Le Paradigme Utilitariste

pérennité même du « fait ONG » invite à convoquer l’idée d’une rationalité altruiste susceptible d’expliquer le défaut de contrepartie observable à l’acte de contribution (notamment financière)6. Quoi qu’il en soit, ce découplage apparent (en termes « utilitaristes ») confronte les ONG à une situation de gestion non seulement dichotomique mais potentiellement schizophrénique : leur « persévérance dans l’être » implique en effet qu’elles satisfassent les demandes de leurs parties prenantes « contributrices

sur les « finalités poursuivies par un individu, un groupe ou un système ». L’homme est un être social qui trouve son épanouissement dans un milieu social lui permettant de traduire en acte sa vertu. La morale aristotélicienne est une morale utilitariste et eudémoniste qui trouve un écho dans l’autonomie de la sphère de l’action humaine dont on connaît le développement historique. Là encore, c’est au travers de concepts appréhendés comme des unités de sens élémentaires que peut s’analyser l’influence

Allemagne autour de Fichte, Schlegel ou Schleiermacher, héritiers de Rousseau, prêts à sacrifier l'individu sur l'autel de la communauté, Constant délivre ici un véritable manifeste du libéralisme. Ce diagnostic de la modernité se déploie selon deux paradigmes: le bouleversement de la conception de la liberté et la légitimation des temps modernes. L'ensemble du discours de Constant repose sur l'opposition structurelle entre la liberté des Anciens et celle des Modernes. Pour reprendre les termes

toutes les morales ne visent jamais qu’à contraindre l’intérêt individuel au nom de l’intérêt d’autrui : si elles nous enjoignent de renoncer à notre bonheur, ce n’est jamais qu’au nom du bonheur d’autrui. Et on peut penser, comme l’affirment les utilitaristes[21], que le fondement caché des morales est de maximiser le bonheur de l’ensemble de la société humaine considérée. D’autre part, on peut aussi remarquer que la recherche du bonheur personnel et du bonheur d’autrui ne sont pas contradictoires

dénoncer des manœuvres politiques. Bien que les médias n’aient pas le pouvoir de changer le cours de l’histoire, les médias peuvent l’accélérer. II. Approche psychologique L’approche psychologique est importante car il faut étudier la naissance du paradigme sur les processus d’influence. On assiste à une massification (pas au sens quantitatif) mais au sens de masse informe et de mélange des catégories sociales. Quel que soit les classes sociales, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Cette société

toutes les morales ne visent jamais qu’à contraindre l’intérêt individuel au nom de l’intérêt d’autrui : si elles nous enjoignent de renoncer à notre bonheur, ce n’est jamais qu’au nom du bonheur d’autrui. Et on peut penser, comme l’affirment les utilitaristes[21], que le fondement caché des morales est de maximiser le bonheur de l’ensemble de la société humaine considérée. D’autre part, on peut aussi remarquer que la recherche du bonheur personnel et du bonheur d’autrui ne sont pas contradictoires

des organisations qui professent la même doctrine politique). Depuis les années 70, Gaxie affirme que c’est en fait une logique utilitariste en rapprochant deux thèses opposées : - la sociologie critique de Bourdieu (on s’engage parce qu’on est intégré à un milieu – théorie de la « main invisible ») ( déterminisme, logique inconsciente. - La sociologie utilitariste : Mancur Olson (LOGIQUE DE L’ACTION COLLECTIVE) qui distingue pour toute action collective une explication de contagion (faire

l'ensemble des membres d'une société donnée ? Il s'agit de s'interroger ici sur le caractère juste d'une inégalité en considérant son effet sur la société prise dans son ensemble. Là encore plusieurs options s'offrent à nous. A l'instar des utilitaristes modernes et contemporains, Hayek se plaçait de ce point de vue lorsqu'il écrivait - dans Droit, législation et liberté (1973-1979) - que la valeur d'une activité devait être appréciée non pas du point de vue subjectif du mérite de l'agent, mais

des phénomènes de délinquance, dans leurs différentes manifestations. Mais il faudrait tout d'abord savoir ce qu'est la délinquance: -Dans le paradigme culturaliste, elle est définit comme un rôle social, ( au même titre que mère, médecin ,,,) or cette définition en vient à expliquer le délinquant et à oublier la délinquance, -Dans le paradigme actionniste, on ne cherche pas à expliquer des rôles délinquants qui n'existent peut-être pas, mais plutôt des actes délinquants, qui eux existent

croyances normatives par des raisons de nature fonctionnaliste : une institution est jugée « bonne » si elle concourt au fonctionnement du système social, et « mauvaise » si elle lui nuit. Une idée similaire peut être exprimée dans le langage utilitariste en disant qu’une institution est jugée « bonne » lorsque les gens la considèrent comme utile pour la collectivité. Dire que l’institution est « utile » signifie qu’elle sert les intérêts des membres de la société. Commençons par un exemple très