Le Contrôle De Constitutionnalité Michel Debré

projet à l’avis du conseil d’Etat mais surtout à la ratification populaire par la voie du référendum. Le contenu de la constitution est préparé en comité restreint avant son passage devant le conseil des ministres. L’avant projet est élaboré par Michel DEBRES entouré d’un groupe d’expert (juristes) et ses titres soumis régulièrement à un comité interministériel composé de cinq ministres : de gaulle, Cassin, Jeannot, Pinnet et Pompidou. La consultation du comité consultatif constitutionnel fut assez

des compétences et des relations des pouvoirs publics. La constitution sert également à fixer les modalités des gouvernements, la constitution française réglemente les élections parlementaires nationales. Le droit constitutionnel s’intéresse au contrôle des activités de l’Etat. Il y a une dimension de protection des individus face a l’Etat. La plupart des règles constitutionnelles sont énoncées dans la constitution, cependant il arrive d’être en présence de textes qui ne sont pas formellement

provoquée (motion de censure art 50 C°, 1962) - La démission « révocation » (domaine politique) o A plusieurs reprises pst a provoqué démission du PM : ▪ Debré 1962 sous De GAULE ▪ Jacques Chaban-Delmas 1972 sous George Pompidou ▪ Michel Rocard 1991 sous François Mitterrand ▪ Edith Cresson 1992 sous François Mitterrand (Pas pour autant coutume constitutionnelle qui viendrait fonder juridiquement un droit

y a quelque chose de pire, la suppression du Gouvernement ». Depuis plus de 50 ans, les institutions de la Vème République sont organisées par la Constitution du 4 octobre 1958. Celle-ci, rédigée en grande partie par le Garde des Sceaux Michel Debré, reprend les grandes idées énoncées par le Général De Gaulle lors de son discours de Bayeux, le 16 juin 1946. Elle fixe les règles régissant l’exercice du pouvoir. Entre le 13 mai 1958 (coup de force à Alger, menant à la création du Comité de Salut

n’y a pas de cabinet ministériel. En Angleterre le parlement se trouvait face à un roi héréditaire, inviolable sur lequel le parlement n’avait aucune prise. Avec le temps, le parlement a réussi de se dissocier du roi et de ses ministres pour enfin contrôler à travers eux l’activité du roi. a un chef d’État irresponsable En régime parlementaire, il tient ses fonctions soit de l’élection soit de l’hérédité. Dans le cas d’un roi, lorsqu’on parle de l’irresponsabilité, celle si est absolue car elle

bicamérisme inégalitaire contesté) La durée du mandat du président de la république sous la Vème (septennat a débuté en 1873) La théorie et la pratique de la dissolution de l’assemblée nationale Les difficultés de l’établissement d’un contrôle de constitutionnalité des lois. I-L’instabilité 1-L’instabilité sur le plan quantitatif De 1789 à 1958, il y a eu une succession de 15 régimes politiques différents dont la plupart ont une durée de vie très brève. Par exemple, la Constitution de 1791 a

RDP2009-3-007 Revue du droit public et de la science politique en France et à l'Étranger , 20 septembre 0501 n° 3, P. 671 - Tous droits réservés Droit public L'exception d'inconstitutionnalité : un chantier difficile Question préjudicielle de constitutionnalité et Convention européenne des droits de l'homme par Frédéric SUDRE Professeur à l'Université Montpellier I, Directeur de l'Institut de droit européen des droits de l'homme (IDEDH. EA 3976) De toutes les réformes issues de la révision constitutionnelle

sera soumis au peuple, le parlement est écarté mais consulté ainsi que le conseil d’Etat. Cette loi constitutionnelle du 3 juin 1958 est donc la base de la rédaction de la constitution dont l’élaboration sera faite autour du garde des sceaux Michel Debré. Elle sera soumise au référendum populaire du 28 septembre 1958 et approuvée par 79.25% des suffrages exprimés. I Les principes fondamentaux Titre 1 : Le peuple souverain 1 Le peuple souverain La souveraineté nationale appartient au peuple

une dernière fois, le processus en saisissant le Conseil constitutionnel. Mais le juge constitutionnel n’a pas accueilli la requête de ce dernier, estimant qu’il n’était pas compétent, au regard de la Constitution, pour se prononcer sur la constitutionnalité des lois référendaires. Le Général de Gaulle avait donc affronté l’AN, le Sénat, le Conseil d'Etat, les communistes, les socialistes, les radicaux, les centristes, les indépendants, l’extrême droite, les syndicats, la presse, les juristes, les

républicains sont pour la guerre et les monarchistes pour la négociation et la paix. L’assemblée élue est dominée par les monarchistes (1875). L’assemblée à une triple tâche : négocier la paix avec l’Allemagne, donner une constitution à la France et contrôler les révoltes à Paris. Chapitre 1 : LES LOIS CONSTITUTIONNELLES DE 1875 L’assemblée est divisée car la monarchie est divisée en deux branches : les légitimistes, favorables au petit-fils de Charles X, le comte de Chambord, et les orléanistes