Le Compromis Fordien

mise au point de nouveaux modèles ; - le « five $ a day » (le salaire est ainsi doublé par rapport au salaire courant), qui permet de fidéliser la main d’œuvre et qui aura des conséquences en matière de consommation. L'organisation tayloro-fordienne a été à l'origine d'un double cercle vertueux qui constitue une des explications de la croissance des Trente glorieuses. On parle pour cette période de croissance fordiste. Les gains de productivité qu'elle a généré permettent : - d'une part,

l'entreprise, ils renvoient aux choix en termes d'organisation productive et de modes de rémunération. Après avoir constitué le modèle dominant d'organisation et de gestion des entreprises pendant la plus grande partie du XXe siècle, le modèle taylorien fordien s'est progressivement affaibli pour laisser place à un modèle que l'on peut aujourd'hui qualifier de "modèle de la flexibilité", même si cette dénomination n'est pas aussi instituée que la précédente. Ces deux modèles se distinguent essentiellement

des entreprises s'exprime de façon collective, par leur adhésion au « compromis fordien » visant à partager les richesses générées par la production sous forme d'augmentation des salaires et de stabilité de l'emploi. Mais de nos jours les mentalités ont changées. 1) Les mutations des grandes firmes Depuis les années 1980 sous l'effet des mutations stratégiques et organisationnelles des grandes firmes, la logique fordienne disparait progressivement. La firme-réseau transnationale échappe aux

de la maîtrise du savoir-faire. Aussi il évoque l’idée du partage de gains de productivité entre employeur et ouvriers, il s’agit de permettre de meilleurs salaires en échange de rendements élevés. L’industrie Ford s’en inspire en créant le « compromis fordien ». Henri Fayol (1841-1925) ingénieur et dirigeant de mines, se penche au niveau de la direction générale. Il écrit un livre basé sur son expérience de dirigeant qui connaît un grand succès. Il relate surtout les fonctions sécurité et administration

long processus d’évolution : - 19ème siècle : pas de service dédié à la gestion du personnel (quelques actes, pas de fonction) - vers 1970 : passage de gestion du personnel à gestion des ressources humaines (l945/1975 : les 30 glorieuses : compromis fordien : plus de paix sociale) - puis réflexion sur la place de l’homme dans l’organisation 1 – De la gestion du personnel à la DRG Responsabilités du DRH : - Administrer le personnel (de façon individuelle et collective Assurer le respect

Les organisations du travail tayloriennes et fordiennes ont-elles disparu ?   Eléments de corrigé NB : le plan choisi est un plan en OUI/Mais car il reprend la chronologie de l'organisation du travail depuis les années 70 et correspond à la réalité des modèles productifs aujourd'hui où l'OST est en recul. Ceci dit, le plan en NON/MAIS était possible mais toute de même moins pertinent.   Les années 70 sont marquées par la crise de 1974 qui met à mal le fonctionnement de l'économie des

ouvriers a été importante, ceux-ci ont supporté les conditions de travail que leur imposait le fordisme (compromis fordiste). L’accession à la consommation de masse compensait les inconvénients de ce mode de travail et permettait un certain consensus. Lorsque la croissance de leur pouvoir d’achat se ralentit, en raison de l’essoufflement de la croissance fordiste, l’équilibre précaire du compromis fordiste fut rompu. Bien que le fordisme ait subi de nombreux dysfonctionnements il ne faut pas occulter

remis en cause, nous pouvons ne demander pourquoi la croissance fordiste a-t-elle été remise en cause. I) Les principes de l’organisation Fordiste sont de moins en moins bien tolérés : En premier lieu, les conditions du travail Taylorien et Fordien sont de moins en moins tolérées par ceux qui le subissent. En effet, la double division verticale et horizontale du travail atteint vite les limites de son efficacité. · Les excès de la spécialisation du travail provoquent des taux de turn-over

nouvelles formes de l’organisation du travail datent du milieu des années 70 et elles poursuivent des tentatives plus anciennes. Elles font suite à un rejet massif des techniques fordiennes et tayloriennes qui ont été appliqué tout azimut. C’est lié aussi à la diversification des marchés qui est mal supportée par la chaîne fordienne. Ce qui veut dire qu’elles sont nouvelles car elles sont en rupture par rapport aux formes antérieures. Leurs sources d’inspiration se trouvent dans les théories des besoins

absolu mais mineure en terme relatif, il s’avéra incapable de promouvoir une économie de hauts salaires par un simple effet d’émulation. Le projet sociétal d’Henry Ford ne s’est donc pas matérialisé sous la forme qu’il avait prévue. 2.4. Le « compromis de gouvernement » de la Ford Motor Company Les modèles industriels supposent une théorisation sans laquelle la myriade des pratiques qu’ils résument en un petit nombre de principes n’aurait pas de signification. Il faut reconnaître que sur ce