Lawrence Et Lorsch

faible formalisation des procédures de travail, une hiérarchie peu importante et une coordination qui se fait plutôt par ajustement mutuel pour faciliter l’adaptation de l’entreprise aux évolutions, peu prévisibles, de son environnement. P. Lawrence et J. Lorsch, qui ont eux aussi étudié l’influence de l’environnement sur la structure, montrent que l’entreprise fait face à un dilemme entre différenciation et intégration : différenciation structurelle des diverses unités de l’entreprise, qui mettent

L’âge et la taille - Le système technique (contraintes technologiques) - L’environnement extérieur (pression des différents acteurs) - Le pouvoir (le comportement des décideurs) La dynamique différenciation/intégration selon P.R. LAWRENCE et J.W. LORSCH Les structures sont des compromis dynamiques évoluant en permanence entre différenciation et intégration. L’entreprise doit ajuster sa structure en procédant à : - La différenciation des unités constituant son organisation pour mieux

pour comprendre les avantages et les limites des différentes manières de représenter les organisations qui sont utilisées dans les discours académiques. 3. Une deuxième édition de cet ouvrage vient tout juste de paraître. S.R. Clegg, C. Hardy, T.B. Lawrence et W.R. Nord (2006). Handbook of Organization Studies, Londres, Sage. © 2007 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de : Théories

être de trouver les causes profondes des différences observées :les réponses apportées ont été, et sont toujours, très variées. Le premier souci du sociologue est d’opérer des classifications. C’est dans ce contexte que les deux sociologues Lawrence et Lorsch s’efforcent de répondre à la question de savoir quelles sortes d’organisation sont nécessaires pour faire face aux différents environnements de la firme. Ils considèrent que les deux principales écoles (l’école classique et l’école des ressources

déductives (déterministes) et empiriques (contingentes) qualifié de « processus passif » (?) par Mintzberg Courant organisationnel Modèle de capacités Modèles contingents Transaction (interne) et économie des organisations Mintzberg Lawrence et Lorsch Chandler, Cyert et March 1960-1990 Grande diversité des approches. Mintzberg retient l’approche « politique » et « culturelle » Courant décisionnel Modèle IMC et heuristique de la décision. Processus de prise de décision individueks

de « processus passif » (?) par Mintzberg Courant organisationnel Modèle de capacités Modèles contingents Transaction (interne) et économie des organisations Mintzberg Lawrence et Lorsch Chandler, Cyert et March 1960-1990 Grande diversité des approches. Mintzberg retient l’approche « politique » et « culturelle » Approche empirique. Mintzberg distingue les approches «cognitives» et «d’apprentissage» Simon et Mintzberg

approches déductives (déterministes) et empiriques (contingentes) qualifié de « processus passif » (?) par Mintzberg Courant organisationnel Modèle de capacités Modèles contingents Transaction (interne) et économie des organisations Mintzberg Lawrence et Lorsch Chandler, Cyert et March 1960-1990 Grande diversité des approches. Mintzberg retient l’approche « politique » et « culturelle » Courant décisionnel Modèle IMC et heuristique de la décision. Processus de prise de décision individueks et organisationnels

solution doit donc être adaptée au contexte situationnel de l’entreprise. 1 1 Chandler a ainsi constaté que les dirigeants de grandes entreprises choisissent des stratégies pour s’adapter au mieux aux pressions changeantes du marché. Lawrence & Lorsch ont observé que les entreprises de secteurs stables gardaient une forme d’organisation simple contrairement aux entreprises des secteurs à évolution rapide adoptaient des structures plus décentralisées. 3) Principe de rationalité limitée Selon

communication, sans donner aussi aux individus la possibilité d’être créatif. C’est ainsi que progressivement, L’OD a minoré le T-GROUP pour une approche plus centrée sur le travail du groupe confronté à une situation réelle de travail. Ainsi, Lawrence et Lorsch ont engagé dès la fin des années 60, une approche organisationnelle appelée « Méthode de Harvard ». Cette méthode repose sur le principe de l’intégration - différenciation des départements ou services de l’entreprise : chaque département

attendre un nouveau manager pour changer de structure. Par exemple, Moulinex est restée en fonctionnelle alors qu’elle aurait dû passer en divisionnelle.  Ces différents auteurs sont donc aujourd’hui rattachés à la contingence. Il faut attendre LAWRENCE et LORSCH en 1966 pour que le terme de contingence apparaît. Au début des années 70, ils vont vraiment développer la théorie de la contingence. L’École de la contingence apparaît dans les années 70 et prendra son envol avec les travaux de MINTZBERG.