Le Rep Et Le Recours Du Plein Contentieux

à un juge spécialisé. La confusion de la juridiction administrative avec administration active. Sous l’ancien régime il y avait un adage : «  le contentieux suit l’administration ». A chaque type de contentieux il existe une juridiction spécialisée. Ces juridictions vont chercher à obtenir plus d’autonomie. Le roi va donc re centraliser le contentieux administrative et va créer un conseil du roi c’est l’ancêtre du CE. Il va juger les différents administratifs et au niveau local il confie cette

collectifs (le seigneur mais à disposition four, moulin, lavoir, … en moyen rémunération). Sous la monarchie absolue, il y a un développement d’une administration notamment dans les domaines de la police et des finances. Ce faisant les premiers contentieux apparaissent ce qui va entrainer l’idée qu’il ne faut pas traiter l’administration comme les individus. « Le DA est un élément constructif de la monarchie. » (Pierre Legendre) Le DA est un héritage de la royauté. Par ce biais le DA acquiert des

personnalité juridique de l’E. Administration de l’E est unitaire soumis au Pp hiérarchique. On peut distinguer : - Organes à compétence G : *Le 1erM : Dirige le gvt (CE, 2012 : Assoc. Liberé les Mlles), a un pouvoir d’instruction sur les Ms. *Pres. De la Rep : Pvr propres et partagés. Signe les txts du Cls des Ms (CE, 1966) : Pelon. - Organes à compétence spéciales : *Ministres : Va pouvoir exercer un pouvoir réglementaire par délégation du 1erM. Ils sont chef de service donc comme tout chef de service

Conseil juridiques du prefet et juge d'attribution (Ex : contentieux né des dommages de travaux publics) 1953 : les conseils ont leur autonomie et deviennent des tribunaux administratifs, juge de droit commun du contentieux administratif. Le Conseil d'Etat devient juge d'appel et de Cassation des tribunaux Administratifs. Il demeure juge en 1er et dernier ressort. Loi du 31 Décembre 1987 : crée la Cours d'appel administrative qui va acquérir une pleine compétence de juge d'appel. Le juge administratif

relative à la recevabilité des recours devant le Conseil d'Etat est contestable, il n’en reste pas moins que l’acte émanant du pouvoir législatif est une loi et non pas un acte administratif. Ce principe est à fortement nuancer, les autorités parlementaires peuvent édicter des actes administratifs et le JA les qualifie de plus en plus comme étant des AA. Le mouvement vers la multiplication de ces actes se justifie par la volonté du JA d’étendre la possibilité de recours pour les administrés qui ont

années 1830 voient la naissance du REP. Le CE accepte peu à peu d’accueillir des demandes visant des actes unilatéraux. Dans un premier temps, il accepte de contrôler la compétence de l’auteur puis, dans un second temps, les éléments de la procédure d’édiction, puis, enfin, il consent à regarder la conformité de l’acte au fond, c’est-à-dire par rapport aux règles qui lui sont supérieures. Cette extension se fait en-dehors des textes. Dans le cadre de ce recours qu’il met en place, le juge n’accepte

Le juge va connaitre la conformité des actes au droit objectif. Ce recours est appelé un recours de plein contentieux. Quand le juge contrôle les opérations, il va contrôler que ces opérations ne violent pas les droits subjectifs des administrés. Les droits subjectifs des administrés peuvent être lésés. Il existe deux recours pour faire respecter ces droits : un rep (pour annuler l’acte) et le recours de plein contentieux pour demander l’indemnité pour le dommage causé par l’acte administratif

(1789-1799). On va connaitre le principe de « l’administration juge et parti » càd qu’en cas de litige avec l’administration, le citoyen pouvait adresser un recours hiérarchique au supérieur de l’agent public qui avait fait une erreur. Le ministre examinait le recours hiérarchique et la plus part du temps il donnait raison à son agent. Donc c’est un recours injuste puisque l’adm se juge elle-même. Les citoyens étaient donc encore très méfiants vis-à-vis de leur adm. Ce système devait donc évoluer. §2 :

réglementaire. Les circulaires ont pour but d'éclairer le personnel sur la manière de travailler et ainsi d'encadrer l'action des subordonnés. La question qui se pose sur leur nature juridique : interne à l'administration ne faisant pas grief pour un REP ou s'agit-il d'AAU faisant grief. On à plutôt penchait pour la première solution, le procédé même des circulaires concerne le chef de service qui l'édicte et les agents publics qui en sont les destinataires. Dès lors, il s'agirait d'un document interne

Décembre 1790 donne naissance au CE (art 52) ; la loi du 28 Pluviôse an VIII art 4 crée les conseils de préfecture. Ces deux textes constituent une avancée majeure. Le contentieux adtf est isolé et confié à ces organes consultatifs. Mais le système du ministre juge subsiste, c’est-à-dire les ministres restent juges de droit commun du contentieux adtf. Les conseils de préfecture ont seulement une compétence d’attribution, et leur compétence essentielle reste les litiges des travaux publics. Le CE est simplement