La Machine Infernale Tragique

maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous les meules (2) ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d'airain (3), tout est de fer. Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue. Aussi quelle pâleur ! La cendre

Histoire de l'auteur ainsi que de son oeuvre La Machine Infernale de Jean Cocteau (1889-1963) est une pièce de théâtre rédigée en 1932 et jouée en 1934, qui rentre dans la catégorie de la réécriture littéraire . L’auteur se base, en effet, sur l’histoire de la pièce tragique de Sophocle, Œdipe Roi, deuxième moitié du Vème siècle avant J-C. Cocteau a voulu mélanger les genres, c’est une réécriture tragique et comique. Acte I : Le Fantôme L'acte s'ouvre sur l'intervention de la Voix qui raconte

ont la caractéristique de finir « bien », du moins, pour les « bons ». Deux tragédies profanes : La thébaïde ou les frères ennemis et Alexandre le grand ne contribuent pas à la gloire de Racine. Andromaque est une pièce galante à tonalité vraiment tragique. Racine est l’anti Corneille. En effet, il peint les hommes tels qu’ils sont voire, pire qu’ils sont tandis que Corneille peint les hommes tels qu’ils devraient être. Racine peint des portraits redoutablement précis de cas pathologiques. Sa description

des personnages absurdes et caricaturaux qui, par leurs propos et leurs attitudes, sont en décalage total avec la situation présente que le narrateur oriente le regard du lecteur sur la condition d’un condamné à mort, conditio, tragique en soi et rendue d’autant plus tragique par l’isolement intellectuel et corporel dont il est la victime. Il s’opère donc dans ce chapitre un retournement de situation. Le coupable qui suit l’ordre judiciaire de sa condamnation devient ici la victime d’une société cruelle

/ Correction du devoir commun nOl : la question de corpus-la scène d'exposition Les dramaturges classiques se devaient de respecter certaines règles et ce dès la scène d'exposition. C'est ainsi que des auteurs tragiques tels que Corneille avec Médée et Horace, représentées respectivement en 1635 et 1640 ou encore Racine avec Britannicus en 1669 et Mithridate en 1698 devaient fournir des informations précises et nécessaires à la compréhension de l'intrigue, dès les premières répliques. Les

des humeurs, clef de la santé, exige le dégorgement d'une humeur surabondante. Il est repris par Aristote (Politique, VIII, 1340 a) à propos des effets éducatifs de la musique, et aussi (Poétique, 1449 b, 27-28) à propos de la visée du mécanisme tragique; le concept est influencé par les rires purificatoires religieux et la philosophie pythagoricienne. Le mot est dérivé de katharein «nettoyer, purifier, purger», de katharos «propre, pur», de sens propre et moral, ou religieux» (Le Robert - Dictionnaire

naturaliste, donc décrire la vie des ouvriers d’une manière réaliste mais Zola ne respecte pas totalement les codes du naturalisme car il rédige le roman d’une manière fantastique et tragique parfois . Au long de cet étude on va découvrir d’abord le tableau précis et réaliste de la vie des ouvriers, en suite la dimension tragique, fantastique ou épique que le tableau prend et finalement on va voir que Zola procède ainsi pour dénoncer l’exploitation dont les ouvriers sont victimes et il rend hommage à leur

le truchement de différents témoins de son existence à découvrir la tragique vérité. Inflexible et fier, il n’hésite pas à affronter ses propres amis et conseillers dans sa quête de vérité, pour percer le mystère qui entoure son héroïque destin. Il se crève les yeux et s’exile de Thèbes lorsque son malheur lui est révélé. [...] [...] et d’une plongée toujours plus profondément dans le malheur. La fatalité la Machine infernale de Cocteau en marche depuis sa naissance s’apprête à frapper Œdipe

ns La Machine infernale, pièce en quatre actes jouée le 10 avril 1934, Cocteau reprend le mythe antique d’Œdipe, hérité de l’auteur grec Sophocle, pour présenter sa propre conception du tragique et de la place des hommes dans le monde. L’acte I est intitulé « le fantôme ». Dans une sorte de « prologue », comme dans les pièces de la Grèce antique, « la voix » a déjà présenté la légende avec son déroulement et son dénouement, texte enregistré par Cocteau. Cela constitue une annonce pour le spectateur

scène s'attache quant à lui, à rendre à l'existence une certaine cohérence. PLAN PROPOSE Axe I : Le théâtre est le miroir grossissant d'une réalité dérisoire et absurde. § 1 : Le théâtre de l'absurde, né dans les années 1950, reflète l'absurdité tragique d'un monde sans repères. Ex. 1 : Chez S. Beckett, En attendant Godot (texte C du corpus), Vladimir et Estragon meublent le vide en remarquant que leur conversation est creuse, insignifiante, comme le montrent les nombreuses négations. Il n’existe