Le Paradigme Utilitariste

- E-mail : iupie@upmf-grenoble.fr PLAN . Des institutions à l'Etat : une question de champ d'analyse doublée d'une question de méthode . Trois grilles de lecture complémentaires des théories 1. La méthodologie des paradigmes de Kuhn [1962] 2. La méthodologie des programmes de recherche de Lakatos 3. La méthodologie des problématiques et des systèmes d'analyse de Barrère [1983] I. De la problématique économique néo-classique à l'Economie des

réelle de l’ensemble. La tendance dominante aujourd’hui privilégie le benchmarking et la valorisation des "bonnes pratiques". Le problème tient à ceci : le benchmarking raisonne sur l’hypothèse de l’équivalence structurelle des événements, dans un paradigme de l’équivalence où, comparaison valant raison, elle soutient au final une stratégie d’innovation purement incrémentale fondée sur une logique d’imitation et d’alignement (du Tertre & Hubault, 2008). C’est l’enjeu même du Lean, et le fondement des

sociale, et non pas de réalité substantielle; iii) de production, et non pas de reproduction. C’est ainsi, quant à i) qu’il faut penser l’identité comme étant toujours provisoire, et non pas inscrire la réflexion dans les paradigmes substantialistes (Martuccelli, 2002). Quant à ii) : il faut penser l’identité en termes narratifs, dans la perspective de Ricoeur (1990) - tout individu développe, tantôt consciemment et tantôt inconsciemment, un récit sur

réellement contribueront à forger sa célébrité. Stanley Jevons, tout comme Léon Walras, veut également mathématiser l'économie mais il est plus inductif, il veut partir de l'étude des faits, des réalités, en raisonnant dans un cadre qui reste utilitariste (raisonnement sur le plan du plaisir et de la peine ou des avantages et inconvénients). Cette démarche aura une forte influence sur l'économie notamment aux débuts du vingtième siècle et marque toute l'économie appliquée actuelle. Carl Menger

. . 2.4.1 Une rupture méthodologique avec les classiques . . . . . . . 2.4.2 Une rupture thématique avec les classiques . . . . . . . . . . 2.5 La pensée économique depuis Keynes . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.5.1 Une convergence entre les paradigmes classique et keynésien . 2.5.2 Le maintien d’une orthodoxie néoclassique . . . . . . . . . . 2.5.3 Les détracteurs de l’orthodoxie néoclassiques . . . . . . . . . PLAN 2.5.4 La pensée économique contemporaine . . . . . . . . . . . . . . .

auteurs de manuels, formateurs et didacticiens, face à une complexité qu’il nous faut désormais penser et gérer en tant que telle et en accord avec les idées de notre temps. Nous en avons les moyens, si nous savons les chercher et les mobiliser, le « paradigme de complexité » étant désormais pris en compte dans toutes les Sciences humaines. Mon prochain ouvrage n’est pas encore terminé, mais son titre est déjà arrêté, Introduction à la didactique complexe des langues-cultures. Ce titre n’est pas si modeste

Orient et plus largement dans la représentation de l'Orient au XIXe siècle l'anthropologie spontanée du temps, c'est-à-dire un discours sur l'Autre culturel qui est préconstruit dans la sphère de l'idéologie, dans lequel la fonction polarisante du paradigme d'opposition Orient / Occident conduit à diverses instrumentalisations de l'altérité de l'Autre oriental, qui reste de ce fait une sorte de point aveugle. On ne trouve donc pas là les prémices d'une anthropologie savante, destinée à occuper un champ

indéfectible l’intervention sanctionnant à chaque fois qu'est en cause (de l’intérieur ou de l’extérieur) l’intégrité de l’organisation mafieuse. Le comportement vis-à-vis des institutions lui-même, tout en obéissant au critère de la "cohabitation" utilitariste, commence à se faire plus conflictuel, prévoyant, comme unique alternative à la corruption des représentants des pouvoirs étatiques, leur élimination physique, selon des modalités empruntées au terrorisme et ce dans le but de rendre toujours plus

économique qui fera le calcul coûts/avantages sociaux. Il y a aussi des théories qui commencent a être pesantes se sont les théories institutionnalistes. Elles sont dans le réalisme économique, elle touche le concret. Il s'agit d'alternative au paradigme dominant néo-classique. Il y a eu une grande tradition de ce que l'on appelle économie institutionnaliste fin 19e et début 20e qui s'est développée aux EU. Elle a eu une grande gloire durant les années 20 puis un renouveau dans les années 60 avec

de l'activité humaine où l'État ne doit pas intervenir. Les classiques britanniques (Adam Smith, Thomas Malthus, John Stuart Mill, David Ricardo) sont moins explicitement attachés au libéralisme philosophique. Leur position est essentiellement utilitariste, c’est-à-dire qu’ils justifient leurs positions libérales par des arguments d’efficacité économique plus que par des principes généraux, préfigurant ainsi la position néoclassique. Ils sont aussi moins absolus dans leur opposition aux interventions