Libre Choix Régime Matrimonial

refus d’admettre le changement d’état civil d’un transsexuel n’était pas contraire à l’article 8 parce que les autorités britanniques refusaient le changement, mais admettaient la délivrance de documents officiels avec l’indication du sexe de leur choix. Dans la vie de tous les jours, l’atteinte à la vie privée était donc considérée comme non-réalisée. Dans le même arrêt elle a considéré que l’article 12 ne concernait que le mariage traditionnel entre deux personnes de sexe biologique différent.Dans

concubinage, il n’existe pas de régime matrimonial entre concubins. Certes la jurisprudence reconnait des droits sociaux aux concubins mais il faut bien comprendre qu’il n’y a pas un régime organisé au même titre que le régime qui s’applique aux personnes mariées. De même, le PACS, créé par la loi du 15 novembre 1999, ne crée pas de lien d’alliance entre les pacsés. C’est un contrat générateur de droits et d’obligations entre partenaires mais même s’il n’y a pas un régime organisé comme en matière de

polygamie (article 147 du code civil), et l’interdiction de se marier entre personnes ayant des liens de parenté ou d’alliance. Enfin les conditions d’ordre psychologique concernent le libre choix de l’époux tant que cela n’est pas en contradiction avec les conditions d’ordre sociologique, la liberté matrimoniale et celle qui nous intéresse ici, la volonté des époux. Le consentement est-il une condition essentielle de la validité d’un mariage ? Quelles sont les conditions pour qu’il puisse conduire

de droit qui en tant normal serait applicable mais qui dans un cas particulier serait injuste). Un autre mécanisme est le particularisme législatif. En droit de la famille, le législateur offre souvent plusieurs modèles au justiciable. On laisse le choix, on n’impose pas de modèle familial (Pacs, mariage…) La troisième technique est le recours au standard juridique ou notions cadres qui sont des notions dont les contours ne sont pas définis, ils sont à préciser. Par conséquent le juge à l’intérieur

PARTIE 1 : DROIT DES REGIMES MATRIMONIAUX (droit du patrimoine du couple) L'institution : le régime primaire impératif ( art 212 à 226 CC) Mariage = acte juridique auquel on peut librement consentir mais que l'on est pas libre de définir. Ce n'est pas à proprement parler une institution mais un contrat => article 146 CC « il n'y a pas de mariage lorsqu'il n'y a point de consentement » SAUF que le contrat DU mariage (à ne pas confondre avec le contrat DE mariage) est solennel par excellence

civil prévoit que « toutes donation faites en faveur d’un mariage sera caduc si le mariage ne s’en suit pas ». En revanche, les présents d’usages caractérisés par la coutume et leur valeur modique sont conservés par chacun des ex-fiancés. Il existe un régime spécifique pour la bague de fiançailles, elle doit être restituée aux fiancés, si sa valeur se trouve disproportionné par rapport à la fortune du fiancé donateur. Dans le cas contraire, elle peut être conservée. Malgré une valeur importante de la

clairement opté pour la défense de la famille traditionnelle. Mais depuis une quinzaine d'années, c'est plutôt le choix inverse qui semble avoir été adopté, cad qu'on a décidé de réformer le droit de manière à l'adapter à ces nouvelles relations familiales. Exemples : différentes lois relatives au pacse (loi du 15 novembre 1999 qui a créé le pacse, loi du 23 juin 2006 qui a modifié le régime du pacse), ces lois ont affaibli le mariage en reconnaissant une autre forme d'union possible/ loi du 26 mai 2004

Exercice 1 : • Le régime matrimonial s’appliquant au premier mariage en 1965 de Mme Rapace est le régime de la communauté des meubles et acquêts. Ce régime était avant le 01 février 1966 (suite à la loi du 13 juillet 1965), le régime qui s’appliquait de droit en l’absence de dispositions particulières. N’ayant pas de contrat de mariage, le régime matrimonial est donc le régime légal. Ce régime privilégiait l’actif commun constitué par les acquêts mais aussi par tous les biens meubles possédés

réglementation et qu’elle peut faire l’objet d’un traitement judiciaire. Depuis une loi du 8 janvier 1993 on a confirmé l’existence d’un juge spécialisé en matière familiale dénommé le juge aux affaires familiales (JAF) à la place du juge aux affaires matrimoniales. C’est l’article L 213-3 du code de l’organisation judiciaire : il est issu du TGI (tribunal de grande instance) et il connait tout le contentieux du divorce, de séparation de corps, il est compétant en matière de l’obligation alimentaire,

groupe). Moyen Age Famille encore très étendue. Influence du christianisme qui impose un modèle familial centré sur le mariage  Insiste sur la liberté des époux de se marier. Rétrécissement de la famille vers le couple conjugal. Fin Ancien Régime jusqu’à nos jours Le couple et l’amour sont recentrés. Passage d’une société rurale à une société urbaine : la famille se constitue des enfants et des parents. Adoucissement des relations entre les parents les enfants : l’affectif va primer sur