La Hiérarchie Féodo Vassalique

l’autorité unique. Cette 1ère crise annonce très certainement plus grave encore. En France, du point de vue religieux, s’installera une théorie qui affirme l’autorité de roi du France sur l’organisation temporaire de l’Eglise. La désignation de la hiérarchie ecclésiastique appartient au roi de France. Existence d’une église nationale, qui serait sous tutelle royale et par conséquent de toute tutelle romaine. Idée qui trouvera un prolongement avec le protestantisme, puisque dans un certain nombre de

doivent juste garantir la paix et l'ordre. Le bonheur individuel, social ne peut pas venir du droit humain. Le bonheur ne peut être approché que par la foi et la grâce. Augustin va être interprété par ses disciples comme instaurant une véritable hiérarchie entre l'Eglise et l'Etat. L'Etat est un subordonné de l'Eglise, il doit obéir à l'Eglise. C'est le bras armé de la seule institution qui vaille. Toute la période franque est ainsi d'extrême impuissance politique avec une seule institution qui tient

politique, et le politique doit se conformer à cet ordre supérieur. Il doit servi le droit. • L’absence de maîtrise politique ou étatique de la production « droit ». Ex : Le système des sources du droit au Moyen Age. 3sources principales sans hiérarchie : la coutume, le droit romain, et le droit canonique (droit qui régit l’église catholique) Ces trois systèmes juridique ont en comment d’échapper à l’autorité politique (=Roi). Le roi a un pouvoir législatif résiduel. Chaque droit qui s’adresse

1154 roi d’Angleterre, et donc duc de Normandie, sous le nom d’Henri II. Terrible ! Cette erreur politique vaudra à l’unification du royaume 300 ans de retard – et de guerres. En dehors de toute « faute » politique, une autre réalité du système féodo-vassalique dans lequel s’inscrit l’action des rois capétiens offre une occasion de démembrement possible et de constitution de puissances rivales de celle du roi : c’est l’apanage. - Définition : l’apanage est un fief accordé par le roi à son ou ses fils

aucune durabilité des frontières. A la parenthèse unificatrice de Charlemagne suit une nouvelle dispersion des territoires : l’invasion normande de la Bretagne insulaire et la ‘révolution féodale’ (860-900). Deux siècles de paroxysme où prédomine la hiérarchie “châtelaine”, abritée et agressive, où le ‘vassal’ s’incline et le ‘serf’ s’agenouille devant le ‘seigneur’. Le territoire ‘français’ s’en sort de cette seconde période de barbarie appuyée sur deux pouvoirs : l’église et le roi. A travers la ‘paix

cause la sentence (plaideur mécontent demande au préteur la nullité de la procédure) -pourvoi en appel devant l’empereur – tribunal impérial délègue son pouvoir au Sénat ou à un magistrat. À la période impériale, on constate donc qu’une certaine hiérarchie judiciaire est en train de se mettre en place. Les degrés d’appel se dessinent, et la justice à l’époque impériale devient de moins en moins l’affaire des particuliers, pour devenir peu à peu un service public, ce qui caractérise la période postclassique

» dirait-on, contredit le fonctionnement vertical de l’institution catholique et la toute-puissance du pape. Mais, plus grave, la monarchie, qui revêt un caractère sacré et tient son pouvoir de Dieu, ne saurait admettre cette contestation de la hiérarchie et de la préséance. D’ailleurs, ces « huguenots », qui, ici ou là, refusent de payer la dîme et perturbent le « repos public » en suscitant des « tumultes », ne mettent-ils pas en danger la société en offensant Dieu et donc le roi, ne se comportent-ils

certaines obligations, le plus souvent militaires. Ce système favorisa la formation de la classe des féodaux, et surtout de la petite et moyenne noblesse, l'asservissement de masses paysannes, le développement des rapports de vassalité et de la hiérarchie féodale. Par la suite, les bénéfices se transformèrent en fiefs héréditaires. 43. Comtes, fonctionnaires royaux dans l'Etat Franc qui administraient les provinces, ou comtés, exerçaient le pouvoir juridique, percevaient les impôts, commandaient