Le Génie Selon Kant

artisan produisent tous deux une œuvre singulière et originale. • tous deux suivent la production du début à la fin, contrairement à l’ouvrier qui n’a pas de rapport personnel avec ce qu’il est en train de produire. • leur production est faite selon les règles de l’art : tous deux doivent suivre une certaine méthode et respecter des techniques plus ou moins codifiées. On ne s’improvise pas plus musicien que menuisier : un apprentissage est nécessaire. Contrairement à ce que l’on peut prétendre

L’artiste est-il alors avant tout un homme de génie ou bien de technique ? Faut-il que l’artiste soit un homme de génie ? Ou, au contraire, est-il don possible qu’un homme soit artiste sans avoir de talent ? Si le mot artiste vient de l’art, « artis » en latin qui veut dire habilité, l’artiste est donc habile de ses mains et peut se définir comme une personne qui a le sens de la beauté et est capable de créer une œuvre d’art grâce à cette habilité, selon les règles de l’art. Et si le fait d’être

souiller la splendeur de son intériorité. Il lui manque la force de s’extérioriser et de se faire soit même une chose […] elle se dissout comme un souffle inconsistant.» Tiré de la phénoménologie de l’esprit. La Belle âme représente la conscience selon Hegel et cette conscience se perd dans le monde : c’est une mauvaise extériorisation. Cette belle âme vit donc dans une fausse splendeur d’après Hegel, car elle vit dans des chimères et dans l’illusion étant donné qu’elle est sa propre représentation

 Commentaire de texte Kant, Métaphysique des mœurs, Doctrine du droit Principe fondamental du droit – La coexistence des libertés individuelles Kant (1724-1804), « dans la plus grande intimité de son être et de son génie, a été l’homme du droit » affirme Jean Lacroix, philosophe français, dans Kant et le kantisme (PUF, 1996). En effet, héritier du siècle des Lumières, Kant ne pouvait demeurer insensible au contexte qui l’entourait. Beaucoup d’ouvrages étaient à cette époque consacrés au droit

On dit d'un homme qu'il est un génie lorsqu'il possède une virtuosité et une inventivité exceptionnelles dans un domaine : on peut avoir le génie des affaires, être un stratège ou un scientifique génial etc. Toutefois comme le terme désigne à l'origine la divinité personnelle qui inspire les idées ou les initiatives originales il a souvent paru devoir qualifier les grands artistes : l'art est en effet le domaine où la virtuosité de l'exécution et l'originalité des oeuvres sont des critères déterminants

utilité et il utilise des techniques particulières transmises et c'est son habilité qui est sa principale qualité, alors que pour l'artiste, malgré qu'il ait une obligation et une maitrise des techniques de l'art, cela ne suffit pas. Il a besoin du génie pour que son œuvre se réalise. Parfois, cette œuvre est utile mais souvent elle n'a pas d'utilité en soi. On peut se demander si le jugement esthétique du beau porte sur l'œuvre d'art en elle-même ou plutôt sur l'émotion, le plaisir suscité par la

qu'il y a art s'il n'y a pas beauté ? La beauté est-elle une condition de l'art ? Sa définition ? En tant que pratique, il est l'action de l'artisan produisant une œuvre grâce à sa maîtrise technique, ou celle de l'artiste dont le talent, voire le génie permettent la création de la beauté. Le fait que l'activité artistique ait été assujettie à la beauté jusqu'au 19è siècle n'illustre-t-il pas le lien nécessaire, c'est-à-dire qui ne peut pas être autre, l'art et la beauté ? Mais cela n'a-t-il pas enfermé

on ne sait pas ce qui se passe en soi. L’inconscience a un sens moral (conduite irresponsable). La conscience a aussi une dimension morale : plus qu’un témoin, c’est un juge, c’est le tribunal du fort intérieur par lequel le sujet évalue ses actes selon des critères définis. On fait l’expérience de la conscience morale par le remord (sentiment d’une faute et expression de la mauvaise conscience, coupable). Traditionnellement, on distingue deux niveaux de conscience : conscience spontanée (perception)

culture produit l’humanité, ou du moins produit une certaine idée de l’humanité. Qu’est qu’une idée ? C’est une représentation intellectuelle de la réalité, qui permet d’en avoir une meilleure connaissance (j’ai une certaine idée de l’élève type en TL). Kant, dans la Critique de la Raison Pure (1781) donne un autre sens à ce mot, du moins un autre usage : Il explique qu’une idée peut avoir un usage régulateur, c'est-à-dire que je ne développe pas une connaissance de l’objet visé, sinon très vague, mais

Il y a une actualité philosophique de l’esthétique. Mais les débats sur les questions esthétiques paraissent partagés entre un renouveau de l’esthétique par la philosophie analytique – dont la sobriété argumentative, la clarté des thèses plaident, selon ses auteurs et ses défenseurs, en faveur de son « sérieux scientifique », à la fois contre l’éloquence d’une certaine tradition phénoménologique et contre l’adhésion quasi-religieuse à l’art par les désenchantés de la politique et les « célibataires