Le Néo Taylorisme

pour les pousser à travailler plus pour une paye moindre. Pas plus vont-ils tolérer la tyrannie des travailleurs qui demandent augmentation sur augmentation et diminution des horaires de travail alors que celui-ci devient moins efficace ». Le Taylorisme, étant une totale rupture avec le passé, provoqua de nombreuses résistances mais les syndicats et entrepreneurs trouvèrent un compromis. Les syndicats acceptèrent les méthodes de production tayloriennes et ils obtinrent une part des augmentations

Direction scientifique des entreprises, 1911. Ingénieur américain, il pose les principes d’une organisation « scientifique » du travail susceptible d’accroître les rendements. Henry Ford (1863-1947) : industriel américain, il met en pratique le taylorisme dans ses usines d’automobiles à Detroit (États-Unis) en 1913. La croissance et le développement économique s’expliquent par les facteurs de production : travail et capital. La contribution du travail est à la fois quantitative (le volume de l’emploi

mérite de montrer que l’on ne peut pas comprendre le travail sans tenir compte des motivations des travailleurs et de mettre en lumière la centralité du travail sur nos sociétés industrielles. La société française va se constituer sur une critique du taylorisme. 4 La sociologie du travail en France La sociologie du travail est née en France après la seconde guerre mondiale et constitue un moment clé de la fondation de la sociologie française. On doit à G. Friedmann (1902-1977) une série de travaux

qu’elle engendre. Il s’intéresse ++ à la division sociale du travail (répartition des tâches entre unités de production : entreprises) + mise en relation av le dev des échanges mais appuies sa démonstrations sur la division du travail. * Le taylorisme : né aux EU. Taylor (1856 – 1915) ancien ouvrier devenu ingénieur est à l’origine d’une série de propositions pour améliorer la productivité. Son objectif : améliorer le rendement dans les entreprises en mettant fin aux « pertes de temps » Il dev

modernisées. En effet, depuis le XIXème siècle, et les changements radicaux qu’il a engendrées liées à l’industrialisation et à la volonté d’optimiser la production pour augmenter les bénéfices, une nouvelle méthode de travail est apparue : le taylorisme. Cette dernière, qui tient son nom du célèbre ingénieur Taylor a fait son apparition dans les années 1880 et se définit comme la meilleur façon de produire pour aboutir à un rendement maximal. Elle repose sur le travail collectif, l’élévation de

capitaux, Les industries clés Sidérurgie épuisement des Industrie textile innovations de la IRI et Les transports Chemin de fer résistance des Bateau à vapeur ouvriers qui s’organisent en Les conditions de travail Début du travail en usine syndicats. (taylorisme) Essor du travail ds les mines Les mutations sociales Début de l’exode rural Essor du monde ouvrier Urbanisation alphabétisation Deuxième révolution industrielle Pétrole Electricité Moteur à explosion Moteur électrique Industrie électrique Chimie

Fiche 20 I. 1 I.Du taylorisme-fordisme à la « nouvelle organisation du travail » 2 A. La division et l’organisation du travail : de Smith à Ford en passant par Taylor Pour être efficace le travail doit être organisé. Au XVIIIème siècle, Adam Smith, économiste écossais, 1723-1790, a cité l’exemple d’une manufacture d’épingles dans laquelle, à force d’organisation et de spécialisation des ouvriers, la production avait considérablement augmenté. Au début du XXème siècle

de commandement. C’est dans un tel contexte que s’est développée l’approche classique de l’organisation portée par un tel mouvement d’idées probablement influencé par les travaux d’économistes précurseurs. Progressivement, l’approche empirique ou néo-classique lui succèdera avec une sophistication des méthodes et des outils de management (section 4). Pour comprendre la genèse de la gestion moderne des organisations, il convient aussi de revenir sur l’apport des économistes classiques qui ont

(1883-1950), économiste autrichien est souvent qualifié d'économiste hétérodoxe tant il est difficile de le classer dans l'une ou l'autre des écoles de pensée. Il se situe en opposition à la fois avec les néo-classiques, J.M Keynes ou K. Marx. La principale rupture de l'analyse de Schumpeter avec les néo-classiques, c'est d'avoir montré que la situation normale de l'économie n'est pas l'équilibre sur les différents marchés mais le déséquilibre dynamique rythmé par la fréquence des innovations. Le processus

considération l'intérêt de l'homme au travail. On trouve 4 fondateurs de cette école (Faylor, Taylor, Ford et Weber) et donc 4 courants : - Taylor et l’OST (l’Organisation Scientifique du Travail) : l’organisation des ateliers de production avec le taylorisme. Cette organisation donnera naissance au fordisme, le travail à la chaîne. - Fayol et le P.A (Principe Administrative) : l’organisation administrative pour résoudre les problèmes de direction de l’entreprise. - Weber : l’organisation bureaucratique