La Vengeance Est Elle Légitime

jugement peuvent retenir notre attention. Il est vrai que la justice à laquelle on pense d’abord est l’auto-jugement, le fait de se faire justice soi-même. Cependant, les juges et les forces de l’ordre semblent plus à même de procéder à un jugement légitime. Néanmoins, ces deux premiers jugements ont des limites et restent dos à dos sans aboutir à un jugement fondé ; d’où la nécessité d’un autre juge extérieur aux institutions humaines ? Tout d’abord, la première justice qui nous vient à l’esprit

La punition légale n'est-elle qu'une forme de vengeance ? Tout d'abord qu'est ce que la punition légale ? La punition légale est une sanction qui s'établit dans les règles, selon des lois. La prison et les travaux d'intérêts généraux sont des exemples de la punition légale. Pour ce qui est de la vengeance, elle est arbitraire. C'est le désir, souvent personnel, de punir ou de réparer. Elle est donc l'action de punir que ce soit légal ou non, en respectant les lois ou en les transgressant. Commençons

et de la paix sociale. Etre juste selon cette perspective, c’est être dans le légal tout comme l’a été Socrate, en acceptant sa condamnation à mort. Or, le sort qui a été réservé à Socrate nous montre que ce qui est légal, n’est pas toujours légitime. En ce sens, que les lois de la Cité ne correspondent pas toujours à l’idéal de justice. Ainsi, de toute évidence, on ne peut pas considérer comme justes, des lois qui portent atteinte à la dignité humaine, comme les lois de l’apartheid. En outre

monologue, tout en correspondant aux traditionnels dilemmes tragiques des pièces de Corneille, témoigne de l’originalité et de la complexité du personnage de Lyse ? Si le spectateur assiste à la longue tirade d’une servante animée par un désir de vengeance, cependant la présence du registre tragique renforce l’intérêt dramatique de la scène. De fait, ce monologue donne au personnage de Lyse une complexité originale attestant de l’esthétique baroque de la pièce. I.

arrivent. Électre paraît. Oreste souhaite la saluer sans attendre, mais le Précepteur lui conseille d'aller honorer la tombe de son père. Électre apparaît et fait une adresse pathétique au ciel, avant de supplier les divinités infernales d'assouvir sa vengeance. Le Chœur des vierges qui l'accompagne partage sa douleur, plaint sa vie d'opprimée, ainsi que son désespoir devant le retour toujours différé d'Oreste, malgré ses exhortations. Chrysothémis, sa jeune sœur, fille plus docile et préférée de Clytemnestre

La vengeance est-elle une forme de justice ? Analyse et problématisation du sujet La pratique de la vengeance se présente à ceux qui y recourent comme une façon de rendre justice, voire parfois même comme la meilleure façon de rendre à chacun ce qui lui est dû. Mais derrière le sentiment que se venger est juste, y’a t-il une justice raisonnable et équitable ? La vengeance s’inscrit-elle, parmi d’autres, dans la catégorie de la justice légitime ou bien est-elle une façon arbitraire et inéquitable

autres, rapport à la matérialité des choses. Qu’est ce qu’on peut faire comme constat aujourd’hui ? Sur l’évolution, les changements fondamentaux qui pourraient s’opérer quand au rapport à l’expérience. Ce que l’on voit, c’est la réduction du champ légitime de l’expérience. Sa réduction, valorisation. Mon collègue David Lebreton a beaucoup insisté sur ces questions, il a raison. Valorisation, pour des questions qu’il faut poser, valorisation de l’expérience extrême. Cela va être ça la polarité. Expérience

et la vengeance que Georges Louis avait en lui. Ces sentiments furent amplifiés suite à la réaction de ses « parents » lorsqu’il leur avoua connaître la vérité. En effet, le couple renia une deuxième foisle lien de parenté avec lui … Et pour couronner le tout, l’homme le frappa sans raison puis il sortit un revolver de sa poche et qu’il pointa vers son fils. La succession de tous ces événements le poussèrent à bout au point qu’il commit l’irréparable, ce crime, entre autres par légitime défense

agressive, il a bien fallu que les sociétés premières aient un minimum d'organisation, « un contrat social », une entente minimal pour éviter leur disparition. Très vite dans un groupe, il y a des litiges, des tensions, or qui dit violence dit envie de vengeance. Ceux qui n'ont pas su canaliser cette violence vont disparaître. Cela implique un cycle sans fin de violence : le triomphe de la loi du plus fort. N. Roulant auteur d' « une anthropologie juridique » et Verdier font passer comme message : « s'il

La loi I/ Le droit positif contre la vengeance. Le droit désigne ce que l’on appelle le « droit positif », l’ensemble des règles et des lois qui organisent la vie d’une société. Le droit positif diffère d’une société à l’autre, et il définit ce qui est légal. Il est constitué contre la vengeance privée. Le droit est contre-nature, en ce qu’il oppose la force de la loi à la force naturelle. C’est pourquoi ce qui paraît normal en fait (ne pas pouvoir voyager par manque d’argent, par exemple)