La Perfectibilité Rousseau

sens il faut accorder au terme de liberté. Montrez, par exemple, que les abeilles vivaient il y a 500 ans comme maintenant alors que ce n’est pas le cas de l’homme. L’homme progresse, invente. C’est d’ailleurs en ce sens que Rousseau parlera à propos de l’homme de perfectibilité. Montrez en quoi la liberté apparaît comme la création, l’invention constante de nouveaux moyens. Voilà les premières pistes que nous vous proposons. Nous espérons qu'elles vous seront utiles. Lisez attentivement les conseils

enfant qu’il est humain car nous concluons après observations, un manque de raison et donc un manque d’humanisme. L’idée d’un homme vivant en osmose avec la nature avait déjà été employée au dix-huitième siècle pour des penseurs comme Jean-Jacques Rousseau, (que nous retrouverons plus tard) qui pensaient que la société pervertissait les hommes et le but pour lequel il était « condamné » à vivre. Cette idée d’homme vivant avec la nature est connue sous le nom du « mythe du bon sauvage ». Cette idéologie

monumentale porte le sceau de son engagement. Dans les Contes, le Traité sur la tolérance et le Dictionnaire philosophique notamment, il dénonce les maux majeurs qui entravent la mrche du progrès et le bonheur des hommes Last no least, Jean Jacques Rousseau fait le procès de la civilisation dans les deux Discours, préférant à celle-ci l’état de nature. Dans son ouvrage Du Contrat Social, il examine les conditions du nouveau pacte social fondé sur le respct des droits naturels à l’égalité et à la justice

Pour Kant, progresser, c’est ne pas se satisfaire, vouloir plus que ce que la nature nous offre. Travailler est lié à l’historicité (car permet le progrès), travailler c’est être perfectible. Etat de nature historique Etat de nature anhistorique Rousseau : l’humanité commence par des inégalités, puis, avec la république, les inégalités cessent. Etat civil, Politique Contrat social (1) Contrat social (2) Etat : Institution qui procède d’une décision commune de vivre selon des droits.

J-J Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes Question proposée par l’Académie de Dijon : « Quelle est l’origine de l’inégalité parmi les hommes, et si elle est autorisée par la loi naturelle. » Va parler de l’homme (défendre la cause de l’humanité) à des hommes (des sages). 2 sortes d’inégalités dans l’espèce humaine : -naturelle ou physique, établie par la nature -morale ou politique, établie ou autorisée par le consentement des hommes, dépend donc

marquant une distinction entre l’état de nature qui est l’état antérieur à la constitution d’une société politique et l’état social, qui est l’état dans lequel une société a pris forme avec tous ses éléments fondamentaux. Dans Le Contrat social, Rousseau présente cette opposition sous la forme suivante : « Ce passage de l’état de nature à l’état civil produit dans l’homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l’instinct, et donnant à ses actions la moralité

discutables, dire que l’Homme n’est que matière et le réduire à ça c’est supprimé sa liberté car la matière obéit à des lois, l’Homme serait dans le cas du matérialisme déterminé comme les animaux, or comme l’enseigne Rousseau et Kant : L’homme est un animal doué de perfectibilité càd de la capacité de s’arracher à la nature de se libérer à la nature c’est ce qui rend possible l’éducation, l’histoire càd le changement des sociétés et la moralité. 3) La réduction du monde à des perceptions Le problème

et historique à la fois, dispose donc en elle d’une puissance à la perfectibilité (capacité indéfinie à se perfectionner, ∆ pas vers une fin déterminée mais capacité de progrès vers un terme indéterminé. Capacité indéfinie au progrès (fascinant et effrayant à la fois car signifie que hommes peuvent tjs devenir + que ce qu’ils sont collectivement et indiv. Notre humanité ne se définit pas par nature ni état mais par une perfectibilité (l’homme ne respecte sa propre humanité, mm indiv, que s’il pose

nature désigne en l'homme tout ce qui lui est donné à la naissance, soit un corps, ou la faculté de parler, la culture elle, désigne tous les processus crées par l'homme, le savoir qu'il acquiert par accumulation au cours d'une vie. Rousseau parle de cette “perfectibilité” de l'homme, soit cette capacité non seulement à progresser mais à évoluer sans cesse. C'est bien la culture qui nous différencie du règne animal, où tout est programmé selon l'instinct, régis selon des besoins simples. Dans une

cruciale : celle du « propre de l'homme » qui sera le fils conducteur des enjeux de la philosophie moderne • La différence entre animalité et humanité selon Rousseau, Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes (1755) : Rousseau va la situer dans la liberté ou, comme il le dit d'un mot, dans la perfectibilité. Celle-ci désigne la faculté de se perfectionner tout au long de sa vie : l'homme va se définir par sa capacité de s'arracher au programme de l'instinct naturel et par