Le Compromis Fordien

Les organisations du travail tayloriennes et fordiennes ont-elles disparu ? http://www.ses.ac-versailles.fr/sujets/fichiers/Detranger2010.doc   Eléments de corrigé NB : le plan choisi est un plan en OUI/Mais car il reprend la chronologie de l'organisation du travail depuis les années 70 et correspond à la réalité des modèles productifs aujourd'hui où l'OST est en recul. Ceci dit, le plan en NON/MAIS était possible mais toute d emême moins pertinent.   Les années 70 sont marquées par

de sTamuler le travailleur et de la faire accepter un travail peu intéressant. 2) Ford et le taylorisme Les diqciples de Taylor ont repris les conclusions de l’OST en les systématisant. Ford met en place une organisation fordienne du travail qui repose sur les principes suivants : - la production en grande série, de masse pour réduire les coûts et favoriser la consommation de masse par le biais des économies d’échelle. Cette consommation de masse a eu lieu dans un contexte

vis n'entrerait pas et toute la chaîne serait arrêtée). Lorsqu'on s'intéresse uniquement à la division du travail, le fordisme est donc très proche du taylorisme : c'est pourquoi on peut parler de « modèle tayloro-fordien ». 2. Le fordisme, par l'intermédiaire du « compromis fordiste », favorise la croissance par le soutien de la demande Mais la grande nouveauté apportée par le fordisme se situe dans la façon d'envisager la production et ses liens avec la consommation. 1. Le fordisme

travail collectif individuel Modèle Taylorien Flexibilité Contexte stratégique Production et consommation de masse Coûts, qualité, délais, variété, innovation Contexte organisationnel opération évènement Négociation sociale Compromis fordien Crise de régulation Gestion de la main d’œuvre Gestion du personnel basée sur le poste Gestion des ressources humaines basée sur les compétences (Source : Cadin L., Guérin F. ; La gestion des ressources humaines, Dunod, Coll, Tops, 1999)

prennent conscience de la nécessité de créer une fonction capable d’entretenir un lien avec le personnel et de gérer les relations sociales. II. L’essor de la fonction personnel durant les « Trente Glorieuses » (1945-1975) A) Le compromis Fordien Le modèle productif de cette période se caractérise par une production de masse fondée sur la standardisation des produits, des procédés et des qualifications. La division entre conception et exécution, la parcellisation des tâches permettent

croissance forte, reposant sur une augmentation de la productivité dans un contexte de plein emploi de la main d’œuvre qui reposait sur une production industrielle standardisée et dans laquelle le partage des richesses était opéré d’une part selon le compromis fordien et d’autre part avec un interventionnisme de l’Etat (Etat-Providence) Caractéristiques des inégalités au début des 30G : des inégalités économiques (salaires, revenus, patrimoines), des inégalités sociales (modes de vie, protection sociale)

développement du travail en équipes, transformation des contenus et des formes des emplois ». I L’organisation du travail au service de la croissance A : Quels sont les réussites et les échecs du tayloro-fordisme ? 1) Le modèle tayloro-fordien d’organisation du travail A partir des documents 1 à 5 établissez une grille comparative des deux modèles d’organisation du travail |Modèle Tayloriste |Modèle Fordiste

novatrices appliquées par Toyota et Honda (III), et enfin conclure par l’analyse de la situation actuelle, où les constructeurs de dimension mondiale cherchent à conquérir les marchés des pays émergents. I. Les leçons du passé A) Le modèle fordien Introduction : Etats-Unis, début du XXème siècle : Henri Ford, fils d’un fermier immigrant irlandais, développe une stratégie de profit révolutionnaire qui marquera l’histoire du secteur automobile. En construisant son concept autour d’une stratégie

flottement. L’« incertitude marchande » (p9) L’« incertitude organisationnelle » (p14) (supervision directe, standardisation des procédés, standardisation des qualifications, ajustement mutuel, standardisation des résultats). Et finalement à la base du compromis historique entre capital et travail, on retrouve l’«incertitude sociale » (p17). L’ensemble des travailleurs constitue une force qui se manifeste soit par la coopération dans la production soit par le conflit (syndicat, revendication). Les entreprises

dans une perspective holiste et macro, au départ pour rendre raison de la crise à partir de facteurs endogènes, à travers la recherche de régularités ; c’est ainsi qu’elle a expliqué la crise par l’épuisement d’un régime d’accumulation : le régime fordien. Pourtant, elle offre des perspectives micro, notamment concernant la théorie de la firme. 1°) Quelques propositions préalables et fondatrices La TR s’appuie sur des hypothèses de base relativement fortes : elle suppose tout d’abord que le marché