur évoque tantôt les souffrances de l’héroïne qui vient de s’empoisonner, tantôt l’angoisse et l’incompréhension de son mari. La compassion du lecteur est donc bien sollicitée mais de façon différente. La description de l’agonie et de la mort des héroïnes suscite également l’horreur et la pitié du lecteur. L’abbé Prévost ne s’attarde pas sur la mort de Manon qui est suggérée par

fit un effort pour surmonter la répugnance qu'il lui inspirait » Elle est émue des paroles de Quasimodo et tente d'avoir de la compassion pour lui « Cependant il y avait surtout cela tant de tristesse et de douceur répandue qu'elle commençait à s'y faire » « Pauvre homme ! » , « Elle l'écoutait avec un attendrissement profond » ou encore « éveillait encore quelque compassion en elle » . Durant tout ce temps passé avec Quasimodo dans Notre-Dame, elle a appris à le connaître et à l'apprécier malgré sa

avec un jeu d'échecs, des canapés [...] Elle se soucie énormément des employés car elle a été elle-même dans cette situation et comprend mieux que Mouret les douleurs et les problèmes qu'ils peuvent endurer. De même manière qu'elle est pleine de compassion en voyant les jeunes vendeuses en souffrance et opprimés par les commis ayant plus d'ancienneté, car elles lui rappellent ses débuts désastreux en tant que simple vendeuse où tous les employés se moquaient de "sa taille trop fine et de son chignon

demande-t-il à Clov (41). Celui-ci s’immobilise au moment de partir. Quant à Nagg et Nell, cul-de-jatte, privés de leurs jambes, de leur liberté de mouvements, ils ne peuvent sortir de leur poubelle – objet hautement symbolique mais burlesque. Pitié et compassion rendues impossibles. Dégoût, rejet mais aussi étrangeté, distance à l’égard des personnages grotesques. 2 La dérision Tous les éléments visant à traduire l’angoisse existentielle des personnages sont traités de manière hyperbolique. Ceux qui

sentiment entrant en accord (le terme « concord » ayant une signification musicale en anglais) avec le premier: « Certes, ce que sentent les spectateurs restera toujours, en quelque manière, différent de ce que sent la personne qui souffre, et la compassion ne peut jamais être exactement l'analogue du chagrin original... Quoiqu'ils ne puissent jamais être à l'unisson (be unisons), ils peuvent s'accorder (be concords) et c'est tout ce qui est recherché ou requis »5. Progressivement, le texte d'A

Intro : Chapeau : Le langage populaire est souvent loin de l’aspect péjoratif que certains veulent bien lui donner. Il est souvent le reflet de l’expérience. Ainsi, on dit familièrement « je me mets à ta place », par compassion, ou encore « mets toi à ma place » pour appeler son interlocuteur à comprendre une situation particulière à laquelle on est confronté. Si l’on en croit ces expressions, il serait possible d’emprunter l’identité d’autrui (introduction de la problématique). La figure